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Le patrimoine - Page 5

  • Catégories : Le patrimoine

    Plus de 300 000 vendangeurs en France dont un tiers en Champagne

     Publié le 22 août 2007
    Actualisé le 22 août 2007 : 06h44
     Seront-ils de retour ? Chaque année, les viticulteurs attendent de pied ferme leurs vendangeurs saisonniers. En tête des recruteurs, la Champagne en emploie environ 100 000 sur les quelque 300 000 pros du sécateur dans toute la France. La Champagne et le Beaujolais ont en effet pour caractéristique d'être les seules régions où la vendange ne se pratique qu'à la main. Le Beaujolais attend près de 50 000 vendangeurs et de nombreux bras manquent encore à l'appel à quelques jours du coup d'envoi de la campagne, samedi. Du fait de la précocité de la vendange, le recrutement a été perturbé.
    En Champagne, on avait prévu de compter avec un calendrier atypique. « On ne parlera pas de pénurie de main-d'oeuvre, même s'il existe certaines tensions, reconnaît Bernard Gaucher, de l'ANPE de Reims. Beaucoup d'étudiants ou de salariés ne sont pas venus. Mais on attendait une vendange encore plus précoce, ce qui nous a permis de nous préparer. »
    Dans la plupart des régions, les étudiants constituent la majorité des effectifs, aux côtés de ressortissants turcs, polonais, chinois ou de gens du voyage. Les salariés, quant à eux, peuvent bénéficier du « contrat vendange » pour être détachés dans les vignes le temps de la récolte.
    Les vendangeurs représentent un tiers des contrats saisonniers dans l'agriculture. Ils sont généralement payés au smic. Mais certains employeurs payent à la tâche, de 15 à 22 centimes le kilo en Champagne. Et un vendangeur peut récolter 500 kg de raisin par jour.

  • Catégories : Le patrimoine

    Le masque mortuaire de Napoléon ne serait pas le bon

    NOUVELOBS.COM | 19.08.2007 | 16:07

    Le moulage mortuaire exposé au Musée des Armées représenterait le visage du maître d'hôtel de l'Empereur.

    f8032efce44a4f31b22f44ba5f3394ba.jpgLe masque mortuaire de l'empereur Napoléon Ier exposé au musée des Armées à Paris ne serait pas le bon, le véritable ayant été déposé dans un musée à Londres puis revendu aux enchères en 2004, affirme un historien, Bruno Roy-Henry, dans le journal Libération du 18 août.
    D'après lui, un tableau peint par l'Anglais Charles Locke Eastlake en 1815 le prouve: l'empereur y porte une petite cicatrice sur la joue gauche, qui n'apparaît pas sur son masque mortuaire officiel, alors qu'elle est présente sur le masque britannique.

    Le masque de son maître d'hôtel ?


    L'exemplaire conservé au Invalides pourrait représenter le visage du maître d'hôtel de Napoléon Cipriani Franceschi, selon Libération.
    Cette "embrouille de masques et de cicatrice" pourrait relancer la polémique qui agite les cercles napoléoniens, souligne le journal, et étayer la thèse de ceux qui pensent que Napoléon a été empoisonné à Sainte-Hélène et que le cadavre qui a été rapatrié en France en 1840 ne serait pas le sien mais celui de son maître d'hôtel décédé trois ans plus tôt.
    En effet, le masque juvénile conservé par la France ressemble plus à Cipriani Franceschi qu'à un Napoléon vieillissant et obèse.
    Au ministère de la Défense, gardien du musée des Armées, on ne faisait aucun commentaire à ce sujet samedi.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20070818.OBS1008/le_masque_mortuaire_de_napoleonne_serait_pas_le_bon.html

  • Catégories : Le patrimoine

    Le château de Fontainebleau redore son blason

    medium_fontainebleau.jpg
    Face à une baisse inquiétante de la fréquentation, le château de Fontainebleau va faire peau neuve

    Un nouveau programme de développement du site de Seine-et-Marne incluant des rénovations et réouvertures de salles sont prévus pour relancer les visites, qui sont passées de 500.000 par an il y a 10 ans à 350.000 aujourd'hui.

    Résidence royale favorite de François Ier, agrandi par Henri IV, il fut également la rédidence impériale de Napoléon Ier.

    De nouveaux espaces de  visite, des pièces et façades restaurées, un accueil du public repensé, création d'un pôle éducatif et scolaire... tout un programme de développement présenté à la presse mardi.

