Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Les rêves éveillés de Jonathan Coe
12/2/14 - 13 H 21 - Mis à jour le 12/2/14 - 17 H 10
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12/2/14 - 13 H 21 - Mis à jour le 12/2/14 - 17 H 10
À ses lecteurs internationaux, il rappellera volontiers Proust, et plus encore Virginia Woolf, même si l'effondrement de l'Empire austro-hongrois incita ses premiers critiques à valoriser des spécificités magyares. L'histoire tient en deux mots : un homme célèbre revient sur les terres de son enfance ; il y retrouve son amour de jeunesse escortée d'un fils qu'il ne connaît pas. Le fait est que l'intrigue n'a pas grande importance ; frappe en revanche la force d'évocation, traduisant la campagne hongroise en mille métaphores oniriques. Ici, les hommes parlent aux cigales, les vagabonds racontent leurs aventures contre une bouchée de pain, et l'on change de saison comme on change de mystère. N.N. - nomen nescio, « sans nom » - est un roman autobiographique dont le narrateur s'oublie, faisant la part belle à la nature et aux personnages secondaires. C'est cette femme que trois générations courtisent simultanément ; ces deux vieilles filles de la bonne société, friandes de ragots sur l'aristocratie viennoise ; ou encore le père de l'auteur, petit noble qui finit par quitter sa femme pour sa servante, embrassant la roture, son blason sous le bras. Lorsque ses parents se sont enfin mariés, Gyula Krúdy avait 17 ans et une horde de frères et soeurs après lui. Cette enfance de bâtard et d'héritier est un perpétuel déchirement. En souliers vernis, le jeune narrateur arpente la maison paternelle, qu'il déteste : sa mère portait des briques sur le chantier lorsqu'elle était enceinte de lui. Pour oublier sa famille de notables, il court la campagne et s'y perd, puis, enfin rassasié, part tenter sa chance à la ville. N.N. est un roman d'une poésie remarquable qui nous transporte aux confins de l'empire des Habsbourg, où les hommes sont las de vivre mais n'en finissent pas de rêver
http://www.magazine-litteraire.com/mensuel/540/rhapsodie-hongroise-23-01-2014-119679
La famille de l'écrivain a créé un musée sur internet des œuvres de l'auteur de Nadja.
Au moment très polémique de la vente de la collection Breton en 2003, la famille de l'écrivain a proposé un musée virtuel où l'on pourrait retrouver et partager l'ensemble des objets de la collection exceptionnelle du père spirituel du surréalisme : une manière exemplaire de lutter contre la dispersion et l'oubli sans sacrifier à la momification muséale.
http://www.magazine-litteraire.com/mensuel/540/andre-breton-musee-virtuel-23-01-2014-119669
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Après des émissions de téléréalité sportives, amoureuses, dans un loft, une émission de téléréalité littéraire[...]A priori, les concepts de littérature et de téléréalité
Il n’a pas la prétention de délivrer un « message » sur l’après-vie, ni d’élaborer un discours dogmatique, mais il témoigne d’une vision de la « vie ouverte ». Une vision en mouvement ascendant qui renverse notre perception de l’existence humaine, et nous invite à envisager la vie à la lumière de notre propre mort. Celle-ci, transformant chaque vie en destin singulier, la fait participer à une grande Aventure en devenir.
Francisco de Quevedo a fait des études de philosophie, de droit et de mathématiques. Observateur lucide de la société espagnole du Siècle d'Or, il a brillé dans les genres les plus variés : critique littéraire, roman, théâtre... Maître de la poésie baroque philosophique et morale, il est également l'auteur de poèmes d'amour. Dans 'Songes' (1627), Francisco de Quevedo dresse le tableau des fléaux sociaux de son temps.
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Le verbe est dans la phrase le mot essentiel, et un grand styliste se reconnaît à son emploi du verbe. Sur lui porte la partie la plus considérable de l’effort de Flaubert.
