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  • Sharon Stone porte une chemise Gap

    Home LIFESTYLE LifeStyle
      • Par Chloé Glachant
      • Mis à jourle 09/08/2013 à 12:48
      • Publiéle 08/08/2013 à 15:44

    Elle arrive au bras de son nouveau mari, le magnat de la presse Phil Bronstein, vêtue d'une jupe en soie lavande Vera Wang et d'une chemise blanche largement déboutonnée… de chez Gap. Signe des temps, la hardiesse vestimentaire de Sharon Stone agite les médias au lendemain de cette 70e édition des Oscars. Comme si mixer haute couture et mode bon marché était aussi osé que ne pas porter de culotte pour la scène d'interrogatoire de Basic Instinct. La photo fait le tour de la presse mondiale et ce choix audacieux excite l'imagination.

    http://www.lefigaro.fr/lifestyle/2013/08/08/30001-20130808ARTFIG00335-sharon-stone-porte-une-chemise-gap.php

  • Catégories : Balades

    Beineix, l'énergie du rêve

    Home CULTURE Arts Expositions
    Chaque pièce de cette exposition est un décor, un climat intérieur. Ci-dessus, la cuisine <i>de </i> <i>37,2° degrés le matin.</i>

    Chaque pièce de cette exposition est un décor, un climat intérieur. Ci-dessus, la cuisine de 37,2° degrés le matin. Crédits photo : Philippe Fuzeau/M-A30Musée des Années Trente de Boulogne-Billancourt

    Le metteur en scène de Diva ou de La Lune dans le caniveau, cinéaste, plasticien, poète, s'expose jusqu'au 29 septembre au musée des Années Trente de Boulogne-Billancourt. Anthologie de films , de tableaux, de décors, une balade attrayante à faire dans son univers, en ces mois d'été.,

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  • Nous avons aimé hier soir au cinéma:"Les Salauds" : Claire Denis ne fait rien pour se faire aimer

    LE MONDE | 06.08.2013 à 08h32 • Mis à jour le 06.08.2013 à 14h40 | Par Franck Nouchi

     
     
  • Actu

    Corse : l'accès à la propriété bientôt limité ?

    Corse[...]un des ténors de la classe politique corse[...]Dans un entretien accordé mercredi au quotidien local Corse-Matin , Paul Giacobbi, président du conseil exécutif de Corse (organe exécutif de la Collectivité territoriale de Corse)[...]un terrain en Corse aussi aisément qu'une tablette de chocolat sur le ...

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  • L'opposition tunisienne pousse Ennahda à ouvrir le dialogue

    L'opposition tunisienne pousse Ennahda à ouvrir le dialogue

    EN IMAGES - Le pouvoir a accepté la suspension des travaux de l'Assemblée constituante, au lendemain du rassemblement de dizaines de milliers de Tunisiens demandant sa dissolution et la démission du gouvernement dirigé par le parti islamiste Ennahda.

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  • Pourquoi le Yémen fait-il si peur à l'Occident ?

    Home ACTUALITE International
    Un policier inspecte un véhicule à l'entrée de l'aéroport de Sanaa, le 7 août.

    Un policier inspecte un véhicule à l'entrée de l'aéroport de Sanaa, le 7 août. Crédits photo : MOHAMMED HUWAIS/AFP

    Le Yémen, pays pauvre au sud de la péninsule arabique, fait figure pour l'Occident de maillon faible du monde arabe. Profondément divisé et doté d'un gouvernement faible, il offre à al-Qaida une base arrière de choix.

