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Mes textes en prose - Page 42

  • Alfred Stevens


    Alfred Stevens, La Lettre de rupture, vers 1867,
    huile sur toile H. 0,745 m ; L. 545 m,
    Paris, Musée d'Orsay

            Dès la lecture du titre, le spectateur comprend tout de suite le thème de cette œuvre. Après avoir considérer de haut en bas la longue figure féminine qui se détache claire sur un fond sombre, le regard s’arrête sur le détail presque anodin de la lettre que la femme tient dans sa main droite. Détail presque anodin, en effet, parce que le peintre s’est plu à donner au papier le même colori que la robe, si bien que l’on a l’impression que la femme tient plutôt un pan de celle-ci. Mais ce détail est loin d’être anodin car il est le centre du drame qui se joue sur cette toile et que le titre éclaire d’un jour sans équivoque : Cette femme au regard triste et songeur vient de recevoir une lettre de rupture.
            Le peintre belge Alfred Stevens (1823-1906) s’est fait une spécialité dans la représentation dans leur quotidien de femmes issues d’un milieu aisé. Pourtant, ce ne sont pas des portraits de riches bourgeoises, malgré l’impression que l’on en a, mais bien des scènes de genre à un seul personnage. Les titres de ses œuvres permettent d’ailleurs de discerner les genres. Loin d’être de « simples » portraits, les œuvres de Stevens racontent une histoire. Elles dépeignent une seconde de la vie d’une femme, un moment décisif, mais, laissent la porte ouverte à l'interprétation. Le spectateur saura deviner les tenants et les aboutissants de la scène. C'est là tout l'art de l'artiste : laisser le spectateur faire preuve de suffisamment de sagacité pour comprendre ses tableaux.
            Dans la toile qui nous préoccupe, Stevens montre une femme à l'instant précis où elle vient de finir la lecture de la lettre et, encore sous le choc des mots, subit les assauts de sentiments disparates. On ne lit presque rien sur son visage mais l’on sait qu’elle éprouve de la haine, de l’amour, de la jalousie, de la tristesse, de la colère, du désespoir… Tous ces sentiments qui affluent en même temps l’empêchent de parler, de bouger, de pleurer, de crier… Il est facile pour le spectateur d’interpréter ce que la jeune femme ressent. Tout être humain a vécu la même situation.
            D'un point de vue technique, le peintre accentue l'impression de cassure grâce au décor de l'œuvre. Nous l’avons dit, il s’agit d’un fond sombre que n’anime nullement un coin aux couleurs chaudes, des oranges et des jaunes. Sur la droite, dans une mince bande verticale se voit une fleur dans un bac. Ce détail nous donne la clef pour comprendre où se tient la jeune femme, elle s’est réfugiée dans l’ombre d’un paravent pour pouvoir lire secrètement la lettre qu’elle vient de recevoir. Mais dans ce coin qu’elle avait pu croire un refuge et dans lequel elle semble flotter parce que l’on distingue difficilement le sol, s’agitent des formes sombres, visualisation des tortures qui harcèlent son esprit. Même la tache aux couleurs chaudes au-dessus de son épaule droite, n’égaie pas l’espace. Ce lieu est la figuration de ses sentiments : écarté de la vie quotidienne, tout y est brisé, informe, taché, avili, à l’image de son amour.
            Par des sujets comme celui-ci, qui racontent des anecdotes réalistes que tout un chacun connaît, Alfred Stevens a acquis une grande renommée dans la haute société du second Empire puis de la troisième République. Pourtant, ce ne sont en rien des tableaux que l’on serait tenté de classer dans l’Académisme. Beaucoup de choses s’y opposent en effet :

