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  • Nous avons aimé ce soir au cinéma:Elle s'en va

    Elle s'en va

    Bettie, la soixantaine, se voit soudain abandonnée par son amant et en péril financier avec le restaurant familial. Que faire de sa vie ? Elle prend sa voiture, croyant faire le tour du pâté de maison. Ce sera une échappée. Au fil de la route : des rencontres de hasard, un gala d’ex-miss France, le lien renoué avec sa fille, la découverte de son petit-fils, et peut-être l’amour au bout du voyage… Un horizon s’ouvre à elle.

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  • Lire comme en 14. L'éditorial du "Monde des livres".

    LE MONDE DES LIVRES | 26.09.2013 à 12h37 | Jean Birnbaum

     

    Nous ne sommes pas encore en 2014, mais déjà la France s'installe dans un cycle commémoratif qui placera le souvenir de la Grande Guerre, un siècle après son déclenchement, au coeur de l'espace public. Partenaire de la Mission du centenaire, dirigée par Joseph Zimet, Le Monde est engagé dans cet élan mémoriel qui s'annonce du reste comme une dynamique mondiale. A partir du mois de novembre, notre journal ouvrira un site Internet et publiera un supplément mensuel, tous deux entièrement consacrés à ce passé si présent.

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  • Florence

    L'invention de la Renaissance

     
    02 octobre 2013

    À l’occasion de l’exposition du Louvre, Beaux Arts enquête : comment s’est produit à Florence ce mouvement qui a gagné toute l’Europe ? Pourquoi cette ville est-elle devenue la nouvelle Rome et aussi la nouvelle Athènes ? Un récit bien entendu illustrée par les oeuvres de Donatello, Masaccio, Brunelleschi, Ucello… rassemblées au musée
    du Louvre et provenant du palais Strozzi.
  • Nous avons aimé hier soir au cinéma le dernier Woody Allen : “New York, les femmes et moi”

    Le réalisateur retrouve les États-Unis dans son nouveau film, “Blue Jasmine”, avec Cate Blanchett

    Par Richard Gianorio

    Woody Allen et Mia Farrow Photo Gamma

    Woody Allen et Mia Farrow dans Hannah et ses sœurs (1986).

    Dans le sensationnel Blue Jasmine, avec la grandiose Cate Blanchett, le réalisateur retrouve vigueur et âpreté. Rencontre avec un cinéaste légendaire qui enchaîne les films pour oublier la pesanteur de la vie.

    Le regard fixe derrière ses éternelles lunettes à monture épaisse, le frêle Woody Allen disparaît presque dans le canapé d’un palace parisien où il est sagement assis, courtois petit soldat qui reçoit, les uns après les autres, des journalistes éperdus d’admiration.

    Il y a de quoi être impressionné : à 77 ans, le réalisateur new-yorkais livre avec Blue Jasmine son meilleur film depuis des années, comédie cruelle, conte désenchanté sur la fin d’un chapitre du capitalisme et, surtout, extraordinaire portrait d’une femme brisée qui a déserté la réalité. Cate Blanchett, de tous les plans, belle ou ravagée, atteint ici des grandeurs qui en font une actrice au-delà des superlatifs.
    On n’espérait plus grand-chose de Woody Allen, égaré dans son tour d’Europe – Londres, Barcelone, Paris, Rome – et ses livraisons touristiques annuelles, divertissantes sans plus. Rentré au bercail – le film a été tourné à New York et San Francisco –, revigoré, il signe un film d’une incroyable âpreté, instantané de l’Amérique post-Madoff, qui prend le visage de Jasmine, antihéroïne en chute libre, grande bourgeoise new-yorkaise déclassée, totalement névrosée, lointain écho de Blanche DuBois (le personnage d’Un tramway nommé Désir), carburant à la vodka et au Xanax, qui échoue chez sa sœur, modeste divorcée, pensant pouvoir refaire sa vie, dans cette quête de la « seconde chance » chère aux Américains.

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  • J'ai fini ce matin d'insomnie:Le cortège de la mort(que j'ai pris à la bibliothèque)

    Le cortège de la mortDepuis le meurtre de son épouse, l'inspecteur Thomas Lynley n'a pu se résoudre à reprendre son poste à Scotland Yard. Lorsqu'une femme est retrouvée égorgée dans un cimetière londonien, sa remplaçante, Isabelle Ardery, y voit l'occasion rêvée de résoudre une affaire criminelle qui pourrait donner de l'élan à sa carrière. Mais, loin de faire l'unanimité au sein de son équipe, elle comprend qu'il lui sera difficile de parvenir à ses fins sans l'aide du très respecté Lynley, qu'elle appelle en renfort.
    Dans cette seizième enquête de l'inspecteur Lynley qui signe ici son grand retour au Yard, Elizabeth George plonge au coeur de la violence humaine, que même une société aussi policée que la société britannique ne peut contenir

    http://www.evene.fr/livres/livre/elizabeth-george-le-cortege-de-la-mort-1220305.php