    Le Yémen est le maillon faible qui hante le monde arabe. Au sud de la péninsule arabique, ce pays rude et pauvre de 24 millions d'habitants, à cheval sur la Mer rouge et l'Océan indien, vit depuis quelques années en danger d'éclatement. Ses divisions endémiques, ainsi que la faiblesse de son gouvernement central, en ont fait une terre d'accueil pour al-Qaida. Chassés militairement d'Arabie saoudite, les terroristes de la nébuleuse djihadiste se sont repliés au Yémen, où ils ont annoncé en 2009 leur fusion avec la branche locale pour former al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA.) Une manière de retourner aux sources, puisque le fondateur d'al-Qaida, le Saoudien Oussama Ben Laden, était le fils d'un immigré de l'Hadramaout, la région la plus pauvre du Yémen. C'est aussi au Yémen, dans le port d'Aden, qu'al-Qaida avait mené une attaque suicide contre le navire de guerre américain USS Cole, tuant 17 marins.

    «Succursale» la plus agressive d'al-Qaida

    AQPA est considérée comme la «succursale» la plus agressive d'al-Qaida ; c'est elle qui a été à l'origine de récentes tentatives d'attentats potentiellement dramatiques. En 2009, un de ses kamikazes a réussi à se faire exploser tout près du prince saoudien Mohammed Bin Nayef, chargé du contre-terrorisme. Le prince en a réchappé de justesse. La même année, un jeune Nigérian envoyé par AQPA a embarqué sur un vol Amsterdam-Détroit avec un explosif caché dans ses sous-vêtements. Il a été maîtrisé au moment où il tentait d'allumer le dispositif.

    En 2010, AQPA a placé sur plusieurs vols à destination des États-Unis des bombes cachées dans des cartouches d'imprimantes. Le complot a échoué de justesse, grâce à l'information donnée à la dernière minute par une «taupe» au sein du mouvement. Les autorités américaines, inquiètes de voir de nouveaux essais réussir, ont inauguré au Yémen la tactique de l'exécution par avion sans pilotes. Les frappes se sont intensifiées au fil des années. En janvier, un drone a éliminé le numéro deux d'AQPA, le Saoudien Saïd al-Chehrilmi. Depuis le 28 juillet, au moins vingt militants ont été tués de cette manière. Mercredi, un nouveau missile lancé d'un avion sans pilote américain a tué six militants dans le sud du pays, selon des sources officielles yéménites.

    Des frappes de drones très impopulaires

    Ces frappes, qui font régulièrement des victimes civiles, sont très impopulaires chez une population déjà opposée à la politique américaine dans la région. Mais le gouvernement de Sanaa n'en continue pas moins de coopérer, soucieux de ne pas se retrouver sur la liste des pays sanctionnés par les Américains. Washington s'inquiète néanmoins de la fragilité de son allié. Les États-Unis ont pesé de tout leur poids pour assurer au Yémen, touché lui aussi par le Printemps arabe, une transition pacifique. Ce qui a raté en Syrie a réussi à Sanaa. Constesté par une rébellion de tout le pays en 2011, le président autocrate Ali Abdullah Saleh a finalement accepté de quitter le pouvoir, à la suite d'une médiation du Conseil de sécurité de l'ONU et du Conseil de coopération des États du Golfe, club d'Etats amis des Américains.

    Un gouvernement d'union nationale a été formé, une nouvelle constitution doit être rédigée, et des élections sont prévues en 2014. Mais le président Saleh reste influent à travers son parti. Et les divisions restent profondes malgré l'unité temporaire. Au nord, les «Houthistes» rébellion armée qui a mené une guerre sanglante contre le pouvoir depuis 2004, restent sur le pied de guerre ; issus de la communauté zayidite, une branche du chiisme dont les imams ont gouverné le Yémen jusqu'en 1962, ils sont eux aussi taxés de «terrorisme» par le pouvoir, et haïs des tribus sunnites entretenues par l'Arabie saoudite. Al-Qaida, profondément anti-chiite, trouve là aussi un terreau fertile.

    Au sud, les velléités séparatistes n'ont pas disparu. Dirigé par un gouvernement marxiste après le départ de son colonisateur britannique, le sud ne se s'est unifié au nord qu'en 1990. Une tentative de sécession en 1994 a entraîné une guerre civile sanglante. Ces dernières années, les manifestations indépendantistes ont recommencé.