            Tout d’abord, Stevens est l’un des premiers à s’intéresser aux effets de l’art japonais. Parce que cet art s'oppose à la tradition occidentale, il peut en effet être considéré comme une influence fondamentale de la modernité. Dans son tableau, Stevens lui donne une place prépondérante. Ainsi, le détail de la fleur dans son bac, de l’autre côté du paravent et que celui-ci cache à moitié, symbole d’une jeunesse naïve qui vient de se briser, est tout ce qu’il y a de plus japonisant. De plus, d’une manière assez extraordinaire, bien que la toile soit d’un format assez banal, le découpage de l’espace pictural en trois longues bandes verticales donne l’impression que l’œuvre est beaucoup plus longue, comme un kakemono japonais.
            Par ailleurs, contrairement aux thèmes des œuvres dites académiques, les siens ne sont pas tout de suite reconnaissable, comme nous l’avons vu. Il faut un certain temps d’étude du tableau et souvent l’aide du titre pour en comprendre toute la portée anecdotique.
            Surtout, Alfred Stevens est un peintre indépendant, non « inféodé » à l’Institut puisqu’il a toujours vendu ses œuvres de la main à la main, grâce au Salon et bien sûr par l’intermédiaire des marchands d’art.
            Finalement, en représentant des scènes réalistes de la vie quotidienne et non des scènes historiques ou religieuses, il est un peintre de la vie moderne. L'un des premiers d'ailleurs, et, à ce titre, il peut être considéré comme le précurseur de Manet, dont il est un ami, de Fantin-Latour ou de Caillebotte.
            Malgré cela, on peut se demander pourquoi Alfred Stevens n’est pas rentré dans la postérité ? Nous avons déjà donné la réponse à ce fait : il a été l’un des peintres les plus renommés de la deuxième moitié du XIXe siècle. Cherchant à plaire pour vendre et n’innovant que très peu, il a trouvé ses clients dans la bourgeoisie.
            Cet exemple nous permet alors de démontrer qu’à cette époque l’art ne s’est pas résumé à un affrontement entre l’Académie et l’Avant-garde comme on a eu trop vite tendance à croire. Il y avait aussi et surtout une multitude de peintres renommés ou inconnus qui ont cherché à vivre le mieux possible de leur art. Ceux-ci n’ont voulu ni faire de la grande peinture, ni s’adonner à un genre trop « moderne », parce que des deux côtés les œuvres ne se vendaient pas.
            Il est vrai qu’il est facile de juger a posteriori et de dire que les artistes qui n’ont pas été impressionnistes ne méritent pas l’intérêt. Mais, d’une part, il fallait une certaine aisance financière pour pratiquer un style qui ne se vend pas et d’autre part, il fallait se sentir prêt à pouvoir innover, ce qui n’est pas donné à tout le monde.
  • Le coeur se serre

    Le cœur se serre

    Comme un poids sur la poitrine

     

    Etouffement

    Palpitation

     

    Les jambes qui lâchent

    Les genoux qui se dérobent

     

    Partir, revenir

    Se poser, reposer

     

    Le corps qui trahit

    L’âme en pluie

     

    Etouffement

    Palpitation

     

    Douleurs qui irradient

    Mal tapi

     

    Partir, revenir

    Se poser, reposer

     

    2 mars 2011

     

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 11 livres en vente sur ce blog

    100_0094.JPGPhotos perso de Montbrison  du 7 novembre 2010

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  • En mars, les poètes mettent les voiles sur d’infinis paysages

     

    vendredi 11 mars 2011

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    A l’occasion de la 13e édition du Printemps des Poètes, notre région sera le théâtre de nombreuses manifestations qui œuvrent pour la diffusion et la valorisation d’une littérature trop souvent négligée.

     

    Si la poésie n’a pas bouleversé notre vie, c’est qu’elle ne nous est rien. Apaisante ou traumatisante, elle doit marquer de son signe ; autrement, nous n’en avons connu que l’imposture ». Cette citation d’Andrée Chedid illustre parfaitement la démarche du Printemps des Poètes, manifestation créée en 1999 à l’initiative de Jack Lang qui vise à célébrer la poésie partout en France, quelque soit sa forme d’expression. Aujourd’hui, cet événement se déroule sur cinq continents, dans une soixantaine de pays, et plus de 12 000 initiatives sont attendues aux quatre coins de l’hexagone.