Doris Lessing. Crédits photo : /©Lebrecht/Leemage
La Prix Nobel 2007 est décédée à l'âge de 94 ans. Militante féministe, anticolonialiste et antiapartheid, elle avait traité les réalités africaines au travers de romans autobiographiques
Marie Darrieussecq, ici à Paris mardi, a été choisie pour Il faut beaucoup aimer les hommes. Crédits photo : JACQUES DEMARTHON/AFP
La passion d'une femme blanche pour un cinéaste noir a séduit le jury du prix littéraire.
Dans mon mémoire de maîtrise,
"Des paysages de Baudelaire et Nerval"(« Le paysage dans les œuvres poétiques de Baudelaire et Nerval »
(en vente ici:
Dans la 1 ere partie consacrée à la poétique du paysage,
1. La construction typologique du paysage,
1.2. Des paysages littérairement et culturellement construits).,
1.2.3. Poétique de l’air
1.2.3.5.
1.2.3.5. Les parfums
Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique ! (« Les Fleurs du Mal », « La chevelure », v.1-2 et 6-8)
La chevelure ardente de Jeanne Duval réveille des souvenirs dorés et des visions lumineuses de vaisseaux :
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève !
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :
Un port retentissant où mon âme peut boire
À grands flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,( idem, v.13-18)
« On sait peu de choses sur cette femme, une mulâtresse qui hantera la vie et l’œuvre de Baudelaire des années durant. « C’était une fille de couleur, d’une très haute taille, qui portait bien sa brune tête ingénue et superbe, couronnée d’une chevelure violemment crespelée, et dont la démarche de reine, pleine d’une grâce farouche, avait quelque chose à la fois de divin et de bestial. » C’est en ces termes que Théodore de Banville évoque la belle Jeanne dans ses Souvenirs.
Baudelaire fait sa connaissance en 1842, à son retour de voyage: sans doute lui rappelait-elle "l'idéal de la beauté noire". Elle habitait au 6,rue de la Femme-sans-tête, près de l'hôtel Pimodan, et était alors comédienne dans un petit théâtre. Ce fut le début d'une liaison tempétueuse de presque toute une vie, qui inspirera de nombreux poèmes. Elle est la « maîtresse des maîtresses » dans le poème Le Balcon, et c’est sans doute ses charmes qui inspirèrent les vers de Parfum Exotique, La Chevelure, Le Serpent qui Danse, Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne, Sed Non Satiata, série de poèmes des Fleurs du Mal souvent citée comme le cycle de la « Vénus Noire ».
Vampirisé, diabolisé, à la fois ange et démon, Jeanne Duval incarne la femme sensuelle, tentatrice, dangereuse, tribade, infidèle, troublant l’âme du poète épris d’une passion charnelle, qui prend la forme d’une dépendance forte. » (http://baudelaire.litteratura.com/?rub=vie&srub=per&id=5)
Source de l'image:http://baudelaire.litteratura.com/?rub=vie&srub=per&id=5
Yann Moix , auteur de Naissance[...]Pour sa part, Yann Moix[...]Yann Moix, le Renaudot de la démesure[...]déclaré Yann Moix en apprenant[...]La folie, ou à tout le moins l'excès, Yann Moix[...]Moix[...]Chez Moix, tout[...]Avec Naissance , Yann ...
De son côté, Yann Moix , lauréat du prix Renaudot pour Naissance (Grasset), un roman monstre de près de 1200 pages dressant un portrait au vitriol des relations parents/enfant
Le prix Goncourt en direct de chez Drouant, c'est comme Johnny au Stade de France : on voit mieux à la télé. Mais pour le centenaire du Graal des prix littéraires français, il fallait bien se rendre sur le terrain. Avec des avertissements en tête : attention, c'est la foire d'empoigne là-bas, cent journalistes s'entassent dans cinq mètres carrés pour filmer-photographier-enregistrer le lauréat... Et c'était le cas.