    À tous ces différents Yémen, il faut ajouter celui des «jeunes révolutionnaires» qui, comme en Égypte, ont commencé la contestation anti-Saleh, en oubliant parfois leurs différences tribales et politiques. Eux aussi demandent à être représentés. Aujourd'hui, ils peuvent avoir l'impression que la victoire leur été volée par les partis traditionnels. Un ingrédient de plus dans un cocktail toujours explosif.

     
  • Conjoncture : mieux que si c'était pire !

    | Réactions (13)

    Pour changer l’avenir, faut-il mentir sur le présent ? Le tube de l’été 2013 semble s’appeler « la reprise ». L’air est entonné à Washington, Londres, même à Madrid et Athènes. À Paris, François Hollande le fredonne depuis le 14 juillet. « Quelque chose se passe », a-t-il encore chantonné mardi. On a beau écouter, on a beaucoup de mal à se laisser bercer par pareil optimisme.

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  • Conjoncture : mieux que si c'était pire !

    | Réactions (13)

    Pour changer l’avenir, faut-il mentir sur le présent ? Le tube de l’été 2013 semble s’appeler « la reprise ». L’air est entonné à Washington, Londres, même à Madrid et Athènes. À Paris, François Hollande le fredonne depuis le 14 juillet. « Quelque chose se passe », a-t-il encore chantonné mardi. On a beau écouter, on a beaucoup de mal à se laisser bercer par pareil optimisme.

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  • L'art contemporain bat la campagne du Tarn-et-Garonne

    Home CULTURE Arts Expositions
    <i>Le bois de Sharewood</i> de Matali Crasset exposé à La Cuisine, le centre d'art et de design de Nègrepelisse, dans le Tarn-et-Garonne.

    Le bois de Sharewood de Matali Crasset exposé à La Cuisine, le centre d'art et de design de Nègrepelisse, dans le Tarn-et-Garonne. Crédits photo : Yohann Gozard/La Cuisine/Yohann Gozard © 2013 - www.y

    La petite ville de Nègrepelisse inaugurera dans quelques mois un centre consacré à la création actuelle. Un défi pour cette cité de 5000 habitants.

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  • Dustin Hoffman guéri d'un cancer

    Home CULTURE Cinéma
      • Par Marie Turcan
      • Mis à jourle 07/08/2013 à 17:09
      • Publiéle 07/08/2013 à 08:47
    Dustin Hoffman a gagné 2 oscars et 5 Golden Globes au cours de sa carrière

    Dustin Hoffman a gagné 2 oscars et 5 Golden Globes au cours de sa carrière Crédits photo : Shizuo Kambayashi/ASSOCIATED PRESS

    La maladie de l'acteur a été traitée dans le plus grand secret. Il serait à présent «chirurgicalement guéri» et en «bonne santé».

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  • Grenier Picasso: le CNEA assigne en référé la Chambre des huissiers

    Home CULTURE Arts Expositions
    Picasso a peint <i>Guernica</i> dans ce grenier situé au 7, rue des Grands-Augustins. (Crédits photo: CNEA)

    Picasso a peint Guernica dans ce grenier situé au 7, rue des Grands-Augustins. (Crédits photo: CNEA)

    Sommé de quitter le lieu où Guernica a été peint, le Comité National pour l'Éducation Artistique riposte et assigne la Chambre des huissiers de Paris à comparaître à l'audience des référés de la Cour d'Appel de Paris, le 17 septembre prochain.

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  • Paloma Picasso porte une robe Chloé

    Home LIFESTYLE LifeStyle
      • Par François Simon
      • Mis à jourle 07/08/2013 à 18:59
      • Publiéle 07/08/2013 à 16:37