    Dès l'été 2007, seront à nouveau ouverts au public l'appartement du Pape et l'appartement des Chasses, et l'espace alloué à l'accueil du public sera augmenté de 500 m2, a annoncé Bernard Notari, directeur du château, dont le donjon remonte au XIIe siècle.

    La grille d'honneur de la cour du Cheval Blanc sera rénovée, le cabinet de travail de Napoléon III restauré. Un pôle éducatif et scolaire sera aménagé dans l'aile Louis XV du château, avec pour objectif de faire passer la fréquentation de 25.000 à 60.000 jeunes  sur la période automne/hiver.

    Sont également envisagés la réouverture des deux chapelles Saint-Saturnin, de la cour Ovale et de la porte Dorée, ainsi que la restauration de la grotte des Pins et la reprise de plusieurs façades.

    Selon M.Notari, "la faiblesse relative de cette fréquentation a incité le ministère de la Culture et de la Communication à commander en 2006 un rapport d'audit" sur la base duquel a été mis sur pied le programme de développement.

    Le 27 janvier, un Cercle des partenaires du château de Fontainebleau a été installé par le ministre pour permettre la recherche de mécènes. Le Crédit agricole s'est engagé à verser 1,4 million d'euros sur trois ans, et l'INSEAD, l'école internationale de formation des managers, participera à la  restauration du boudoir turc de Marie-Antoinette.

    Par ailleurs, dans le cadre de l'accord signé le 6 mars entre la France et les Emirats arabes unis, créant un musée du Louvre à Abou Dhabi, l'émirat fera un don de 10 millions d'euros au château qui va permettre de rénover le théâtre Napoléon III.

    Publié le 29/03 à 12:05
    http://cultureetloisirs.france3.fr/patrimoine/actu/29544282-fr.php
  • Catégories : Des lieux, L'art, L'histoire, Le patrimoine

    La maison de Léonard De Vinci à Amboise

    medium_vinci.jpg

    L'histoire
    Bâtie au Xllème siècle, la demeure du Clos-Lucé devint sous François ler emblématique du mouvement de la Renaissance en France. Le monarque y fit venir peintres, architectes et poètes. Mais c'est Léonard de Vinci qui a marqué le domaine de son empreinte. Lui qui avait passé sa vie entre Florence, Rome et Milan, dispensant ses services d'ingénieur, y vécut les trois dernières années de sa vie et y mourut.

    En 1516, invité à résider au Clos-Lucé par François ler, Léonard de Vinci fait venir d'Italie trois de ses toiles les plus célèbres : la "Joconde", la "Sainte-Anne" et le "Saint Jean-Baptiste", qu'il termine dans la propriété. Le roi de France veut que l'artiste y soit "libre de penser, de rêver et de travailler". Vinci, en retour, accomplit diverses missions : il est tour à tour metteur en scène des fêtes de la Cour, ingénieur militaire et civil ou encore urbaniste.

    La visite
    De nos jours, la chambre de l'artiste peut être visitée. C'est là qu'il mourut, veillé, selon certains, par François ler. Au sous-sol, on peut voir des maquettes reproduisant, d'après les dessins de Vinci, ses principales inventions hydrauliques, navales ou aériennes. La visite de la chapelle est également une bonne incursion dans l'univers du maître. Sur les murs, on peut voir trois fresques du XVIème siècle vraisemblablement peintes par ses disciples à sa demande.

    Le manoir,
    restauré au XIXème siècle, ne présente plus aux visiteurs le visage que le génie lui a connu. Un important chantier de restauration a été ouvert en 1960 pour rendre à la demeure l'atmosphère de la Renaissance.

    Le Clos-Lucé ne dévoilera pas tous les mystères entourant Léonard de Vinci. Ainsi, l'entrée du souterrain secret du Clos-Lucé que François Ier aurait emprunté pour rendre visite au génie reste-t-elle scellée à jamais.

    Le parc du château accueille désormais un parcours initiatique sur les traces de Léonard de Vinci :

    » Leonard da Vinci, un génie en pleine nature

    En savoir plus
    Adresse : Le Clos-Lucé, demeure de Léonard de Vinci, 37400 Amboise
    Renseignements : 02 47 57 00 73
    Site : vinci-closluce.com
    Tout savoir sur Amboise dans l'Internaute ville
    http://www.linternaute.com/sortir/maison-artiste/vinci.shtml
  • Le patrimoine en 2007:5 chantiers et un hommage

    Anne-Marie Romero.
     Publié le 03 janvier 2007
    Actualisé le 03 janvier 2007 : 20h03

    Trois restaurations de grande ampleur, deux créations dans les sites d’anciens musées et une célébration nationale vont marquer la nouvelle année.

