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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La poésie

Une question tous les matins, une réponse par jour. Un jour, une vie. Trouver ce qui sauve une journée, et ce qui, à la longue, sauve une vie. »

GOLSHIFTEH FARAHANI
Marraine de L’Éphémère
 
 
 
Golshifteh Farahani pour Le Printemps des Poètes © Agence Adequat

« Tu ne peux rien tenir dans la main et te persuader que tu l’as pour toujours. Cela fuira inévitablement, s’évaporera, coulera. Tu ouvres ta main et tu n’y trouves rien, rien. À quatorze ans, j’ai compris ça. Depuis ce moment-là, je veux être comme cette chose dans la main, insaisissable, volatile et n’appartenant à personne. »

 
 
 

    En relisant ces mots de Golshifteh Farahani, suscités par Nahal Tajadod dans le roman qu’elle lui consacra il y a tout juste dix ans, je ne doute pas un seul instant qu’il n’y ait au monde femme plus accordée à L’Éphémère. Celle qui commença au cinéma si jeune, à cet âge de l’adolescence où l’insouciance est censée triompher, en sait plus long que nous sur la destinée, les années de guerre, l’acide que l’on jette sur la beauté des jeunes filles en république islamique, la fougue des cheveux que l’on rase ou dissimule, la mort, le succès international, l’exil, les amours contrariées mais aussi la poésie.

 

    Il y a ceux qui l’ont aimée dans Shirin d’Abbas Kiarostami, ceux dans Body of lies de Ridley Scott, ceux dans Poulet aux prunes de Marjane Satrapi, ceux dans Syngue Sabour d’Atiq Rahimi, ceux dans Les deux amis de Louis Garrel, ceux dans Paterson de Jim Jarmusch. La liste est longue, de The Pear tree à VTC en passant par Les filles du soleil ou Pirates des Caraïbes en compagnie de Johnny Depp.

 

    Persan, français, anglais, quelle que soit la langue dans laquelle Golshifteh Farahani s’exprime, toujours cette même ardeur, cette même urgence à vivre, ce même irrésistible regard noir. Et la chance à ses côtés de célébrer l’équinoxe de mars à même la nouvelle année – inédit Norouz qui délivre à jamais des ténèbres pour un 24e Printemps des Poètes résolument tourné vers la lumière.

 
 

Sophie Nauleau 

Citation extraite de Elle joue de Nahal Tajadod, Albin Michel, 2012

 
 
 
 

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Pina Bausch © Wilfried Krüge

 
 
 
 

…como el musguito en la piedra, ay si, si, si…

Pina Bausch, Tanztheater Wuppertal, 2009 / Clémentine Deluy © Laurent Philippe

 
 
 
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La citation en objet est empruntée à Zéno Bianu.

Le battement du monde, Lettres Vives, 2002.

 

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