    Paloma Picasso a 24 ans. Dans son regard, un résumé des années 1970: le glamour, la gloire dynastique et cette morgue cinglante. L'érotisme rituel. Cheveux mouillés et plaqués, bouche brillante, mains puissantes (ô combien) sur la hanche. Comme son père, elle possède l'art de la pose. Paloma a dû être photographiée des milliers de fois. Elle ne surjoue même pas et délivre dans sa nudité ce mépris enthousiasmant. Il va de soi. «Une bêcheuse», réagit avec dépit cette éditrice internationale. «Nous étions ensemble à l'École alsacienne!» sursaute un créateur de mode alors que l'historien de la mode américain, Cameron Silver, s'étrangle presque d'admiration: «Quel chic, soupire-t-il dans les salons du Bristol, à Paris. Quel naturel! C'est l'icône, par excellence. Ce qui me frappe, c'est cette puissance athlétique, elle aurait pu faire la couverture du magazine Sports Illustrated

    http://www.lefigaro.fr/lifestyle/2013/08/07/30001-20130807ARTFIG00359-paloma-picasso-5juillet-1973-saint-tropez-porte-une-robe-chloe.php

  • Romain Gary et Jean Seberg: deux vagabonds en quête du bonheur

    Home CULTURE Cinéma
      • Par Eric Neuhoff
      • Mis à jourle 08/08/2013 à 14:21
      • Publiéle 07/08/2013 à 16:36

    En tee-shirt blanc, elle vendait le New York Herald Tribune sur les Champs-Élysées. Son délicieux accent résonnait sur les trottoirs. À la fin, elle dénonçait Belmondo à la police. C'était À bout de souffleet la face du septième art en fut, paraît-il, changée. Avant, Jean Seberg avait été Jeanne d'Arc et la Cécile de Bonjour tristesse . Otto Preminger l'avait traumatisée, avec ses manières prussiennes. Elle en conçut un dégoût profond pour les studios. C'est une petite Américaine du Middle West. La Nouvelle Vague en fit son icône. Le film de Godard n'était pas encore sorti quand, en 1960, son mari, l'avocat François Moreuil, l'emmena chez le consul général de France à Los Angeles. Ce fut une erreur

    http://www.lefigaro.fr/cinema/2013/08/07/03002-20130807ARTFIG00358-romain-gary-et-jean-seberg-deux-vagabonds-en-quete-du-bonheur.php

  • L'Asahi va sur Internet à reculons

    Home MON FIGARO Mon Figaro
      • Par Régis Arnaud
      • Mis à jourle 07/08/2013 à 18:15
      • Publiéle 07/08/2013 à 17:28

    «Nous refusons de vous renvoyer nos réponses à vos questions par e-mail. Nous les renverrons par fax, et à défaut par courrier»: ainsi l'Asahi Shimbun, deuxième plus grand quotidien du monde, réagit-il à une demande d'interview sur sa présence sur Internet! Une première indication de son appétence pour l'ère du numérique. Cette institution est née avec la modernité japonaise en 1879, mais elle n'est pas enthousiaste au «monde qui vient». L'un des grands moments de Visions orientales, d'Albert Londres, est son séjour au Japon, en particulier sa visite au quotidien Asahi en 1922: «Huit éditions, dit le directeur. Huit cent mille numéros et à douze pages!», se vante son patron au milieu d'une immense rédaction, où les typographes jonglent avec 3050 caractères chinois.

    http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/08/07/10001-20130807ARTFIG00375-l-asahi-va-sur-internet-a-reculons.php

  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Le paysage, Venise

    J'ai fini hier soir:"J.M.W. Turner : les paysages absolus"(Mon père me l'a offert pour mon anniversaire

    Trop souvent présentés en France avant tout comme les précurseurs de limpressionnisme, Turner et son ¿uvre sont ici replacés dans le riche contexte historique au sein duquel ils sont apparus. Les trois grandes parties de louvrage font ressortir limportance des idées scientifiques et philosophiques qui, en Grande-Bretagne, ont présidé à lémergence dune école nationale de peinture dont Turner est le fer de lance et son ¿uvre lapogée. Lauteur souligne la façon dont lartiste a mis en ¿uvre une approche empirique de la nature ...

    http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/ogee-frederic/j-m-w-turner-les-paysages-absolus,25505655.aspx

    Précédente publication:

    24/06/2013 16:12

  • Eugène Atget

    Eugène Atget
    Au Griffon, 39 quai de l'Horloge
     
    Tirage entre 1902 et 1913 d'après négatif de 1902
    Photographie positive sur papier albuminé, d'après négatif sur verre au gélatino-bromure.
    Épreuve : 21,8 x 17,1 cm

     
     
     
    © Bibliothèque nationale de France, Estampes Oa 173b réserve, petit folio, microfilm : G045762.
    Mentions manuscrites au dos : numéro de négatif ; sur le support : titre

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  • Baudelaire solaire et clandestin

    La confrontation de la vie et de l'œuvre retrouve une jeunesse lorsqu'on s'avise qu'il n'est pas là de face-à-face mais que l'œuvre intervient, partenaire turbulent, dans le quotidien, que le vécu surgit dans l'écrit, non pour se dire, mais pour infléchir une parole qui ne soupçonne guère sa présence. Moins déroutants que déroutés, les textes des Fleurs du Mal révèlent, à travers les dérobades de l'attendu, les gauchissements de l'évidence, ces quelques faits dont le retentissement dans la sensibilité et l'imaginaire de l'auteur fut décisif. Ils sont peu nombreux, clandestins, liés - qui s'en étonnerait, - à l'enfance et au travail qu'opèrent sur elle la mémoire, la nostalgie, le rêve. Les deux premières parties de ce livre en établissent, de poème en poème, l'autorité. Mais ces énergies se concrétisent en œuvres que gouverne une poétique elle-même conduite selon les hauts et les bas de l'espérance et nourrie de choix clairement conçus. Si la bouche cruelle du poète " éparpille en l'air " cervelle, sang et chair, c'est pour qu'un " globe lumineux et frêle " prenne son essor. En un troisième temps, cet ouvrage vise à déceler par quelles voies le " plus curieux martyr de tout Paris " a pu, de ses tourments, faire si souvent un " songe d'or ".
  • Catégories : Voyage

    Baudelaire

    Jean  PrévostJean Prévost

    Baudelaire


    Présenté par Claude Pichois

    Jean Prévost prend ici Baudelaire à bras-le-corps et l'oblige à nous parler de lui. Les pages sur l'importance du voyage aux Mascareignes, sur Balzac ou Stendhal, Delacroix ou Goya, sur l'influence du physique, sur le rythme, toutes ces pages restent fortes et vives. Elles constituent à la fois une introduction à la connaissance de Baudelaire et une interprétation de son œuvre, étudiée en profondeur.
  • Catégories : Voyage

    A Pommard, un nouveau grand millésime de l'art

    Pomm'Art 2013 offre la vie de château aux artistes contemporains

     

    Dès le 19 avril, au Château de Pommard, en Bourgogne, Pomm'Art 2013 ouvre ses portes!... Une exposition d'art contemporain à déguster comme un Grand Vin.

    A la carte du millésime 2013, côtoyant Marc Chagall, Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Julien Marinetti, Richard Orlinski, Josepha, Stéphane Cipre... Les sculptures, uniques, de Paul Beckrich.

    Pomm'Art 2013, une exposition grisante

    Depuis cinq ans, maintenant, la collaboration entre les Galeries Bartoux et le Château de Pommard, domaine viticole de 20 hectares mondialement réputé, donne du corps, et un précieux bouquet, à des expositions d'art

     
     

    contemporain dont l'écrin est le château lui-même.

    Cette année encore, l'assemblage promet une visite grisante, tant dans les jardins que dans la galerie du château.

    A consommer sans modération

    Grandiose, à l'image de ce site légendaire et de la palette des créations exposées, Pomm'Art 2013 présente (et propose à la vente) des oeuvres, pour certaines monumentales, dont la notoriété rayonne sur les cinq continents.

    Dans le parc, dominent les sculptures de Josepha, d'Orlinski, de Cipre... et dans l'une des galeries du château, non loin des cimaises éclairées par des

     
     

    oeuvres de Matisse, de Miró ou de Picasso, deux pièces uniques, ciselées par Paul Beckrich à la manière d'un orfèvre, attirent tout particulièrement les regards.