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  • Ces Boulonnaises qui se sont hissées au pinacle de la célébrité

    mercredi 09.03.2011, 14:00

    Jenny Dacquin, boulonnaise comédienne et chanteuse. Jenny Dacquin, boulonnaise comédienne et chanteuse.

     

    Al'évidence, peu de femmes ont joué un rôle prépondérant dans l'histoire du Pays boulonnais, hormis les comtesses au moyen âge.

    Ce sont les moeurs des temps anciens qui ont voulu cela. Néanmoins, quelques-unes ont réussi à s'imposer.
    Mais qui connaît Lady Kate Wood, femme d'un général anglais, native du comté du Sussex ? Le couple fréquentait régulièrement la station balnéaire de Boulogne sur mer « sans doute attiré, écrit Philippe Monchy dans son histoire du tennis club boulonnais, par la vie culturelle et multicolore que Boulogne offrait aux étrangers en mal d'amusements et de loisirs. On note sa présence rue Neuve-Chaussée, rue Siblequin pour s'installer définitivement Grand Rue en 1885. Il est possible que les séjours de Lady Wood à Boulogne correspondent aux campagnes que son mari menait en Inde ».
    A cette époque, on connaît à peine cette nouvelle discipline sportive appelée Lawn Tennis. La femme du militaire anglais adore ce jeu et mène tambour battant une campagne pour son implantation dans la ville de son coeur. Elle s'adresse au maire pour obtenir un terrain « indispensable, écrivait-elle dans une de ses lettres, pour satisfaire aux besoins de la colonie anglaise et des visiteurs de Boulogne ».
    Ce que femme veut... Le 1er juillet 1885 était inauguré le plus vieux club de tennis du continent européen, le Tennis Club Boulonnais. En toute discrétion d'ailleurs car la presse locale ignore totalement cette cérémonie.
    Jusqu'à sa mort, survenue en 1905, Lady Wood apportera un soutien indéfectible à ce club, sollicitant les corps constitués et les sponsors, n'hésitant pas à puiser dans sa propre bourse pour faire face aux difficultés financières qu'il rencontre.

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  • Ces Boulonnaises qui se sont hissées au pinacle de la célébrité

    mercredi 09.03.2011, 14:00

    Jenny Dacquin, boulonnaise comédienne et chanteuse. Jenny Dacquin, boulonnaise comédienne et chanteuse.

     

    Al'évidence, peu de femmes ont joué un rôle prépondérant dans l'histoire du Pays boulonnais, hormis les comtesses au moyen âge.

    Ce sont les moeurs des temps anciens qui ont voulu cela. Néanmoins, quelques-unes ont réussi à s'imposer.
    Mais qui connaît Lady Kate Wood, femme d'un général anglais, native du comté du Sussex ? Le couple fréquentait régulièrement la station balnéaire de Boulogne sur mer « sans doute attiré, écrit Philippe Monchy dans son histoire du tennis club boulonnais, par la vie culturelle et multicolore que Boulogne offrait aux étrangers en mal d'amusements et de loisirs. On note sa présence rue Neuve-Chaussée, rue Siblequin pour s'installer définitivement Grand Rue en 1885. Il est possible que les séjours de Lady Wood à Boulogne correspondent aux campagnes que son mari menait en Inde ».
    A cette époque, on connaît à peine cette nouvelle discipline sportive appelée Lawn Tennis. La femme du militaire anglais adore ce jeu et mène tambour battant une campagne pour son implantation dans la ville de son coeur. Elle s'adresse au maire pour obtenir un terrain « indispensable, écrivait-elle dans une de ses lettres, pour satisfaire aux besoins de la colonie anglaise et des visiteurs de Boulogne ».
    Ce que femme veut... Le 1er juillet 1885 était inauguré le plus vieux club de tennis du continent européen, le Tennis Club Boulonnais. En toute discrétion d'ailleurs car la presse locale ignore totalement cette cérémonie.
    Jusqu'à sa mort, survenue en 1905, Lady Wood apportera un soutien indéfectible à ce club, sollicitant les corps constitués et les sponsors, n'hésitant pas à puiser dans sa propre bourse pour faire face aux difficultés financières qu'il rencontre.

