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Le point aveugle au Muse Réattu d'Arles(visité il y a quelques années)

MUSÉE RÉATTU

JACQUELINE SALMON

LE POINT AVEUGLE. PÉRIZONIUMS : ÉTUDE ET VARIATIONS

4 JUILLET - 25 SEPTEMBRE 2022

10H00 - 18H00

FERMETURE LE LUNDI.

BILLETTERIE

Attaché à la figure du Christ, le périzonium est un voile de pudeur élevé au rang de relique. Son imagerie a été codifiée par la théologie, influencée par la mode civile ou inventée de toute pièce par les artistes, qui ont livré d'infinies variations sur la manière de le draper. Il est donc un formidable marqueur de l'évolution des mentalités occidentales face à la représentation du corps christique, à la fois humain et divin. Pourtant, il constitue un « point aveugle » dans l'histoire de l'art, un non-sujet par rapport à d'autres motifs de la Passion. En créant une documentation vertigineuse sur le périzonium, grâce à des prises de vues et à la collecte d'images classées par typologies de drapés, Jacqueline Salmon traverse dix siècles de peinture, sculpture, dessin et gravure, en se laissant guider par son seul regard. Elle fait du cadrage et de la composition son principal outil d'analyse et donne un statut nouveau à la photographie d’œuvre d'art, considérée non plus comme un outil de reproduction, mais bien comme un médium d'interprétation.

COMMISSAIRES DE L'EXPOSITION : ANDY NEYROTTI.
EXPOSITION PRODUITE PAR LA VILLE D'ARLES.

Jacqueline Salmon {JPEG}J'ai vu jeudi à la bibliothèque de la Part-Dieu de Lyon: l'exposition de Jacqueline SALMON

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17e étage du Silo de la bibliothèque de la Part-Dieu {JPEG}

Depuis le mois de mai 2018, la bibliothèque de la Part-Dieu accueille, pour une résidence d’artiste d’une durée de 3 ans, la photographe Jacqueline Salmon.

Jacqueline Salmon a pour projet d’accompagner la construction de la bibliothèque de demain à travers son point de vue d’artiste, avec les travaux de rénovation du Silo (chantier jusqu’en 2023) et les travaux de rénovation de la bibliothèque de la Part-Dieu.

Plus que de documenter ce chantier, il s’agit là de marquer son ampleur par un projet culturel et artistique, en valorisant le Silo dans ses aspects collections, métiers et architecturaux tout en mettant en lumière la place et le rayonnement de la bibliothèque en tant que lieu-ressource dans la cité : espace de médiation des savoirs et point de rencontre entre les habitants, promouvant le vivre ensemble et l’accès de toutes et de tous à la culture, afin d’observer comment ses usagers, par leurs postures et comportements, s’approprient cet espace public ou « 3e lieu » social et culturel.

«  Mon projet est de réaliser des séries de portraits, par type d’usage : non pas des photographies d’identité même magnifiées, mais plutôt des séquences de comportements ou la position du corps du lecteur de journaux par exemple ou du chercheur ou du visiteur d’expositions, révèlent les différents usages de la bibliothèque.
Dans les collections, je vais rechercher et choisir des ouvrages, sans doute parfois peu connus, parfois des journaux, mais qui de très loin dans le temps font échos aux préoccupations actuelles, tant politiques que scientifiques. Des questions comme le climat, les migrations, l’exclusion, la jeunesse sont centrales aujourd’hui.
Je vais choisir aussi dans le Fonds ancien les ouvrages plus connus des bibliophiles, qui parce qu’ils sont exceptionnels ont une aura internationale. Ce sont ceux qui émettent le plus loin. Moins connus du grand public, il est d’autant plus important d’inviter ces ouvrages, dans un projet qui lui même s’adressera au public le plus large. Ils sont l’épaisseur du temps, porteurs le plus souvent de cette énigme : pourquoi, comment appartenant dans d’autres temps à une élite raffinée, sont-ils arrivés jusque-là, accessibles, présents sous nos yeux, sous les yeux de tous ceux qui en ont la curiosité, témoins de ce chemin d’histoire conduit par la démocratie ?
Puis il y a le chantier, la situation du bâtiment dans la ville, dans le quartier lui-même en chantier et en totale renouvellement avec l’élaboration d’un nouveau projet d’urbanisme. Je ne sais pas encore la forme que prendra ce sujet, il faut qu’il se nourrisse des actions de la SPL et particulièrement des dessins de l’architecte François Decoster du cabinet AUC dont je connais suffisamment les réalisations à Paris et au Havre pour imaginer l’esprit qui sera insufflé et qui aura un fort impact visuel.
 »

Cette résidence, subventionnée par la DRAC, comportera à terme une restitution publique sous la forme d’une exposition déclinée en deux temps, à l’Espace Patrimoine en 2019 et à la Galerie en 2020, d’un ensemble d’actions d’éducation artistique pour tous les publics (conférences débats « parole d’artistes », ateliers pour les scolaires et les enfants…) et d’une publication.

17e étage du Silo de la bibliothèque de la Part-Dieu {JPEG}Jacqueline Salmon en résidence d'artiste à la bibliothèque municipale de Lyon

du lundi 25 janvier au samedi 15 mai

Réalisée dans le cadre de sa résidence d'artiste, l’exposition « La bibliothèque : abîme et miroir » constitue une invitation à parcourir l’univers de Jacqueline Salmon sur plus de quarante ans de réalisations photographiques.

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