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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La/Les religion(s)

Joie des pardonnés

logo Lumières dans la Bible
S'arrêter, méditer la Bible
Joie - La joie du berger
Frère Patrick-Dominique Linck
Nancy
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Texte biblique
Luc 15, 4-7

Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion.

 
Méditation

 

Joie des pardonnés

 

De quelle espèce êtes-vous ? Sage brebis du troupeau ou brebis égarée préférant suivre son propre chemin ? Certains pensent qu’ils ne se sont pas trop éloignés du berger. Peut-être n’ont-ils jamais vraiment quitté le troupeau. Peut-être ont-ils pris de temps en temps un peu de distance, mais tout en gardant le berger dans leur champ visuel. Ils ne sont pas comme ces brebis indépendantes qui filent dès qu’elles en ont la possibilité.

D’après l’Évangile, Dieu aurait une préférence pour celles qui lui donnent du fil à retordre, celles après qui il doit courir. Cela voudrait-il dire que les autres seraient moins aimées ? Thérèse de Lisieux écrit : « Je le sais : “celui à qui on remet moins, aime moins” mais je sais aussi que Jésus m’a plus remis qu’à sainte Madeleine, puisqu’il m’a remis d’avance, m’empêchant de tomber. »* Elle prend ensuite l’image d’un père médecin soignant son fils qui, du fait d’une pierre, est tombé sur la route. Le fils est reconnaissant à son père de l’avoir soigné, mais, ajoute-t-elle, si le père, sachant qu’une pierre risquait de faire tomber son fils, était allé en avant retirer la pierre pour lui éviter de se blesser, le fils, l’apprenant, lui en serait encore plus reconnaissant que s’il était tombé.

Thérèse achève en écrivant : « Eh bien c’est moi qui suis cette enfant, objet de l’amour prévoyant d’un Père qui n’a pas envoyé son Verbe pour racheter les justes mais les pécheurs. Il veut que je l’aime parce qu’il m’a remis non pas beaucoup, mais TOUT. »** Nous sommes tous redevables au Christ Jésus, il nous a tout remis.

*Sainte Thérèse de Lisieux, Manuscrits Autobiographiques MA, 38v°15s.
**Sainte Thérèse de Lisieux, Manuscrits Autobiographiques MA, 38v°, 20-39r°, 5.

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