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La/Les religion(s) - Page 10

  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La/Les religion(s)

    VENDREDI 24 DECEMBRE 4e semaine de l'Avent

     
     
     
     VENDREDI
    24
    DECEMBRE
    4e semaine de l'Avent
     
     
    Parole de Dieu (2 S 7, 10-11) :
     
    Je fixerai en ce lieu mon peuple Israël, je l’y planterai, il s’y établira et ne tremblera plus, et les méchants ne viendront plus l’humilier, comme ils l’ont fait autrefois, depuis le jour où j’ai institué des juges pour conduire mon peuple Israël. Oui, je t’ai accordé la tranquillité en te délivrant de tous tes ennemis. Le Seigneur t’annonce qu’il te fera lui-même une maison.
     
     
     
    Commentaire de la parole :
     
    En cette veille de Noël, la liturgie nous fait entendre la réponse de Dieu au projet du roi David de construire une maison pour abriter l’arche d’Alliance. Voilà qui semble pieux et déférent : David ne veut pas être mieux logé que le Maître du ciel, qui accompagne son peuple sous la tente. Mais ce sont les dieux païens qui réclament des temples. Le Dieu d’Israël n’a pas besoin des hommes, c’est lui qui les comble de ses faveurs. À son serviteur David, le Seigneur accorde une maison éternelle car bien après la fin de la royauté en Israël viendra un fils de David dont la royauté ne passera jamais. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous (Jn 1, 14) : littéralement, il a planté sa tente parmi nous. La fragilité de la chair humaine, c’est la demeure que Dieu désire et qui bientôt nous sera manifestée dans un nouveau-né couché dans une mangeoire – le Fils bien-aimé n’a pas voulu d’un palais, et n’était même pas bienvenu dans la salle commune (cf. Lc 2, 7). Voilà la solidité de la promesse de Dieu dans la fragilité de notre humanité.
     
     
    Seigneur Jésus, nous t’en prions, hâte-toi, ne tarde plus : que ton avènement réconforte et relève ceux qui ont foi dans ta tendresse. Toi qui vis et règnes avec le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles.
     
     
     
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  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La/Les religion(s)

    JEUDI 23 DECEMBRE Saint Jean de Kenty

     
     
     
     JEUDI
    23
    DECEMBRE
    Saint Jean de Kenty
     
     
    Parole de Dieu (Ml 3, 1-2) :
     
    Voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l’Alliance que vous désirez, le voici qui vient, – dit le Seigneur de l’univers. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs.
     
     
     
    Commentaire de la parole :
     
    Malachie l’avait annoncée ; voici que la promesse s’accomplit : le Seigneur vient, précédé d’un messager qui préparera sa venue. Le Seigneur vient et, pour l’accueillir, il nous faut purifier nos coeurs. Deux images fortes et concrètes illustrent ce que peut être cette purification : la lessive qui enlève tout ce qui a pu nous salir ; le creuset des fondeurs dont le feu sépare le métal des scories. Pendant le temps de l’Avent, Jean Baptiste nous a invités à nous convertir, à préparer le chemin du Seigneur, à aplanir tous les obstacles qui pourraient entraver cette venue en nous. Et quelle meilleure façon de nous y préparer que de lire et relire la parole de Dieu, de la méditer ? En effet, Noël ne saurait se réduire à une fête gentille. Devant le mystère de Dieu qui vient à nous, aucune imperfection ne peut tenir. Même s’il vient petit, fragile et pauvre, c’est le Seigneur qui s’offre à nous. Qu’avons-nous à lui offrir, sinon des coeurs humbles et prêts à l’accueillir ? Que ces quelques heures qui nous séparent de Noël nous y préparent.
     
     
    Nous fêtons aujoud'hui... Saint Jean de Kenty
     
    Le 23 décembre, l’Église fait mémoire de saint Jean de Kenty, un prêtre polonais du xve siècle. Enseignant, grand prédicateur, curé de paroisse, il s’attira parfois de vives oppositions. Modèle de piété et de charité, mort un 23 décembre, il nous enseigne que la grande naissance que nous attendons est celle de notre arrivée au ciel !
     
     
    Ô Emmanuel,
    notre législateur et notre roi,
    espérance et salut des nations,
    viens nous sauver, Seigneur notre Dieu !
     