  • LA RÉCRÉATION

    couverture

    Débarrassé de ses habits de ministre, le grand retour de l'auteur de La Mauvaise Vie et du Festival de Cannes.
    « Je suis devenu ministre par surprise. J'ai essayé de faire mon boulot le mieux possible et peut-être pas trop mal, puisque j'ai tenu trois ans alors que ce n'était pas gagné au départ.
    J'ai raconté cette histoire bien sagement et sérieusement dans un bouquin qui a ennuyé tout le monde, Le Désir et la chance. Avec le recul, ce qui m'a plu dans cette aventure c'est d'avoir pu sauter dans la cage aux lions et observer leur férocité, leurs grognements et leurs faiblesses. Ce fut à la fois dangereux, excitant et amusant car je n'étais pas dompteur de profession mais aussi bien décidé à ne pas me faire manger. J'ai reçu pas mal de coups de griffes mais j'en suis quand même sorti sain et sauf.
    J'ai retrouvé ma vie d'avant sans regrets ni amertume pendant qu'ils continuent à s'entredévorer, mais j'ai emporté une clef de la cage avec moi et comme je ne suis pas un petit cachottier je la tiens à la disposition de tous ceux qui voudraient s'en servir pour tenter leur chance à leur tour.
    À condition d'aimer ce genre de sport et d'apprendre vite à courir plus vite que les grands fauves, ça vaut vraiment le coup d'essayer. L'existence n'offre pas beaucoup de récréations de ce genre... »

    http://www.laffont.fr/site/la_recreation_&100&9782221133071.html

  • F.-H. Deserable a la vocation

     

    Publié le 18 septembre 2013 par mci

    (Photo : François-Henri Deserable)

    Le jeune primo romancier reçoit le prix littéraire de la vocation organisé par la fondation Marcel Bleustein-Blanchet

    Sept premiers romans d’auteurs de moins de trente ans étaient en lice pour le prix de la vocation qui couronne un roman ou un recueil de nouvelles parus depuis septembre 2012.

    François-Henri Deserable, 25 ans, l’a emporté pour son roman Tu montreras ma tête au peuple (Gallimard) devant Arthur Larrue (Partir en guerre, Allia).

    La sélection, établie par Anne de la Baume, a été faite à partir d’une vingtaine d’ouvrages répondant aux critères du prix.

    Le lauréat a reçu 3850 euros lors de la proclamation au Drugstore des Champs Elysées. Il recevra la même somme en décembre au cours de la cérémonie de remise des bourses de la promotion de l’année de la fondation.

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  • Richard Ford

    "La vie nous est donnée vide,et nous la remplissons comme un devoir presque poétique,erratique."

  • Confiteor

    ConfiteorAu détour des confessions d'un homme vieillissant, ce roman aussi dense que déchirant épouse le chaos de l'Histoire et de la mémoire.

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  • Entretenir la flemme selon Pierre Cassou-Noguès

    Robert MAGGIORI 25 septembre 2013 à 18:06

    Pierre Cassou-Noguès, à Paris, le 15 mai 2013. (Photo Philippe Matsas)

    CRITIQUE

    Les vertus du temps perdu à oublier, traîner, ne rien faire.

     

    On se demande quels pouvoirs imaginaires l’homme s’attribue pour se dire capable de perdre ou prendre son temps - lequel temps, telle la caravane, passe, inexorable. Saint-Augustin avait raison de dire que chacun sait ce qu’est le temps, mais ne le sait plus dès qu’on le lui demande. Si on le prenait, le temps, il ne serait plus le temps, puisque «pris», comme le ciment, immobilisé, et si on le perdait, c’est nous qui ne serions plus, puisqu’il n’est d’être que par le temps. On admettra alors que le temps n’est pas ...

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  • Jean-Marc Cosset, silence radium

    Gérard THOMAS 25 septembre 2013 à 18:06
    CRITIQUE

    Le médecin choisit le polar pour rendre justice à des victimes non reconnues

     

    On le dérange au téléphone alors qu’il anime un atelier de curiethérapie (traitement radioactif des tumeurs) dans un hôpital de Nice. Le lendemain, il s’envole pour le Congrès mondial de radiothérapie à Atlanta. Dès son retour en France, il doit participer à un colloque… Le professeur Jean-Marc Cosset, 67 ans, a beau dire qu’il a «levé le pied», il reste l’un des responsables du département de cancérologie radiothérapie à l’Institut Curie, fait un mi-temps à Montsouris et a ouvert une consultation dans un autre établissement parisien. Auteur d’une «vingtaine de bouquins scientifiques» et de ...

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  • Heurts de la vie d’une femme

     

    Claire DEVARRIEUX 25 septembre 2013 à 18:06
    CRITIQUE

    Dans «Avoir un corps», Brigitte Giraud écrit le temps qui passe par la voix d’une narratrice, de l’enfance à l’adolescence, l’amour, la maternité, le deuil.

