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Un éblouissant Chardin proposé aux enchères

Les Mardis de L'Objet d'Art - la newsletter d'actualité hebdomadaire

 MARCHÉ DE L'ART
 
Jean-Baptiste Siméon Chardin (1699-1779), Le panier de fraises des bois, vers 1761.
 
 
Jean-Baptiste Siméon Chardin (1699-1779), Le panier de fraises des bois, vers 1761. Huile sur toile, 38 x 46 cm.
Estimé : 12/15 millions d’euros. Vente Paris, Artcurial, le 23 mars 2022 à 18h. © Artcurial
 
 
Un éblouissant Chardin proposé aux enchères
C’est incontestablement un chef-d’œuvre de l’art français qu’Artcurial soumettra le 23 mars au feu des enchères. Présentée pour la première fois par Chardin au Salon de 1761 dans l’indifférence générale, cette composition simple mais savamment équilibrée resta dans l’ombre jusqu’en 1862, date à laquelle elle retint l’attention du critique d’art Charles Blanc : « Un panier de fraises, un verre de cristal à demi plein d’eau où chatoient les reflets vermeils d’une belle pêche placée près de deux œillets blancs et de quelques cerises… il ne lui en fallait pas davantage pour faire un morceau exquis ». Acquise au XIXe siècle par François-André Marcille ou par son fils Eudoxe, dans la descendance desquels elle se trouve toujours aujourd’hui, la toile demeura longtemps dans le secret de leur collection avant que Pierre Rosenberg ne la remette en lumière à l’occasion de la rétrospective que le Grand Palais dédia à Chardin en 1979. Dès lors, cette pyramide gourmande ne cessera plus de voyager, passant même, de l’aveu de sa propriétaire, plus de temps entre les mains d’Air France que sur ses murs ! Véritable ambassadeur de l’art français dans le monde entier, ce morceau de bravoure jamais restauré devrait affoler les enchères : il est estimé entre 12 et 15 millions d’eurosO.P.-M.
Vente Paris, Artcurial, le 23 mars 2022 à 18h. Plus d’informations ici.
 
 
 DU CÔTÉ DES MUSÉES
 
Nicolas Poussin (1594-1665), Le Christ au jardin des Oliviers, vers 1626-1627.
 
Un Poussin pour le Metropolitan Museum
 
En prêt au musée new-yorkais, un tableau de Nicolas Poussin (1594-1665) représentant le Christ au jardin des Oliviers, vraisemblablement peint pour le célèbre mécène romain de l’artiste, Cassiano dal Pozzo, vient d’intégrer ses collections (ce qui porte le nombre de peintures de l’artiste à sept). Il a été offert par Jon Landau, producteur de Bruce Springsteen et insigne collectionneur de peintures anciennes et son épouse Barbara. Cette rare peinture sur cuivre a figuré dans l’exposition « Poussin et Dieu » organisée au Louvre sous le commissariat de Nicolas Milovanovic (2015). Elle y figurait au côté d’une autre composition sur le même thème, conservée au J. Paul Getty Museum de Los Angeles. N.d’A.
 
Nicolas Poussin (1594-1665), Le Christ au jardin des Oliviers, vers 1626-1627. Huile sur cuivre, 62 x 49 cm. New York, The Metropolitan Museum of Art, gift of Jon and Barbara Landau in honor of Keith Christiansen. © courtesy of the Metropolitan Museum of Art
 
 
 LA RÉDACTION VOUS RECOMMANDE
 
Joueurs et querelleurs, fresque de l’église Saint-Denis, Pontigné (Maine-et-Loire), 1re moitié du XIIIe siècle
 
 
Joueurs et querelleurs, fresque de l’église Saint-Denis, Pontigné (Maine-et-Loire), 1re moitié du XIIIe siècle. © DR
 
 
Être jeune au Moyen Âge
Contrairement aux idées reçues, des milliers de textes et d’images attestent de l’affection que les parents portent à leurs enfants au Moyen Âge. Sur les conseils des apothicaires, on brûle sous leur lit des plantes médicinales, fougères ou armoise, afin de les rendre « gais et beaux ». S’ils ont la chance de survivre aux fièvres et aux famines dues aux aléas climatiques et atteignent l’âge de raison, plusieurs options s’offrent à eux : les filles apprennent les bonnes manières en vue de leur mariage tandis que les garçons entrent en apprentissage auprès d’un artisan ou d’un boutiquier. Les jeunes nobles reçoivent, quant à eux, une éducation quasi militaire qui s’achève, entre 16 et 20 ans, par la cérémonie de l’adoubement. Tout cela ne va pas sans quelques débordements, notamment de la part des jeunes hommes, impatients de s’établir. On tente alors de limiter leurs excès en créant des fraternités où ils apprennent à respecter les règles de vie en société car, comme dit le proverbe, « Jamais la jeunesse et la raison n’ont fait bon ménage » ! S.D.-G.
À voir jusqu’au 29 mai 2022 à la Tour Jean sans Peur à Paris.
 
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 DU CÔTÉ DES GALERIES
 
Albert-Ernest Carrier-Belleuse, Jeune Femme au bonnet et au corsage fleuris,
 
Carrier-Belleuse en majesté à la galerie Tourbillon
 
Jean-François Bourriaud, directeur de la galerie Tourbillon, rend hommage à Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887), un sculpteur qu’il affectionne tout particulièrement et sur lequel il travaille depuis de nombreuses années. Un florilège d’une trentaine d’œuvres de marbre, de bronze et de terre cuite, témoigne de la virtuosité du ciseau de l’un des artistes les plus en vue du Second Empire avec Jean-Baptiste Carpeaux. Encensé de son vivant, Carrier-Belleuse qui fut le maître de Rodin tomba un temps dans l’oubli après sa mort. On remarquera dans l’exposition, parmi d’autres séduisantes effigies féminines, le buste de la délicate Jeune Femme au bonnet et au corsage fleuris, dont le visage rappelle celui de Marguerite Bellanger, maîtresse de Napoléon III et modèle fétiche de l’artiste. N.d'A.
Jusqu’au 18 février 2022 à la galerie Tourbillon, 15 rue Drouot, 75009 Paris.
 
Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887), Jeune Femme au bonnet et au corsage fleuris, signé « A. Carrier », vers 1860.
Buste en terre cuite, piédouche en bois noirci. Hauteur totale 78,5 cm. © DR
 
 
 DU CÔTÉ DES ENFANTS
 
Couverture du livre Renoir imagier, par Grégoire Solotareff, édité par L'École des loisirs
 
Un imagier Renoir
 
Dès demain, paraîtra en librairie un nouvel imagier pour les enfants à partir de 6 ans, entièrement construit autour de l’œuvre d’Auguste Renoir. Fidèle au principe « 1 mot = 1 image », ce petit ouvrage au format carré édité par L’École des loisirs invite le jeune lecteur à observer des détails de portraits et de paysages typiques de la peinture de Renoir. L’auteur, Grégoire Solotareff, qu’on ne présente plus désormais, a déjà livré un premier opus il y a deux ans, qui était consacré à Pablo Picasso (toujours disponible). Une jolie manière d’enrichir le vocabulaire et l’imaginaire des enfants, et d’apprivoiser l’art… tout en douceur. F.L.-C.
En librairie le 26 janvier 2022. À partir de 6 ans, 84 pages, 13,50 €.
 
VIENT DE PARAÎTRE
 
LE PETIT LÉONARD N°276 - CARAVAGE
 
 

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