uite au divorce (providentiel) de ses parents lorsqu’il avait 5 ans, Jacky Schwartzmann a eu la chance de bénéficier de deux éducations, de deux habitus bien distincts : celui d’un père ouvrier et celui d’un beau-père chercheur et professeur d’université. Il connait donc aussi bien Planoise, le quartier sensible de Besançon, que le centre-ville. Cette double éducation lui apportera une quasi schizophrénie : tout aussi fan d’un Julos Beaucarne que du groupe NTM. Ses références littéraires sont Hugo, Bove, Gary, Celine, Bukowsky, Fante et Houellebecq. Admirateur à la fois d’Arthur Rimbaud, de Vladimir Maïakovski ou des joueurs de l’Olympique lyonnais.
Après des études de philo abandonnées en deuxième année pour se consacrer à l’écriture, il va enchainer des petits boulots pour vivre, pour préserver son autonomie et pour engranger de l’expérience. Car on n’écrit bien que ce qu’on vit. Aide-éducateur, libraire, serveur au Luxembourg puis à Lyon…