    Paul Beckrich, le parcours d'une imagination libérée

    La mère de Paul Beckrich était styliste dans une maison de couture. Serait-ce là l'origines des amours de Beckrich pour la noblesse des étoffes, sculptées, qui habillent ses oeuvres d'aujourd'hui?

    Autour de ses 20 ans, tout jeune employé de banque (une voie sans issue pour ce jeune breton né, en 1955, pour être assurément artiste), Paul Beckrich a

     
     

    l'heureuse idée de suivre un stage d'émaillage et de tournage... Des heures, précieuses, qui l'incitent à vite quitter la banque pour l'artisanat et les marchés, où il propose, avec bonheur, ses émaux, ses coupes, ses vases et poteries!

    Bientôt, ses premiers personnages voient le jour, modelés dans la terre, le grés. Enseignant, aussi, dans les centres culturels, Paul Beckrich est sélectionné, en 1987, pour un concours qui le conduit au Japon.

    Le thème du concours est "le vent", et dans ce sujet, pourtant imposé, Beckrich puise un nouveau souffle, une bouffée de liberté créatrice.

    Pour la première fois, ses personnages apparaissent vêtus de légers voiles, qui sont comme tissés dans la céramique. Parcourues par la magie du

     
     

    mouvement, ces créations laissent entrevoir les premiers élans du sculpteur pour une oeuvre qui s'impose par son art de la posture.

    La rencontre avec le succès, scellée dans le bronze

    Hostile à tout système qui risquerait de l'enfermer, à terme, dans des créations répétitives, le sculpteur s'éloigne de la céramique, de la terre, dont il pense avoir fait le tour. Il "s'attaque" à la majesté du bronze, avec, pour allié, le célèbre Atelier de fonderie Delval.

    En osmose avec la fonderie, Paul Beckrich se lance à la conquête de patines inexplorées, claires ou foncées, aborde des camaïeux, inédits, de prunes, de bleus, de verts, décline les oppositions de matières, depuis le

     
     

    polissage jusqu'aux incrustations d'or ou d'argent.

    Remarqués, dans la fonderie Delval, par Robert et Jean Guy Bartoux, les premiers bronzes de Paul Beckrich marquent les débuts de la lumineuse collaboration entre l'artiste et les Galeries Bartoux.

    Au château de Pommard, les deux sculptures en bronze de Paul Beckrich, incrustées de pierres précieuses, flamboient comme des joyaux. Elles témoignent de la singularité du talent de l'artiste.

    Paul Beckrich, ce joyau du mouvement, de la vie

    Bien que figées dans l'éternité, les oeuvres de Paul Beckrich sont portées par

     
     

    la grâce du mouvement. Elles semblent toujours prêtes à s'élancer dans la vie, dans l'action avec noblesse et fière allure.

    Glorieux personnages des contrées du soleil levant ou d'Afrique, princes ou guerriers en tenue d'apparats, sultans sertis de mille et une nuances ... L'inspiration de Paul Beckrich voyage dans les cultures lointaines, invite à s'abreuver aux sources de couleurs luxuriantes. Ses sculptures sont autant d'instantanés oniriques, où l'esprit et les sens vibrent dans de sensuelles correspondances.

    Qui pourrait demeurer insensible (on n'ose dire... "de marbre"!) devant ces bronzes, chatoyants, qui donnent à voir l'âme de personnages

     
     

    millénaires, infiniment présents !?

    Pomm'Art 2013 ouvre ses portes, au coeur du Château de Pommard, dès le 19 avril 2013 et accueille les visiteurs tous les jours, de 10 heures à 18 heures (entrée 21 euros comprenant visite, dégustation commentée et accès exposition - gratuit pour les moins de 16 ans).

    L'exposition prendra fin bien après les vendanges... le 30 novembre 2013.

