Par laura VANEL-COYTTE Catégories : CE QUE J'AI LU,VU (et aimé), CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Des bibliothèques, J'ai aimé, J'ai lu, Le Musée du Luxembourg(Paris 6e), Les médiathèques de Saint-Etienne

2022 05/10

J'ai aimé le catalogue de L'exposition Pionnières au Musée du Luxembourg(médiathèque de la cité du design)

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Cette exposition met en avant le rôle primordial de ces femmes "nouvelles", nées à la fin du XIXe ou au tout début du XXe siècle, qui furent les premières à être reconnues comme des artistes, posséder un atelier, une galerie ou une maison d'édition, diriger des ateliers dans des écoles d’art, représenter des corps nus, qu’ils soient masculins ou féminins. Tarif : plein 13€, réduit* 9€ (+1.50€ de frais en ligne) Inclus dans le Pass Sésame Escales Réserver   En savoir plus

Autour de l'exposition Conférences, débats, visites à thème... En compagnie de comédiens, chanteurs, journalistes, historiens de l'art, partez à la rencontre des "Pionnières" du Paris artistique des Années folles. Consulter l'agenda

Pionnières... ... d'un nouveau style Tamara de Lempicka est l’icône glamour des années 1920, la garçonne, la nouvelle Ève, la pionnière du star system, connue, demandée et riche grâce au succès de ses peintures.

... de la modernité Modèle, puis peintre accomplie, Suzanne Valadon se démarque en représentant des corps nus, tant masculins que féminins. Elle montre la femme émancipée de l’entre-deux-guerres. Sa vie et son corps, dont elle est la première à revendiquer l’entière propriété, sont les outils d’un art, et ceux d’un travail qu’elle réinvente complètement.

... d'un autre regard Audacieuse, bravant les conventions, Romaine Brooks participe à la redéfinition du rôle des femmes dans la vie moderne. Exemple de peintre résistante aux normes de genre, elle réinvente le portrait féminin en l’éloignant des codes traditionnels et de l’image de la femme fatale.

... de la diversité Elle vient à Paris du Brésil pour apprendre le langage de la modernité, elle s’appelle Tarsila do Amaral. Ses tableaux sont colorés et flamboyants, comme sa vie, passée entre deux continents. Cultivée et cosmopolite, elle invente le nouveau style artistique brésilien qui se nourrit de la tradition autochtone de son pays et de l’effervescence du Paris des Années folles.

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Visuels : © Rmn-Grand Palais 2022 / 1 : Tamara de Lempicka, Suzy Solidor (détail), 1935, Ville de Cagnes-sur-Mer, Château-musée Grimaldi © Tamara de Lempicka Estate, LLC - Adagp, Paris, 2022 - photo François Fernandez / 2 : Tamara de Lempicka, Les deux amies ou Perspective, 1923 © Tamara de Lempicka Estate, LLC - Adagp, Paris, 2021 - photo Association des Amis du Petit Palais, Genève - Studio Monique Bernaz, Genève / 3 : Tamara de Lempicka, Mère et son enfant (détail), 1931, Huile sur bois, Beauvais, MUDO – musée de l’Oise © Tamara de Lempicka Estate, LLC - Adagp, Paris, 2022 - photo Rmn-Grand Palais, Thierry Ollivier / 4 : Suzanne Valadon, Femme aux bas blancs (détail), 1924, Huile sur toile, Nancy, Musée des Beaux-arts de Nancy © Nancy, musée des Beaux-Arts, photo G. Mangin / 5 : Brooks, Au bord de la mer (détail), 1912, Huile sur toile, Blérancourt, Musée franco- américain du château de Blérancourt © The Romaine Brooks Estate # Pascal Alcan Legrand - photo Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. Rmn-Grand Palais, Gérard Blot / 6 : Tarsila Do Amaral, La famille (détail), 1925, Huile sur toile, Madrid, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia © Tarsila do Amaral Licenciamentos - photo Photographic Archives Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid / Design : Fabrice Urviez - laika-design.fr