     
     
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    MERCREDI 22 DECEMBRE 4e semaine de l'Avent

     
     
     MERCREDI
    22
    DECEMBRE
    4e semaine de l'Avent
     
     
    Parole de Dieu (1 S 2, 1bc-2) :
     
    Mon coeur exulte à cause du Seigneur ; mon front s’est relevé grâce à mon Dieu ! Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche : oui, je me réjouis de ton salut ! Il n’est pas de Saint pareil au Seigneur. Pas d’autre Dieu que toi ! Pas de Rocher pareil à notre Dieu !
     
     
     
    Commentaire de la parole :
     
    Pourquoi se réjouir dans ce monde où tout passe et tout s’effrite ? Comment se réjouir si ton visage que j’aime un jour s’évanouit et disparaît à mes regards ? De quoi se réjouir alors que le bonheur que l’on cherche depuis l’aube de notre vie comme des fous assoiffés demeure insaisissable ou si fugace qu’on ne le reconnaît qu’une fois qu’il est passé ?
     
    Mon coeur exulte à cause du Seigneur. La cause de la joie véritable que rien ne peut emporter, c’est le Christ. Une fois que nous avons dit cela, nous ne sommes pas plus avancés. Il faut, à la suite des saints, en faire nous-mêmes l’expérience. Demandons à Dieu que cela soit notre grâce de Noël : exulter de joie simplement à cause de lui, enfant radieux de la crèche, joyeux d’une allégresse si limpide que toutes nos joies paraissent ennuyeuses et ternes à côté de la sienne absolument jubilante.

    Voilà ce que nous espérons au terme de cet Avent, recevoir sa joie au fond du coeur et pouvoir dire : Avec toi je suis sans désir sur la terre (Ps 72, 25, traduction littérale de l’hébreu).
     
     
    Vivre l'Avent
     
    Si près de Noël, nous pouvons prendre un temps de silence pour laisser s’élargir en nos coeurs l’espace que nous faisons à l’enfant Dieu qui vient. Ne craignons pas de bousculer un peu nos plans pour que la manière dont nous fêterons sa naissance soit particulièrement ouverte à la venue de l’autre, y compris chez nous.
     
     
    Ô Roi de l’univers, ô Désiré des nations,
    pierre angulaire qui joint ensemble l’un et l’autre mur,
    force de l’homme pétri de limon,
    viens, Seigneur, viens nous sauver !
     
     
     
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    MARDI 21 DECEMBRE Saint Pierre Canisius

    Retraite de l'avent sur internet avec les Dominicains

    « Qu’il me soit fait selon ta Parole ! » 

    Évangile selon saint Luc chapitre 1, verset 38

     

    frère Philippe Jeannin

    frère Philippe Jeannin

    Couvent saint Jacques à Paris

    Ecouter la méditation

    J’ai passé une bien mauvaise nuit… moi qui d’ordinaire dors profondément. Comme si j’avais la boule au ventre, pas celle de la peur, mais la sensation qu’un flux, une sève, un souffle m’envahissaient peu à peu, et se diffusaient comme une douce chaleur en moi. Je n’étais pas apeurée, au contraire, une totale confiance me gagnait au fur et à mesure. J’ai posé mes mains sur mon ventre et, sans réfléchir, prononcé comme si ça venait du fond de moi : « Amen ! Qu’il me soit fait selon ta Parole ! »* Un consentement naturel, un oui profond à ce qui pourra advenir pour être en accord.

    Ce matin, j’étais rassérénée, mais mon ventre garde le souvenir de cette brûlure, comme si Dieu était passé en moi : l’image du buisson ardent m’est revenue : ce feu qui brûle et ne consume pas. 

    Quelque chose a changé. Je vois bien qu’on me regarde différemment : mais quoi ? Je n’ose pas poser la question. Et que répondre si on me la posait ? Que je suis mystérieusement habitée par la prophétie d’Isaïe : «Voici que la vierge est enceinte ? »

    Car j’ai l’impression qu’à partir du moment où j’ai dit « je suis la servante du Seigneur », et quand j’ai ajouté cette nuit « qu’il me soit fait selon ta Parole », c’est comme si la Parole s’était mise à germer en moi. Elle m’envahit, prend possession de ma chair et mon être tout entier s’accorde à elle. Sensation de naître à une vie nouvelle, à une compréhension nouvelle : comme si la Parole allait prendre chair…

    Et vous ? Vous est-il arrivé de sentir la Parole de Dieu et votre vie s’accorder ? 

     

    *Évangile selon saint Luc ch. 1, v. 38.