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  • VAN GOGH à Arles et Saint-Rémy

    Vincent Van Gogh Tableaux et œuvres Biographie Van Gogh à Arles

    Van Gogh à Paris Van Gogh à Saint-Rémy Van Gogh à Auvers sur Oise

    A Arles et à Saint-rémy de Provence, Vincent Van Gogh ira chercher le soleil de la provence. Il y rencontra une certaine hostilité et eut de la peine à y trouver des modèles.

     

    Van Gogh, possédé de la passion de peindre en couleurs franches et dans la clarté, s'est livré à Paris à l'étude des coloristes. Il a accompli sur lui-même le travail voulu, pour réaliser le passage de la peinture noire à la peinture claire. Mais quand il entre dans une voie, il s'y engage à fond. Aussi, pour obtenir des œuvres aussi éclatantes que possible, il ira peindre dans un pays où l'éclat du soleil lui permettra de porter à leur suprême puissance les couleurs de sa palette.

    Il est passé des Pays-Bas à Paris. Il y trouve déjà plus de lumière, mais elle est toujours insuffisante. Il lui faut encore s'avancer vers le soleil. Dans les dispositions où il se maintient, rêvant du Japon qu'il s'est représenté comme le pays de la couleur, de la lumière, de la beauté par excellence, il s'y fût sans doute rendu, si ses ressources le lui eussent permis. Mais il vit dans la gêne. Il dépend de son frère Théodore, il ne subsiste que des secours qu'il en reçoit. Ce frère dévoué le garde chez lui depuis qu'il est à Paris, faisant un sacrifice assez facile à supporter, mais qui sera autrement lourd quand Vincent en viendra à abandonner la vie commune, pour mener au loin une exsistance séparée. Dans ces conditions, le choix, comme lieu de séjour, parmi les pays de grand soleil, devra porter sur celui qui sera le plus aisément accessible de Paris, afin de réduire autant que possible les frais, et le pays qui s'offre ainsi est la provence.

    L'attention de Van Gogh dut être tout d'abord attirée sur la Provence par les toiles lumineuses que Claude Monet avait rapportées d'une ville située dans son voisinage immédiat, de Bordighera, où il était allé peindre en 1884. Van Gogh n'a pu manquer de les voir dans le magasin du boulevard Montmartre, où son frère Théodore tenait les œuvres des peintres impressionnistes admis par la maison Goupil et particulièrement celles de Claude Monet. Van Gogh a dû encore se sentir attiré vers la Provence par la gratitude qu'il doit à Monticelli, un véritable Provençal, un Marseillais, auquel il a emprunté lorsqu'il s'est épris de la couleur. C'est donc en Provence, à Arles, qu'il ira chercher le soleil. Il a dû choisir Arles, en particulier, pour les mêmes motifs qui lui avaient fait choisir la Provence elle-même : Arles est en effet, des grandes villes provençales, la moins éloignée de Paris. Par son site elle offre, d'ailleurs, des avantages à un peintre. Elle est en plein dans la région des oliviers, voisine de la Méditerranée, sur un grand fleuve, le Rhône, près des terres singulières d'aspect de la Crau et de la Camargue.

    Van Gogh quitte Paris et arrive à Arles en février 1888. Emile Bernard qui a été en correspondance suivie avec lui, pendant son séjour à Arles, dit qu'il fut loin d'y être bien accueilli, qu'il y rencontra une certaine hostilité, qu'il eut de la peine à y trouver des modèles. (1) Rien de moins surprenant. Il n'y connaissait personne et y tombait, si l'on peut dire, comme un aérolithe. Les Arlésiens voient tout à coup apparaître un homme d' aspect singulier. C'est un étranger, venu du nord, blond-rouge de barbe et de chevelure, aussi différent d'eux que possible. Il est vêtu avec une négligence qui le rapproche des gens du peuple. Il est dans la gêne. Il se montre obligé à une extrême économie. Il vient pour exercer un art dont il ne tire apparemment aucun profit. Que peuvent bien en penser les Arlésiens? Ils n'ont encore jamais vu du peintre s'établir dans leur ville. Il n'existe pas d'artistes parmi eux, pour leur expliquer qu'on puisse travailler d'une façon désintéressée à la poursuite d'un idéal. C'est pourquoi tous ont dû d'abord le regarder avec étonnement et beaucoup n'ont pu s'empêcher de le tenir en suspicion, de voir en lui un être au moins énigmatique.