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  • Ces Boulonnaises qui se sont hissées au pinacle de la célébrité

    mercredi 09.03.2011, 14:00

    Jenny Dacquin, boulonnaise comédienne et chanteuse. Jenny Dacquin, boulonnaise comédienne et chanteuse.

     

    Al'évidence, peu de femmes ont joué un rôle prépondérant dans l'histoire du Pays boulonnais, hormis les comtesses au moyen âge.

    Ce sont les moeurs des temps anciens qui ont voulu cela. Néanmoins, quelques-unes ont réussi à s'imposer.
    Mais qui connaît Lady Kate Wood, femme d'un général anglais, native du comté du Sussex ? Le couple fréquentait régulièrement la station balnéaire de Boulogne sur mer « sans doute attiré, écrit Philippe Monchy dans son histoire du tennis club boulonnais, par la vie culturelle et multicolore que Boulogne offrait aux étrangers en mal d'amusements et de loisirs. On note sa présence rue Neuve-Chaussée, rue Siblequin pour s'installer définitivement Grand Rue en 1885. Il est possible que les séjours de Lady Wood à Boulogne correspondent aux campagnes que son mari menait en Inde ».
    A cette époque, on connaît à peine cette nouvelle discipline sportive appelée Lawn Tennis. La femme du militaire anglais adore ce jeu et mène tambour battant une campagne pour son implantation dans la ville de son coeur. Elle s'adresse au maire pour obtenir un terrain « indispensable, écrivait-elle dans une de ses lettres, pour satisfaire aux besoins de la colonie anglaise et des visiteurs de Boulogne ».
    Ce que femme veut... Le 1er juillet 1885 était inauguré le plus vieux club de tennis du continent européen, le Tennis Club Boulonnais. En toute discrétion d'ailleurs car la presse locale ignore totalement cette cérémonie.
    Jusqu'à sa mort, survenue en 1905, Lady Wood apportera un soutien indéfectible à ce club, sollicitant les corps constitués et les sponsors, n'hésitant pas à puiser dans sa propre bourse pour faire face aux difficultés financières qu'il rencontre.

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  • Catégories : Blog, CE QUE J'ECRIS/CE QUE JE CREE, Mes textes en prose

    Emménagement-Déménagement

    Après 1500 km du sud au nord et du nord au sud, nous avons rapatrié des affaires que nous n'avions pas "vécu" depuis 6 ans.

    Il nous reste à vider notre meublé du sud et notre lieu de stockage des affaires du Maroc en fin de semaine.

    Avant: quelques instants de repos pour moi(et de travail pour mon mari), de sport et d'au revoir...

  • L’Aurore aux doigts de rose

    L'Oeil - n° 521 - Novembre 2000

    L’Aurore aux doigts de rose avait un peu jauni. Charles Le Brun, quand il décora pour Colbert, en 1672, la coupole de ce pavillon du Château de Sceaux(pavillon de l'Aurore), ne se souciait pas de pratiquer la « bonne fresque » à l’italienne. À côté de certaines parties, peintes sur l’enduit frais, il ajoutait comme il était courant de le faire à l’époque, des morceaux travaillés à sec, des rehauts et des retouches, et, dans une partie importante de l’œuvre, il transporta même un morceau exécuté d’abord sur toile, marouflé ensuite sur le plafond. Un cauchemar pour les restaurateurs, dont les prédécesseurs du XIXe siècle n’avaient pas facilité la tâche, en noyant le tout sous un épais vernis brun qui rendait l’ensemble illisible. L’exposition de Sceaux est exemplaire : elle permet de suivre cet impeccable travail de sauvetage, mais aussi de confronter les peintures de Charles Le Brun au modello de la coupole, actuellement en mains privées, d’examiner les dessins préparatoires conservés au Louvre et au Nationalmuseum de Stockholm. Surgit ainsi de l’ombre un Le Brun très inspiré, moins hiératique que dans la Galerie des Glaces, illustrant le célèbre passage de L’Odyssée où Castor et Pollux, les jumeaux qui ne se croisent jamais, président, l’un aux heures du jour, l’autre aux heures de la nuit.