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    Office des Laudes du 21/12/2021

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  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La/Les religion(s)

    DIMANCHE 19 DECEMBRE 4e semaine de l'Avent

     
     
     DIMANCHE
    19
    DECEMBRE
    4e semaine de l'Avent
     
     
    Parole de Dieu (Lc 1, 41b-44) :
     
    Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. »
     
     
     
    Commentaire de la parole :
     
    Cet épisode dont nous sommes familiers est en réalité tout à fait étonnant ; le plus surprenant étant peut-être la manière dont Élisabeth est capable de saisir, à travers des signes anodins et presque imperceptibles, l’irruption du Christ dans l’histoire : « L’enfant a tressailli d’allégresse », dit-elle. Élisabeth est enceinte de six mois. Elle est habituée à sentir le bébé gesticuler du matin au soir au-dedans d’elle-même. Pourtant, elle est sûre : il a sauté de joie ; et elle reconnaît en sa familière cousine à la silhouette encore mince, le matin du salut qui se lève sur le monde. Dieu ne cesse pas de venir à nous. Il faut nous souvenir que les signes à travers lesquels il se manifeste sont souvent discrets : l’eau claire sur nos fronts, les paroles du prêtre qui lavent nos péchés dans le sang du Christ, l’humble morceau de pain blanc. Demandons au Saint-Esprit de nous rendre capables de le reconnaître lorsqu’aujourd’hui encore il viendra à notre rencontre.
     
    Benedicte Delelis
     
     
    Ô Rameau de Jessé,
    étendard dressé à la face des nations,
    les rois sont muets devant toi
    tandis que les peuples t’appellent :
    Délivre-nous, ne tarde plus,
    viens, Seigneur, viens nous sauver !
     
     
     
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  • Retraite de l'avent sur internet avec les Dominicains

     
     
     JEUDI
    16
    DECEMBRE
    3e semaine de l'Avent
     
     
    Parole de Dieu (Is 54, 1-2) :
     
    Crie de joie, femme stérile, toi qui n’as pas enfanté ; jubile, éclate en cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux que les fils de l’épouse, – dit le Seigneur. Élargis l’espace de ta tente, déploie sans hésiter la toile de ta demeure, allonge tes cordages, renforce tes piquets !
     
     
     
    Commentaire de la parole :
     
    Quiconque a souffert dans sa chair de cette absence d’enfant ou a osé s’approcher de près d’une femme stérile perçoit l’audace inouïe de cette parole. Crier de joie ? Qui oserait exiger cela… Sur le lieu même de ta douleur, du silence de Dieu dans ta chair et de l’apparent échec de la vie, crie de joie ! C’est précisément le mystère chrétien par excellence : la folie de la croix qui de l’abîme du mal tire un bien plus grand, le salut du monde. Peut-être serait-ce un bon exercice pour cet Avent. Fêter par avance la joie de la résurrection qui se lèvera dans toutes nos nuits, danser dans la certitude que Dieu fait de nos déserts des jardins, de nos terres arides et désolées des sources jaillissantes. Notre Dame, la Vierge qui enfante est le signe qui nous est donné pour ranimer notre espérance. Car tu vas te répandre au nord et au midi, poursuit le texte d’Isaïe. Quelle stupeur lorsque parvenus au terme du chemin, nous verrons les merveilles que Dieu a faites à travers ce que nous pleurions comme des échecs.
     
    Benedicte Delelis
     
     
    Seigneur Jésus, daigne dans ta bonté faire
    de nous des enfants,
    afin que nous ayons part à ton royaume.
     
     
     
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  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La/Les religion(s)

    MERCREDI 15 DECEMBRE 3e semaine de l'Avent

     
     
     MERCREDI
    15
    DECEMBRE
    3e semaine de l'Avent
     
     
    Parole de Dieu (Lc 7, 22bc-23) :
     
    « Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! »
     
     
     
    Commentaire de la parole :
     
    Jean le Baptiste est passé du soleil du désert aux ténèbres d’un cachot. Il dénonçait au peuple ses péchés et sa parole de feu n’a pas épargné le roi, le sinistre Hérode. L’homme trop libre est en prison lorsqu’il entend parler de la réputation grandissante de Jésus, qu’il a baptisé dans le Jourdain. Ne pouvant venir lui-même, Jean envoie ses disciples poser cette question décisive : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » (v. 19).
     
