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Entretenir la flemme selon Pierre Cassou-Noguès

Robert MAGGIORI 25 septembre 2013 à 18:06

Pierre Cassou-Noguès, à Paris, le 15 mai 2013. (Photo Philippe Matsas)

CRITIQUE

Les vertus du temps perdu à oublier, traîner, ne rien faire.

 

On se demande quels pouvoirs imaginaires l’homme s’attribue pour se dire capable de perdre ou prendre son temps - lequel temps, telle la caravane, passe, inexorable. Saint-Augustin avait raison de dire que chacun sait ce qu’est le temps, mais ne le sait plus dès qu’on le lui demande. Si on le prenait, le temps, il ne serait plus le temps, puisque «pris», comme le ciment, immobilisé, et si on le perdait, c’est nous qui ne serions plus, puisqu’il n’est d’être que par le temps. On admettra alors que le temps n’est pas ...

http://www.liberation.fr/livres/2013/09/25/entretenir-la-flemme_934656

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