    Dans les conditions où Van Gogh se trouve à Arles, il y vivra replié sur lui-même. Il n'aura de relations avec aucun des habitants bien placés. Il ne s'inquiète point de rechercher leur société. Il ne se tiendra en rapports qu'avec cette sorte de gens qui pourront lui être utiles : hommes et femmes du peuple qui gracieusement voudront bien lui servir de modèles ou qui, de par leur condition, se contenteront pour poser du faible salaire qu'il peut leur donner.

    Les individus de l'ordre le plus élevé qu'il peindra pendant son séjour à Arles sont un facteur de la poste, Roulin, et un sous-lieutenant de zouaves, Milliet, qui a le goût du dessin, qui posera pour lui et en recevra en compensation des leçons de dessin. Les relations avec le sous-lieutenant, qui quitte Arles assez promptement, furent de courte durée, mais elles se prolongèrent avec le facteur, qui finit par éprouver pour le peintre un véritable attachement. Van Gogh a peint Roulin plusieurs fois dans son uniforme. Il a peint aussi sa femme et a exécuté d'après elle la composition qui s'est appelée la Berceuse. Il a encore peint les enfants Roulin. Pour les tableaux de l'Arlésienne, la femme en costume local d'Arles, qui a servi de modèle, c'est une dame Ginoux, dont le mari tenait près de la gare un café où Van Gogh se rencontrait précisement avec Roulin.

    Il s'est logé, à son arrivée à Arles, dans un restaurant. Il y vit sur le pied de cinq francs par jour, qu'il fait bientôt réduire à quatre. Après il a loué à une extrémité de la ville, sur la place Lamartine, une petite maison, une bicoque, composée de quatre pièces, deux au rez-de-chaussée et deux à un premier étage. Elle a été peinte en jaune à l'extérieur, sous sa direction; les murs à l'intérieur sont badigeonnés à la chaux. Il nous a donné un croquis de la maison, un dessin et deux tableaux à l'huile de sa chambre à coucher. Le mobilier n'est pas luxueux. Un lit de bois blanc, deux chaises de paille du même bois et une petite table servant de support à une cuvette et à un pot à eau. Il a meublé de même manière la seconde chambre de son premier étage, pour pouvoir y loger un ami, et a laissé vides les deux pièces du rez-de-chaussée, qui lui serviront d'atelier et de dépôt.

    Il va, ainsi établir, s'absorber dans son travail. Il est toujours prêt à affronter la solitude et la manque de bien-être, s'il le faut, pour se livrer à une poursuite d'ordre élevé. Il reprend donc à Arles, dans d'autres conditions, mais d'une façon aussi spontannée, la vie austère à laquelle il s'est une première fois soumis, lorsque, quittant famille et amis, il est allé dans le Borinage évangéliser les mineurs. C'est un homme pour lequel les soucis d'ordre matériel, les préoccupations du succès dans une carrière, la recherche du bien-être n'existent pas.

     

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    (1) Lettres de Vincent Van Gogh à Emile Bernard, page 16.

    Extrait de Van Gogh Théodore DURET (Edition définitive) 1924 - Bernheim-Jeune

    DURET, Théodore (Saintes, 1838 ~ Paris, 1927)

     

     

     

    Van Gogh à Arles et Saint Rémy - Vincent Van Gogh à Arles et Saint Rémy

    (téléchargement d'une vidéo sur AUVERS SUR OISE)

    http://www.guide-touristique.info/tfr/video/auvers.mpg

    http://www.van-gogh.fr/van-gogh-a-arles-et-a-saint-remy.php