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  • L’Aurore aux doigts de rose

    L'Oeil - n° 521 - Novembre 2000

    L’Aurore aux doigts de rose avait un peu jauni. Charles Le Brun, quand il décora pour Colbert, en 1672, la coupole de ce pavillon du Château de Sceaux(pavillon de l'Aurore), ne se souciait pas de pratiquer la « bonne fresque » à l’italienne. À côté de certaines parties, peintes sur l’enduit frais, il ajoutait comme il était courant de le faire à l’époque, des morceaux travaillés à sec, des rehauts et des retouches, et, dans une partie importante de l’œuvre, il transporta même un morceau exécuté d’abord sur toile, marouflé ensuite sur le plafond. Un cauchemar pour les restaurateurs, dont les prédécesseurs du XIXe siècle n’avaient pas facilité la tâche, en noyant le tout sous un épais vernis brun qui rendait l’ensemble illisible. L’exposition de Sceaux est exemplaire : elle permet de suivre cet impeccable travail de sauvetage, mais aussi de confronter les peintures de Charles Le Brun au modello de la coupole, actuellement en mains privées, d’examiner les dessins préparatoires conservés au Louvre et au Nationalmuseum de Stockholm. Surgit ainsi de l’ombre un Le Brun très inspiré, moins hiératique que dans la Galerie des Glaces, illustrant le célèbre passage de L’Odyssée où Castor et Pollux, les jumeaux qui ne se croisent jamais, président, l’un aux heures du jour, l’autre aux heures de la nuit.

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  • L’Aurore aux doigts de rose

    L'Oeil - n° 521 - Novembre 2000

    L’Aurore aux doigts de rose avait un peu jauni. Charles Le Brun, quand il décora pour Colbert, en 1672, la coupole de ce pavillon du Château de Sceaux(pavillon de l'Aurore), ne se souciait pas de pratiquer la « bonne fresque » à l’italienne. À côté de certaines parties, peintes sur l’enduit frais, il ajoutait comme il était courant de le faire à l’époque, des morceaux travaillés à sec, des rehauts et des retouches, et, dans une partie importante de l’œuvre, il transporta même un morceau exécuté d’abord sur toile, marouflé ensuite sur le plafond. Un cauchemar pour les restaurateurs, dont les prédécesseurs du XIXe siècle n’avaient pas facilité la tâche, en noyant le tout sous un épais vernis brun qui rendait l’ensemble illisible. L’exposition de Sceaux est exemplaire : elle permet de suivre cet impeccable travail de sauvetage, mais aussi de confronter les peintures de Charles Le Brun au modello de la coupole, actuellement en mains privées, d’examiner les dessins préparatoires conservés au Louvre et au Nationalmuseum de Stockholm. Surgit ainsi de l’ombre un Le Brun très inspiré, moins hiératique que dans la Galerie des Glaces, illustrant le célèbre passage de L’Odyssée où Castor et Pollux, les jumeaux qui ne se croisent jamais, président, l’un aux heures du jour, l’autre aux heures de la nuit.

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  • "La documentation par l'image " de février 2011

    Les arts du cirque

    Les arts du cirqueLa découverte des arts du cirque (histoire, disciplines, genres esthétiques...) s’intègre dans l’enseignement transversal de l’histoire des arts. La pratique du cirque s’inscrit quant à elle dans le programme d’EPS (acrobatie, jonglage, gymnastique sportive et dansée), celui de français (expression orale liée à l’art clownesque) et celui d’éducation artistique (maquillage, fabrication de costumes et de décors, musique). Enfin, les valeurs transmises par la pratique du cirque (estime de soi, cohésion du groupe, entraide…) participent pleinement aux apprentissages d’éducation civique.
    Ce dossier vous propose un parcours pédagogique à travers l’histoire du cirque, l’évolution de ses formes et de ses disciplines.

