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J'ai fini hier:Le Journal des Arts N°490 1er décembre 2017

Le Journal des Arts

Regardons les choses de près. Dès lors que la valeur d’un objet ne repose pas sur sa valeur d’usage mais sur sa désirabilité, la seule limite est la fortune des acquéreurs. Or on compte au moins 500 milliardaires dans le monde dont la fortune est supérieure à 3,5 milliards de dollars. Et ces riches savent lire et compter. Ils ont lu dans la presse qu’un tableau de Cézanne s’est vendu il y a quelques années 250 millions de dollars et qu’un tableau de Gauguin a été acheté – paraît-il par le Qatar – 300 millions de dollars il y a deux ans. Et ils ont calculé que Cézanne a peint plus de 300 tableaux et Gauguin au moins 600. De Léonard on ne recense que 15 à 20 tableaux. Et, si de nombreux tableaux de ces maîtres du postimpressionnisme circulent encore sur le marché, une seule æuvre de Léonard serait détenue en mains privées. Or, dans une économie de marché le prix est déterminé par l’offre et la demande, et la rareté. De ce point de vue, au vu des chiffres précédents, le Salvator Mundi n’est pas cher payé. Passons sur les motivations psychologiques des acheteurs, elles vont du narcissisme ou de l’orgueil à l’amour de l’art. On pourrait aussi relever la valeur reliquaire de ce tableau, qui porte un peu de l’empreinte de Léonard à ...

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