Puissance de renouveau

Pour guérir les maux qui nous tourmentent, permettons au Christ de faire en nous sa demeure. L’amour de Dieu jailli du mystère pascal suffit en effet à notre bonheur et éclaire les béatitudes : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. » Heureux ceux qui savent qu’ils ne peuvent se suffire à eux-mêmes, et qui trouvent la clé du bonheur dans l’accueil de l’Esprit Saint ! Si nous faisons place à l’Esprit « qui est Seigneur et qui donne la vie », la puissance pascale de la résurrection trouvera en nos faiblesses le terreau d’où pourra jaillir la vie nouvelle qui transfigure le monde. Puisse chacune de nos eucharisties cultiver en nous la puissance de charité de celui qui nous incorpore à lui.

 

 

 

 

 

 

David Gabillet
Rédacteur en chef

En couverture

 

Le Christ calmant la tempête, miniature tirée des Évangiles de l’abbesse Hitda de Meschede, v. 1040., 
Maître de l’évangéliaire d’Hitda,

Hessische Landesbibliothek, Darmstadt, Allemagne.

 

« Voici donc signifié de façon très suggestive le naufrage, inéluctable à vue humaine, de l’Église au cours de sa traversée de l’histoire vers l’autre rive. Pierre a lâché les écoutes et laisse flotter la grand-voile, les autres Apôtres se blottissent les uns contre les autres, terrorisés, ils abandonnent leurs rames. Même la figure de proue du frêle esquif semble craindre le pire ! Pendant ce temps, Jésus dort paisiblement. »

 

Lire le commentaire de Pierre-Marie Varennes

 

© Artothek / La Collection.