     

    http://www.ladocparlimage.com/accueil/

  • J'ai revu avec plaisir:"L'histoire d'Adèle H."

    AdeleHAff.jpgA Guernesey, où son père Victor Hugo vit en exil, Adèle fait la connaissance du Lieutenant Pinson et en tombe follement amoureuse. Or celui-ci est envoyé avec son régiment aux Etats-Unis, ravagés par la Guerre de Sécession depuis déjà deux ans. Au début du film, en 1863, Adèle arrive à Halifax, capitale de la Nouvelle Ecosse et ancienne Acadie des Français, rejoindre l'homme qu'elle aime. Mais celui-ci l'a déjà oubliée ! Cependant, couvert de dettes de jeu, il n'hésite pas à exploiter la jeune femme en lui soutirant l'argent qu'elle lui donne aisément, car tout est bon pour qu'il reste en contact avec elle. Bientôt c'est elle qui a de gros problèmes financiers, car son père refuse de continuer à lui envoyer sa pension, à moins qu'elle ne se marie enfin. Elle publie donc une annonce officielle, et Pinson refusant bien sur de l'épouser, manque d'être cassé par ses supérieurs. Plus tard, Adèle fait rompre les fiancailles du Lieutenant avec la fille d'un juge, mais il ne cède toujours pas. Ruinée, malade, Adèle continue à suivre le régiment muté à la Barbade. Dévorée par sa passion, elle sombre dans la folie, mais est recueuillie par une brave indigène qui, découvrant l'identité d'Adèle grâce au journal intime qu'elle transporte avec elle, écrit à Victor Hugo. Adèle finira sa vie enfermée à l'asile de Saint-Mandé, survivant à toute sa famille...
         
     
       
     

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  • J'ai revu avec plaisir:"L'histoire d'Adèle H."

    AdeleHAff.jpgA Guernesey, où son père Victor Hugo vit en exil, Adèle fait la connaissance du Lieutenant Pinson et en tombe follement amoureuse. Or celui-ci est envoyé avec son régiment aux Etats-Unis, ravagés par la Guerre de Sécession depuis déjà deux ans. Au début du film, en 1863, Adèle arrive à Halifax, capitale de la Nouvelle Ecosse et ancienne Acadie des Français, rejoindre l'homme qu'elle aime. Mais celui-ci l'a déjà oubliée ! Cependant, couvert de dettes de jeu, il n'hésite pas à exploiter la jeune femme en lui soutirant l'argent qu'elle lui donne aisément, car tout est bon pour qu'il reste en contact avec elle. Bientôt c'est elle qui a de gros problèmes financiers, car son père refuse de continuer à lui envoyer sa pension, à moins qu'elle ne se marie enfin. Elle publie donc une annonce officielle, et Pinson refusant bien sur de l'épouser, manque d'être cassé par ses supérieurs. Plus tard, Adèle fait rompre les fiancailles du Lieutenant avec la fille d'un juge, mais il ne cède toujours pas. Ruinée, malade, Adèle continue à suivre le régiment muté à la Barbade. Dévorée par sa passion, elle sombre dans la folie, mais est recueuillie par une brave indigène qui, découvrant l'identité d'Adèle grâce au journal intime qu'elle transporte avec elle, écrit à Victor Hugo. Adèle finira sa vie enfermée à l'asile de Saint-Mandé, survivant à toute sa famille...
         
     
       
     

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  • J'ai revu avec plaisir:"L'histoire d'Adèle H."