     

    Une petite fille malade (la scarlatine) affronte stoïquement une série de piqûres au début d’Avoir un corps. Elle n’a pas de prénom, et n’en aura pas, on ne s’appelle pas quand on monologue. Elle est un «je» en action, qui va grandir, aimer, enfanter, souffrir et renaître. Quand le livre commence, vu depuis la douleur et l’humiliation, «il est entendu que je suis une enfant courageuse». Elle joue au foot comme à la poupée, au centre d’une double innocence : celle d’une enfance de fille qui s’ignore, celle d’une enfance dans les ...

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  • Bonaparte le moderne

    Home CULTURE Livres
    C'est face aux Anglais au siège de Toulon, en 1793, que Bonaparte ­apparaît tel qu'il ne cessera plus d'être: un chef hors du commun.

    C'est face aux Anglais au siège de Toulon, en 1793, que Bonaparte ­apparaît tel qu'il ne cessera plus d'être: un chef hors du commun. Crédits photo : Rue des Archives/Rue des Archives/Tallandier

    Dans sa biographie de Napoléon Bonaparte, Patrice Gueniffey éclaire de son point de vue l'histoire d'un homme en avance sur son temps.

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  • La confrérie des chasseurs de livres

     

    Raphaël JERUSALMY

    Le roman de Raphaël Jerusalmy commence là où calent les livres d’histoire. François Villon, premier poète des temps modernes et brigand notoire, croupit dans les geôles de Louis XI en attendant son exécution. Quand il reçoit la visite d’un émissaire du roi, il est loin d’en espérer plus qu’un dernier repas. Rebelle, méfiant, il passe pourtant un marché avec l’évêque de Paris et accepte une mission secrète qui consiste d’abord à convaincre un libraire et imprimeur de Mayence de venir s’installer à Paris pour mieux combattre la censure et faciliter la circulation des idées progressistes réprouvées par Rome. Un premier pas sur un chemin escarpé qui mènera notre poète, flanqué de son fidèle acolyte coquillard maître Colin, jusqu’aux entrailles les plus fantasmatiques de la Jérusalem d’en bas, dans un vaste jeu d’alliances, de complots et de contre-complots qui met en marche les forces de l’esprit contre la toute-puissance des dogmes et des armes, pour faire triompher l’humanisme et la liberté.
    Palpitant comme un roman d’aventures, vif et malicieux comme une farce faite à l’histoire des idées, regorgeant de trouvailles et de rebondissements, La Confrérie des chasseurs de livres cumule le charme et l’énergie de Fanfan la Tulipe, l’engagement et la dérision de Don Quichotte et le sens du suspense d’un Umberto Eco.

    «Je tombe sur ceci, à propos du poète François Villon, condamné à être pendu :

    Le 5 janvier 1463, le Parlement casse le jugement et bannit Villon de Paris. Nul ne sait ce qu’il advint de lui par la suite.

    Comment résister à une telle invite !
    D’autant plus que Villon est le héros romanesque par excellence. Téméraire, attachant, tragique, rebelle. Mais aussi farceur, gredin, mystérieux. Parfait pour un récit d’aventures. Et puis Villon, c’est surtout un combat. Des comptes à régler avec le pouvoir, l’injustice, la souffrance humaine. Une épopée de l’esprit et de la lutte pour la liberté. Impossible de cantonner un tel personnage dans un seul lieu, un seul niveau de lecture, une seule intrigue. Enfin, il y a les livres. Autres héros de cette histoire. Et la poésie.
    L’invite se transforme vite en défi.
    C’est alors que je fais appel à la Confrérie des chasseurs de livres. Constituée d’érudits, de mercenaires, de mécènes, d’agents secrets, elle offre à Villon une mission à la mesure de son génie débridé. Et de son insolence. Mais comme c’est à l’esprit contestataire que mon roman rend hommage, Villon n’obéira pas aveuglément aux consignes et montera son propre coup d’éclat. En franc-tireur.
    Ces mêmes chasseurs de livres possèdent un arsenal de manuscrits et éditions dont la diversité abracadabrante me donne toute licence pour inclure en un même volume un conte picaresque, un écrit subversif, un traité de bibliophilie, un roman d’espionnage, un essai de psychologie, quelques poésies et deux canulars. Seule façon de mettre en scène une destinée aussi riche et complexe que celle de Villon sans la priver de sa dimension de légende.
    Mon précédent héros s’était mis dans l’idée de Sauver Mozart. Villon, lui, va sauver ce qu’il appelle la Parole. Et par là, tous deux sauvent leur âme, sinon la nôtre. On ne peut sauver la musique qu’en la jouant. Et la parole qu’en parlant. Ou en écrivant. Même des histoires. Surtout des histoires.
    Ceci est l’une d’elles. »

    http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/la-confrerie-des-chasseurs-de-livres

    R.J.