    Au lieu de répondre directement, Jésus invite à contempler son oeuvre de guérison et de délivrance en faveur de cette humanité misérable qui se presse autour de lui. Il prend pour porte-parole le prophète Isaïe qui annonçait, bien des siècles avant, par quelles merveilles Dieu ferait grâce à son peuple. Par cet appel à la mémoire croyante d’Israël, Jésus inscrit clairement sa mission dans l’histoire sainte de l’Alliance. Il est donc bien « celui qui doit venir ». Jean peut attendre en paix son martyre, car il n’est plus nécessaire d’attendre un autre envoyé que Jésus, qui manifeste en parole et en actes la miséricorde et la tendresse de Dieu.
     
    Christelle Javary
     
     
    Cieux, distillez d’en haut votre rosée, que, des nuages,
    pleuve la justice, que la terre s’ouvre, produise
    le salut, et qu’alors germe aussi la justice.
     
     
     
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  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La/Les religion(s)

    MARDI 14 DECEMBRE Saint Jean de la Croix

     

    Retraite de l'avent sur internet avec les Dominicains

    « Celui qui m’a vu a vu le Père. »

    Évangile selon saint Jean, chapitre 14, verset 9

    frère Grégoire Abessolo

    frère Grégoire Abessolo

    Couvent d'Evry

    Ecouter la méditation

    L’incarnation crée un nouveau rapport avec Dieu. Celui qui était éloigné, voilé, invisible, le « Dieu qui se cache », invoqué par le prophète Isaïe, s’est approché, dévoilé. Il s’est rendu visible.

    La naissance de Jésus révèle l’humanité de Dieu, son attention pour la vie de l’homme. En Jésus, Dieu se révèle proche des hommes, capable d’émotion et de sentiments, capable d’étonnement et d’émerveillement, de tristesse et d’angoisse. Ce Dieu proche accompagne l’homme sur son chemin.

    À la crèche, pour reprendre les expressions de Didier Rimaud* :

    Les bergers contemplent, éblouis, ce qui était caché dès l’origine : le sourire de Dieu dans les yeux d’un enfant !

    Aujourd’hui, le monde peut entendre l’allégresse de Dieu, dans la voix d’un enfant !

    Tout l’univers, en marche avec les rois, admire l’humanité de Dieu dans le corps d’un enfant !

    En Jésus, l’humanité de Dieu s’est dévoilée. Comment la reconnaître ? Par la puissance de l’Esprit Saint qui nous la révèle. Mais reconnaître le visage de Dieu dans nos frères et sœurs... voilà ce qui est bien plus difficile…

    À quoi pense l’homme quand il comprend qu’il est fils de Dieu ? Et vous, à quoi pensez-vous quand vous vous découvrez… enfant de Dieu ?

     

    *Un grand éclair embrase les collines, hymne de Noël de Didier Rimaud.

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    Office des Laudes du 14/12/2021

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  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La/Les religion(s)

    LUNDI 13 DECEMBRE Sainte Lucie( fête des lumières fêté le 8 à Lyon avec l'Immaculée conception)

     
     
    LUNDI
    13
    DECEMBRE
    Sainte Lucie
     
     
    Parole de Dieu (Nb 24, 5-7) :
     
    Que tes tentes sont belles, Jacob, et tes demeures, Israël ! Elles s’étendent comme des vallées, comme des jardins au bord d’un fleuve ; le Seigneur les a plantées comme des aloès, comme des cèdres au bord des eaux ! Un héros sortira de la descendance de Jacob, il dominera sur des peuples nombreux. Son règne sera plus grand que celui de Gog, sa royauté sera exaltée.
     
     
     
    Commentaire de la parole :
     
    « Que tes tentes sont belles, Jacob ! » Pourtant, les Israélites du livre des Nombres avaient de quoi désespérer d’eux-mêmes…
     
    Ce livre biblique rapporte en effet un nombre invraisemblable de révoltes du peuple élu. Celui-ci est décrit comme jaloux, querelleur, violent, idolâtre. Le cri d’admiration devant la beauté du peuple de Jacob est mis dans la bouche d’un prophète païen, Balaam. Il est un rappel, étonnant de la part d’un étranger, du fait que la bénédiction faite à Israël perdure, alors que le lecteur, épuisé par le récit sans fin de ses péchés, a peut-être perdu de vue cette vérité.
     
