Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Je me souviens d’Hubert Nyssen, éditeur, ami…
Certains hommes (j’imagine Montaigne comme étant de ceux-là, s’il avait eu davantage la passion des femmes, ou Rousseau, s’il avait été plus ferme dans ses convictions éthiques, ou peut-être Voltaire, s’il ne s’était pas pris pour le centre du monde) qui s’intéressent à toutes choses et qui peuvent soutenir des conversations avec tout un chacun, assez généreux pour vouloir faire partager leurs découvertes et assez modestes pour permettre aux autres d’en bénéficier.







Jean-Marc Parisis, 



À contre-courant de la plupart des philosophies, l’œuvre d’Emil Cioran nous apprend que le désespoir, l’angoisse et le désarroi valent mieux que l’insatiable et ennuyeuse quête du bonheur. À l’occasion de son centenaire, Le Magazine littéraire revient sur cet écrivain qui préféra l’instabilité des «idées noires» aux conforts de la béatitude. Point de salut chez l’auteur du Précis de décomposition, mais une vitalité puisée dans l’accablement, grâce à laquelle peuvent germer un lyrisme et un sens de l’humour que l’on aurait tort de chasser de son œuvre.