Une demi-heure avant l'annonce, les camions des télévisions bloquaient déjà la place Gaillon. L'entrée du restaurant Drouant, où se remet traditionnellement le prix Goncourt, était pleine à craquer. Les badauds aussi sont venus jouer des coudes pour voir Bernard Pivot. Aucun people, mais des dames d'un certain âge montrant une étonnante vigueur pour atteindre l'apéritif offert. "Je viens en voisine", dit l'une d'elle. A-t-elle un favori ? "J'en ai lu aucun", élude-t-elle en levant le coude.
Le collectif La Barbe a protesté contre le "machisme" du prix
La foule s'agite. Des petits fours s'écrasent mollement sur les manteaux pendant qu'on essaie de voir à l'intérieur, en vain. Heureusement, il y a le son. Les noms de Lemaitre et de Moix récoltent de francs "bravo !" Une dame avait d'ailleurs écrit le mot sur un petit panneau noir, brandi à bout de bras. D'autres profitent de la forte présence médiatique pour faire passer leur message : des militantes du collectif La Barbe sont venues (avec leur fausse barbe) protester contre le fait que sur 100 prix Goncourt, dix seulement ont été attribués à des femmes.
Puis on piétine en attendant que les nouveaux lauréats Goncourt et Renaudot descendent du premier étage où ils trinquent avec les jurés et leurs éditeurs. Lorsqu'ils le font, c'est pour voir une formidable marée humaine surmontée de caméras, couler comme une vague vers la rue, renversant chaises, gens et plantes vertes. Ça crie, ça bouge comme dans la fosse d'un concert de rock. La marée reflue vers le restaurant, engloutissant des lauréats dont on ne verra pas le moindre cheveu. Un retardataire demande : "Alors, c'est qui le Goncourt ?" Quelqu'un lui répond : "Christophe Lemaitre." Le sprinteur d'Aix-les-Bains n'aurait jamais imaginé si belle victoire.
Marie-Hélène Lafon, lauréate du Prix du Style 2012, est l'invitée d'honneur des 13es Rencontres littéraires en Pays de Savoie organisées par la Fondation Facim. Venez découvrir son oeuvre et partager avec elle un moment d'exception.
Dans le cadre des 13es Rencontres littéraires en Pays de Savoie, la Fondation Facim a proposé à Marie-Hélène Lafon de venir participer, le 8 juin 2013 à la Chartreuse d'Aillon, à une journée autour de la thématique "Trajectoire d'écrivain", en compagnie de Bérengère Cournut et Fabienne Swiatly, deux auteurs également invitées pour l'occasion. Parallèlement à ce temps fort, de nombreux cafés littéraires sont organisés dans les Pays de Savoie. Gratuites et ouvertes à tous, ces rencontres permettent de découvrir un auteur et d'évoquer la place qu'occupe l'écriture dans une vie d'écrivain
http://www.savoie-mont-blanc.com/offre/fiche/cafe-litteraire-avec-marie-helene-lafon/sitraEVE916688
Tags : France 5
Publié le 25/04/2013 à 09:33
La vidéo:http://www.france5.fr/la-grande-librairie/?page=emission&id_article=7349
Voir sur le site les auteurs et leurs livres:
http://www.france5.fr/la-grande-librairie/?page=emission&id_article=7349
Pour Sarah Bakewell , «lire Montaigne, ce n'en est pas moins éprouver maintes fois le choc de la familiarité». Gravure du XIXe siècle représentant le philosophe. Crédits photo : ©Bianchetti/leemage
L'Anglaise Sarah Bakewel a écrit la biographie du philosophe sous la forme d'un guide spirituel
Des Essais de Montaigne aux autofictions contemporaines, en passant par les Mémoires ou le journal intime, l'écriture de soi s'exprime dans divers registres et jeux de miroir. |
Passion et déraison dans l’Istanbul d’Orhan Pamuk