    Ceci arrive encore pour nous aujourd’hui lorsque nos fautes et celles des membres de l’Église nous blessent à nous faire perdre coeur. Il nous faut alors un prophète qui sache discerner la splendeur de la sainteté de l’Église. L’Église est sainte parce que le Christ saint est avec elle, qu’il est lui-même sa sainteté éclatante, tous les jours jusqu’à la fin du monde : « Que tes demeures sont belles, Israël ! »
     
    Benedicte Delelis
     
     
    Nous fêtons aujoud'hui... Sainte Lucie :
     
    Célébrons la lumière de celui qui vient ! Le nom de sainte Lucie vient de lux, la lumière. Elle est une vierge martyre à Syracuse, dans les années sanglantes de la persécution de Dioclétien, au début du ive siècle. De sa vie terrestre, on ne sait rien de plus. Mais si elle est si célèbre et vénérée, c’est parce que les Siciliens, et en particulier les habitants de Syracuse, ont porté dès le ve siècle à travers le monde le culte de cette sainte au nom de lumière.
     
     
    Ô Seigneur notre Dieu,
    élargis la toile de nos tentes,
    pour qu’advienne ton royaume.
     
     
     
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    DIMANCHE 12 DECEMBRE 3ème dimanche de l'Avent(la religion comme tout ce que j'aime, inspire ce que j'écris à acheter et offrir par les bannières sur ce blog)

    Retraite de l'avent sur internet avec les Dominicains

    « Dieu envoya son Fils, né d’une femme. »

    Lettre de saint Paul apôtre aux Galates, chapitre 4, verset 4

    frère Grégoire Abessolo

    frère Grégoire Abessolo

    Couvent d'Evry

    Ecouter la méditation

    La naissance de mon premier neveu a été un événement merveilleux. Remplis de joie, ses parents ont quand même remarqué ma drôle de tête : « Mais qu’est-ce qu’il y a, Grégoire ? Tu ne le trouves pas joli, le bébé ? » Ce personnage minuscule, fripé, les yeux grands ouverts et les poings fermés… 

    J’étais stupéfait. Comme c’est bizarre, un fils d’homme…  

    La naissance d’un enfant nous place face à un étranger, un être mystérieux que nous apprenons progressivement à connaître. Elle nous interroge et nous ouvre à la profondeur du mystère de la vie : que sera cet enfant ? 

    C’était déjà la question des voisins lorsque les parents de Jean Baptiste ont décidé de l’appeler Jean.

    La naissance, en effet, ne dit pas tout de l’enfant. Plus tard, il se révélera. Et ce seront alors d’autres questions. Par exemple :

    Celle des foules qui viendront se faire baptiser par Jean : « Que devons-nous faire ? »* 

    Ou celle de Jean Baptiste qui envoie demander à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » **

    Ou encore celle de ses disciples qui l’interpellent : « Maître, où demeures-tu ? » ***

    Ou enfin celles des contemporains : « Pourquoi parle-t-il ainsi ? Il blasphème ! Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu 
    seul ? »**** 

    C'est le paradoxe de toute naissance que la différence entre l’enfant qui naît et l’adulte qu’il deviendra. Paradoxe dans l’affirmation de Paul : «Dieu envoya son Fils, né d’une femme ». Plus qu’un homme né d’une femme, Jésus est le Fils de Dieu envoyé pour sauver les hommes. Oui, Dieu a un fils. Dieu se fait homme et il choisit une femme pour mère !

    À chacun de nous il revient d’accueillir ce que Dieu veut nous enseigner par cette naissance : l’humanité de Jésus, mystère incroyable d’un Dieu pleinement homme, la maternité de Marie, cette tendresse de Dieu et cette fragilité. Et si cette naissance était le premier acte de la mission de Jésus ?

    Pour Dieu, naître d’une femme est le premier signe qu’il nous adresse : notre condition humaine est digne d’être aimée et célébrée. En Marie, tout l’océan d’amour de Dieu s’est déposé.
     

    * Évangile selon saint Luc ch. 3, v. 10.

    ** Évangile selon saint Matthieu ch. 11, v. 3.

    *** Évangile selon saint Jean ch.1, v. 38.

    **** Évangile selon saint Marc ch. 2, v.7.

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    Office des Laudes du 12/12/2021

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    MERCREDI 8 DECEMBRE Immaculée Conception(par ici, on met des bougies aux fenêtres et c'est la fête à Lyon)

     
     
    MERCREDI
    8
    DECEMBRE
    Immaculée Conception
     
     
    Parole de Dieu (Ep 1, 3-5a) :
     
    Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Il nous a bénis et comblés des bénédictions de l’Esprit, au ciel, dans le Christ. Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour. Il nous a prédestinés à être, pour lui, des fils adoptifs par Jésus, le Christ.
     