    EN FRANCE, l’événement culturel le plus important de cette année 2007 sera, mai prochain, la réouverture de l’intégralité de la galerie des Glaces de Versailles. Sa moitié nord, achevée, accueille déjà le public depuis janvier 2006. Mais, grande première dans l’histoire du patrimoine, l’opération complète de restauration a été entièrement financée par le mécénat, le groupe Vinci en l’occurrence. Le travail sur la voûte de cet immense décor de 1000 m², haut de 12,5 mètres, long de 73 et large de 13, composé de peintures sur toile marouflée, de décors et de… 357 glaces, a mis en œuvre, pendant près de trois ans, dix entreprises représentant presque tous les corps de métier.
    Un autre monument exceptionnel va également rouvrir, le ­­8 février : le château des Ducs de Bretagne à Nantes, en travaux ­depuis quinze ans et complètement fermé depuis trois ans. La succession des styles de cette forteresse du XIIIe siècle, abritant une résidence ducale du XVe et des bâtiments du XVIe et du XVIIIe siècles, a été rendue plus lisible. Trente-deux salles de musée ont été ouvertes, le chemin de ronde lui-même est désormais accessible, tout comme deux entrées fortifiées – la Poterne de Loire et le Pont du cours Saint-Pierre. Enfin, un nouveau traitement paysager permet de retrouver un véritable jardin de magnolias, arbres emblématiques de l’histoire nantaise.
    Réouvertures et inaugurations
    Dans le domaine des musées, Montpellier sera à l’honneur le 3 février avec la réouverture du Musée Fabre qui abrite une des toutes premières collections de peinture de France. Pour 62,7 M€, l’institution a porté ses surfaces d’exposition à ­9 300 m², ce qui va lui permettre de montrer 800 œuvres au lieu de 500. Parmi les nouveautés : « La Portée », un remodelage de l’accueil par Daniel Buren, qui projettera le visiteur depuis l’esplanade jusqu’au cœur de l’établissement, et deux salles Soulages. Dans l’une seront accrochées 19 œuvres données par le peintre, dans l’autre des acquisitions contemporaines. Enfin, deux salles seront consacrées aux deux grands artistes qui font la renommée du musée : Courbet et Bazille. À Paris, dans le XIIe arrondissement, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration occupera l’ancien musée des arts d’Afrique et d’Océanie (Palais de la porte Dorée). Le chantier a été lancé en octobre ­dernier. Le hall d’accueil et l’exposition permanente seront accessibles dès avril, mais l’ouverture des autres ­espaces s’étalera jusqu’en 2009 ­(investissement : 20 M€).
    Après les réouvertures, les inau­gurations. Née du rapport de Jean-Louis Cohen en 1998, la Cité de l’architecture et du patrimoine va ouvrir en avril-mai, dans l’aile de Paris du Palais de Chaillot, remaniée par l’architecte Jean-François Bodin. Après de nombreuses vicissitudes, notamment la menace de voir réduite la présentation des collections de l’ancien Musée des ­monuments français, un équilibre a été trouvé, en 2004, avec la nouvelle équipe mise en place (François de Mazières, Francis Rambert et Marie-Paule Arnauld). La Cité présentera à la fois, sur 8 000 m², ses pièces historiques et une nouvelle collection d’architecture du XXe siècle, et, dans 3 000 m², des expositions temporaires ainsi que des services de recherche (archives, centre de documentation), des colloques de formation et des débats réservés tant aux professionnels qu’au grand public (75 M€).
    C’est du reste à la Cité de l’architecture et du patrimoine que sera présentée, en novembre, la grande exposition clôturant l’année Vauban – « Vauban urbaniste, Vauban architecte». Tout au long de l’année, en effet, vont se multiplier, à travers tout le pays, et principalement dans les citadelles dont il a dessiné les plans, les célébrations du tricentenaire de la mort du plus grand stratège français, ministre de Louis XIV.
  • Catégories : Le patrimoine

    Acropole:préparation pour un déménagement

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    Les archéologues grecs ont entamé les préparatifs de déménagement de vestiges de l'Acropole

    L'opération a commencé avec la fermeture à partir de mardi des quatre salles  de l'actuel musée de l'Acropole abritant, sur le rocher, les chefs d'oeuvres de  la frise ionique du Parthénon.

    "Nous allons commencer à décrocher ces sculptures pour étudier comment les  transporter au mieux", a indiqué Dimitris Pantermalis responsable de l'opération.

