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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse

Simone Pheulpin, un monde de plis

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PLUS QUE QUELQUES JOURS...
 
Simone Pheulpin, Croissance III (détail), 2015. Coton, épingles métalliques, D. 70 cm.
 
 
Simone Pheulpin, Croissance III (détail), 2015. Coton, épingles métalliques, D. 70 cm.
Photo service de presse. © Antoine Lippens, Adagp, Paris 2022
 
 
Simone Pheulpin, un monde de plis
Lorsque l’on découvre les œuvres de Simone Pheulpin, la première question qui vient à l’esprit concerne le médium utilisé. La fluidité des formes, la diversité des textures, l’harmonieuse couleur blanche, tout concourt à évoquer un biscuit de porcelaine. Pourtant, lorsque l’on s’approche pour observer de plus près ces fascinantes sculptures, on découvre qu’elles ne sont pas tant blanches qu’écrues et qu’il ne s’agit pas de céramique, mais bien de bandes de coton, pliées et repliées sur elles-mêmes des centaines, voire des milliers de fois pour donner naissance à des œuvres d’une grande force plastique. Refusée à l’École des Beaux-Arts de Nancy dans sa jeunesse, Simone Pheulpin est une artiste autodidacte, qui a développé au fil des ans une technique tout à fait personnelle et inédite, à la frontière de l’art textile et de la sculpture. Avec patience et minutie, elle se laisse guider par la matière, sans aucun dessin préparatoire. L’apparente simplicité des moyens mis en œuvre – plier et comprimer le tissu – contraste avec la complexité du monde onirique déployé par l’artiste. C.J.
Jusqu’au 16 janvier 2022 au Musée des Arts Décoratifs de Paris.
À retrouver également dans le dernier numéro de L’Objet d’Art, actuellement en kiosque.
 
 
LA RÉDACTION VOUS RECOMMANDE
 
Vue de l’exposition
 
 
Vue de l’exposition "La part de l'ombre. Sculptures du sud-ouest du Congo".
© musée du quai Branly – Jacques Chirac, photo Léo Delafontaine
 
 
Statuaire en bois du Congo
Cette exposition dresse, en 160 œuvres datées dans leur grande majorité de 1875 à 1950, un panorama des arts traditionnels du sud-ouest congolais (provinces actuelles du Kwango, du Kwilu, du Mai-Ndombe et de Kinshasa). Il y est inévitablement question des masques liés au rite initiatique du mukanda (destiné aux jeunes garçons) mais aussi d’une production plus méconnue, celle de la statuaire en bois. Ces sculptures, dont beaucoup peuvent être considérées comme des fétiches, c’est-à-dire des objets dotés, par le biais de rites précis, de certains pouvoirs, appartenaient à des chefs de tribus ou relevaient de cultes plus familiaux (pour s’assurer une bonne chasse, guérir un malade, repousser la sorcellerie…). Des armes, des outils et des objets (bijoux, appui-nuques, sièges…) aux caractéristiques iconographiques similaires complètent le parcours. S.D.-G.
À voir jusqu’au 10 avril au musée du quai Branly – Jacques Chirac.
 
George Catlin (1796-1872), Portrait de Ee-ah-sa-pa (La Roche Noire), chef des Nee-Cow-e-je, bande de la tribu des Sioux, 1845
 
La fabrique de l’« Indien d’Amérique »
 
Difficile d’évoquer les « Indiens d’Amérique » sans penser immédiatement calumet de la paix et tipi, tomahawk et bison, coiffes, plumes et scalp. S’incarnant dans la figure du Sioux, cette image stéréotypée forgée de longue date est confrontée au musée des Confluences de Lyon à la réalité et à la pluralité du quotidien des Indiens, grâce à une large sélection de peintures, dessins et sculptures, récits de voyages, extraits de films et bandes dessinées. O.P.-M.
Jusqu’au 28 août 2022 au musée des Confluences de Lyon.
 
George Catlin (1796-1872), Portrait de Ee-ah-sa-pa (La Roche Noire), chef des Nee-Cow-e-je, bande de la tribu des Sioux, 1845.
Huile sur toile, 81 x 65 cm. Paris, musée du quai Branly – Jacques Chirac (dépôt du musée du Louvre).
Photo service de presse. © Patrick Gries, Bruno Descoings
 
 
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NOMINATION
 
Annick Lemoine prend la tête du Petit Palais.
 
Annick Lemoine prend la tête du Petit Palais
 
Directrice depuis 2018 du musée Cognacq-Jay, Annick Lemoine vient d’être nommée à la direction du Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, succédant ainsi à Christophe Leribault. Conservatrice en chef du patrimoine de la Ville de Paris, docteur en histoire de l’art, spécialiste de la peinture européenne des XVIIe et XVIIIe siècles, elle a également été directrice scientifique du Festival de l’Histoire de l’art de 2015 à 2018. Elle a par ailleurs assuré le commissariat de plusieurs expositions d’envergure, telles « Les bas-fonds du baroque. La Rome du vice et de la misère » (Petit Palais, 2015), « Valentin de Boulogne. Réinventer Caravage » (musée du Louvre puis Metropolitan Museum of Art, 2017) ou « Nicolas Régnier. L'homme libre » au musée d'Arts de Nantes (2017-2018), artiste auquel elle a consacré sa thèse. F.L.-C.
 
Annick Lemoine. © Marc Riou
 
 
DU CÔTÉ DES PRIX
 
La Fondation Taylor à Paris
 
La Fondation Taylor soutient les artistes
 
Jusqu’au 29 janvier prochain, la Fondation Taylor expose dans sa maison-atelier parisienne les œuvres des 51 artistes qu’elle a primés en 2020 et 2021 dans les catégories peinture, sculpture, gravure et dessin. En ces temps difficiles, l’institution née il y a 175 ans réaffirme son rôle de soutien financier à la création artistique contemporaine. Ces deux dernières années, ce sont ainsi pas moins de 250 000 € qui ont été remis aux artistes, sous la forme de dotations allant de 1 000 à 20 000 €. F.L.-C.
 
La Fondation Taylor à Paris. © DR
 
 
EN KIOSQUE
 
DOSSIERS D'HISTOIRE N°119 - LA FRANC-MAÇONNERIE
 
 
 
Cette newsletter a été élaborée par la rédaction de L'Objet d'Art, avec la participation des rédactions de Dossier de l'Art, Art & Métiers du Livre et Art de l'Enluminure.
Ont collaboré : Stéphanie Durand-Gallet, Camille Jolin, Florie Lafond-Cornette
et Olivier Paze-Mazzi.
 
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