     
     
    Commentaire de la parole :
     
    Depuis toujours, Dieu nous a choisis. De toute éternité, il nous a destinés à devenir pour lui des fils, par Jésus, son Fils bien-aimé. Admirable mystère où Dieu se fait présent à notre humanité pour nous entraîner, par le Fils, vers sa sainteté. Cette adoption filiale ne peut que nous conduire à chanter sa gloire, nous qui sommes aimés par Dieu du même amour que son Fils.

    La même action de grâce jaillira de la bouche de la Vierge Marie. Choisie depuis toujours pour être la mère du Sauveur, elle a accueilli le choix et le don de Dieu. La merveille pour laquelle elle exulte de joie, c’est le Christ. Ainsi, plus que toute autre créature, Marie a reçu en plénitude la bénédiction dont Dieu nous a comblés dans le Christ. Quand Dieu associe Marie à son oeuvre de salut, la vie de Marie devient louange. Par Marie, Dieu nous fait don de son Fils. Par adoption, il nous associe à cette oeuvre de salut. Il nous veut à l’image de ce Fils pour que notre vie soit louange.

    Alors, nous pouvons, avec le psalmiste, chanter au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles (Ps 97, 1).
     
    Serge Kerrien
     
     
    Nous fêtons aujoud'hui... l'Immaculée Conception :
     
    Proclamée en 1854 mais très ancienne dans la Tradition, l’Immaculée Conception n’est pas seulement pour Marie la préservation du mal, elle est plénitude de grâce. En elle, Dieu préfigurait l’Église dans sa sainteté, la fiancée sans ride, sans tache, resplendissante de beauté, sainte et irréprochable. Car ce n’est pas parce que Marie était vierge, ou d’une piété particulièrement héroïque, que Dieu l’a choisie. C’est parce que Dieu l’a choisie qu’elle est vierge, et libérée de la tache du péché depuis sa conception. Elle n’en est pas moins libre : la sainteté de toute sa vie est le modèle suprême de l’héroïsme, de la fidélité et de l’amour.
     
     
    Béni soit Dieu,
    le Père de notre Seigneur Jésus Christ !
    Il nous a bénis et comblés des bénédictions de l’Esprit !
     
     
     
    Inspirée du Compagnon de l'Avent 2021, cette retraite en ligne vous est proposée par :
     
     
     
     
     
     

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  • MARDI 7 DECEMBRE Saint Ambroise

     
     
    MARDI
    7
    DECEMBRE
    Saint Ambroise
     
     
    Parole de Dieu (Is 40, 1-3) :
     
    Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu – parlez au coeur de Jérusalem. Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes. Une voix proclame : « Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu. »
     
     
     
    Commentaire de la parole :
     
    Il faut avoir été longuement consolés par le Seigneur pour pouvoir à notre tour consoler. Et c’est certainement la mission de l’Église de prolonger dans le monde l’oeuvre du Consolateur. Si le tabernacle nous offre Jésus ressuscité, présent dans les espèces consacrées, nous, qui le recevons dans le temple qu’est notre corps, devons être pour tous présence du Christ.
     
    Avec Jésus et par lui, les chrétiens écoutent les douleurs, pansent les plaies, demeurent en silence auprès des croix des hommes et des femmes de tous les temps. Mais leur oeuvre de consolation ne s’arrête pas là. Le Christ, dans un saint un mystérieux échange, se charge de nos souffrances pour que nous en soyons délivrés, et les baptisés qui forment son corps poursuivent sa mission dans le monde. Dans l’invisible mais réel échange de la communion des saints, ils souffrent, pleurent et aiment avec le Christ, et d’autres mystérieusement en sont consolés.
     
    Avec Jésus, la souffrance peut devenir un « je souffre pour toi », « je souffre à ta place », pour que tu sois consolé.
     
    Benedicte Delelis
     
     
    Nous fêtons aujoud'hui... saint Ambroise :
     
    Célébrons aujourd’hui dans la joie et les chants le grand saint Ambroise qui fit tant pour l’Église, en particulier d’un point de vue théologique et liturgique. Romain d’origine, Ambroise est le fils de l’un des plus grands personnages de l’Empire, le préfet du prétoire des Gaules. Converti au christianisme, en 373, dans l’Église encore toute jeune du ive siècle, ses talents d’orateur et de chef le font élire évêque de Milan par acclamation populaire, alors qu’il n’est même pas baptisé ! Immense pasteur, Ambroise s’attache à catéchiser le peuple, en commentant l’Écriture et en diffusant le chant religieux.
     
     
    Ô Dieu très saint, consolateur souverain,
    apprends-nous à préparer tes chemins.
     
     
     
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