    Les responsables hésitent encore entre deux solutions pour le transfert des  pièces jusqu'au nouvel édifice, situé à quelque 300 m au sud de la base du  rocher: soit une descente par grue suivie d'un glissement sur rail, soit un  survol de la distance via trois grues assurant un relais, a expliqué M.  Pantermalis.
       
    Après une série d'ajournements, l'opération est désormais prévue pour le  printemps, en vue de l'ouverture du nouveau musée, qui doit se faire  graduellement à partir de fin 2007 en commençant par les salles consacrées aux  frises du Parthénon.
       
    Au total, environ un millier de vestiges de grande valeur doit être déménagé  de l'Acropole dans le nouveau musée.
       
    Censé au départ être ouvert pour les jeux Olympiques d'Athènes en août 2004,  l'établissement constitue une pièce maîtresse de la campagne menée par la Grèce  depuis 1982 pour obtenir le retour de la partie des frises du Parthénon exposées  au British Museum.

    http://cultureetloisirs.france3.fr/artetexpositions/actu/27274701-fr.php
  • Catégories : Le patrimoine

    2007 sera l'année Vauban en France

    medium_vauban.jpg
    Une série de manifestations culturelles et patrimoniales marqueront en 2007 le tricentenaire de la mort de Vauban

    L'année consacrée à l'architecte militaire du roi Louis XIV mettra en lumière les facettes méconnues de celui qui a fortifié les frontières de la France.

     

    Penseur, homme politique, fiscaliste et inventeur, ce sont tous les aspects de la vie et de l'oeuvre de Vauban qui seront proposés à la découverte du public.

    Spectacles historiques, concerts, colloques, expositions, cavalcades, festivals, documentaires se succéderont au long de l'année dans les 14 citadelles du réseau des sites majeurs Vauban (RSMV).

    "Les Oisivetés", les 12 tomes dans lesquels Vauban  avait raconté sous un titre ironique une vie de travail au service du roi, seront réédités pour la première fois depuis sa mort.
    La cité de l'architecture et du patrimoine, au Palais de Chaillot à Paris, exposera les fameux "plans-reliefs" des citadelles sur lesquels le Roi Soleil pouvait suivre les travaux de son architecte sans se déplacer.

    Vauban , lui, couvrait de 2000 à 4000 km par an à cheval tout
    au long des frontières. Il a fortifié 150 sites à l'ombre
    desquels vivent aujourd'hui sept millions de personnes, dans 40
    départements.

    Jacques Hamon
    Publié le 28/12 à 13:57

     

    http://cultureetloisirs.france2.fr/patrimoine/actu/27095620-fr.php

  • Catégories : Le patrimoine

    Une série de fresques italiennes restaurées

    L'une des fresques du monastère des Santi Quattro Coronati, à Rome - (AFP/Patrick Hertzog)

    medium_fresques_italiennes.jpg

    Un monastère romain a dévoilé des fresques du XIIIème siècle, qui ont subi une restauration de neuf ans

    Ces fresques, représentant les quatre saisons, les signes du zodiaque, les constellations, les vices et les vertus, se trouvent au monastère des Santi Quattro Coronati.

    Tenant à souligner leur importance artistique, un expert en histoire de l'art, Francesco Gandolfo, a déclaré à leur propos qu'elles avaient joué un rôle de "pont entre les époques".

    Une longue restauration


    Le monastère des Santi Quattro Coronati, qui se situe dans le quartier du Colisée, à Rome,  a rouvert en mai dernier après des travaux de quatre ans. Les fresques qui s'y trouvent sont visibles après neuf années de restauration.

    Elles ont retrouvé les tons extrêmement flamboyants, bleu, pourpre, vert, or que la patine des années leur avait ôtés.

    Un consensus sur leur importance


    La mère supérieure du monastère des soeurs Augustines, Rita Mancini, les a qualifiées de "précieuses pages d'histoire et de spiritualité".

    Le Ministre italien de la Culture, Francesco Rutelli, n'a pas hésité à dire de  la salle du monastère qu'elle était "l'un des plus beaux lieux du monde", ajoutant que les fresques permettaient "d'interpréter la peinture médiévale italienne sous une lumière nouvelle".

    Francesco Gandolfo, expert en histoire de l'art, a confirmé cela, disant que le style de ces fresques "porte le poids de la Rome antique", tandis que "leur représentation pré-figurative tend vers la pré-Renaissance".

    Les fresques seront accessibles au grand public au printemps prochain.

    Publié le 07/12 à 15:15

    http://cultureetloisirs.france3.fr/patrimoine/actu/26621808-fr.php