    AdeleHAff.jpgA Guernesey, où son père Victor Hugo vit en exil, Adèle fait la connaissance du Lieutenant Pinson et en tombe follement amoureuse. Or celui-ci est envoyé avec son régiment aux Etats-Unis, ravagés par la Guerre de Sécession depuis déjà deux ans. Au début du film, en 1863, Adèle arrive à Halifax, capitale de la Nouvelle Ecosse et ancienne Acadie des Français, rejoindre l'homme qu'elle aime. Mais celui-ci l'a déjà oubliée ! Cependant, couvert de dettes de jeu, il n'hésite pas à exploiter la jeune femme en lui soutirant l'argent qu'elle lui donne aisément, car tout est bon pour qu'il reste en contact avec elle. Bientôt c'est elle qui a de gros problèmes financiers, car son père refuse de continuer à lui envoyer sa pension, à moins qu'elle ne se marie enfin. Elle publie donc une annonce officielle, et Pinson refusant bien sur de l'épouser, manque d'être cassé par ses supérieurs. Plus tard, Adèle fait rompre les fiancailles du Lieutenant avec la fille d'un juge, mais il ne cède toujours pas. Ruinée, malade, Adèle continue à suivre le régiment muté à la Barbade. Dévorée par sa passion, elle sombre dans la folie, mais est recueuillie par une brave indigène qui, découvrant l'identité d'Adèle grâce au journal intime qu'elle transporte avec elle, écrit à Victor Hugo. Adèle finira sa vie enfermée à l'asile de Saint-Mandé, survivant à toute sa famille...
         
     
       
     

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  • Catégories : Mes textes en prose

    Le lecteur

    Quoi de plus merveilleux que de voir quelqu’un lire ?

    Quoi de plus merveilleux (à part l’amour harmonieux) que de lire ?

    Le lecteur ne dérange personne sauf les imbéciles qui ne comprennent qu’on puisse se suffire à soi-même dans cette occupation solitaire.

    Le lecteur n’est pas agressif sauf si on s’attaque à son livre, sacré entre tous.

    Le lecteur est calme sauf si on s’avise de le distraire de son livre pour des raisons inférieures.

    Le lecteur est silencieux mais il peut en général s’adapter à des environnements bruyants.

    Le lecteur est mobile car il peut lire partout.

     

    16 décembre 2010

     

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 11 livres en vente sur ce blog.

  • Félix

    Félix représente des souvenirs douloureux pour moi. Les plus âgées doivent connaitre « Félix le chat » qui fit les beaux jours de notre enfance

    Les autres doivent connaître les Félix d’une certaine publicité

    Il se trouve que j’avais une chatte (qui ne s’appelait donc pas Félix) qui ressemblait à ce chat

    Une de mes deux grand-mères chéries (toutes deux mortes) me disait penser à ma Candy à chaque fois qu’elle voyait la pub

    J’ai perdu ma grand-mère mais c’était malheureusement dans l’ordre des choses de la vie

    Quant à ma « Félix », on me l’a perdu

    En ces périodes de fête, on souffre plus encore de l’absence des êtres chers

     

    1 er décembre 2010

    Pour le prénom du mercredi chez Jill Bill:

    http://jill-bill.over-blog.com/

     Pour lire d'autres textes de moi, cf mes 11 livres en vente sur ce blog

     

  • Catégories : Mes photos, Mes textes en prose

    Marché de NOEL ce we dans mon quartier

    100_0154.JPGjE ME SUIS OFFERT  de jolies boucles d'oreilles anciennes ainsi que du champagne (de chez moi) pouur les fêtes et de la bière du Forez (ici) brassée dans le nord que j'aime

    Il y avait aussi du vin chaud pour passer entre les flocons et résister aux - 5

    uNE VRAIE Ambiance de NOEL qui me manquait tant lorsque nous étions au Maroc

    100_0155.JPG

  • Catégories : CE QUE J'ECRIS/CE QUE JE CREE, Des expositions, Mes textes en prose

    Le chant de David

     

    EXPOSITION

    18 septembre au
    31 décembre 2010
    bibliothèque
    Part-Dieu Lyon

    Biblioth�que municipale de Lyon
    Les pseaumes mis en ryme françoise par Cl. Marot & Theodore de Beze.

    Les pseaumes mis en ryme françoise
    par Cl. Marot & Theodore de Beze.
    - Lyon : Jean de Tournes,
    pour Antoine Vincent, 1563 [BML : 321825]

    À propos de l'exposition

    Le « livre des psaumes », dans la Bible, fait partie d’une longue tradition poétique, mêlant des genres très différents (hymnes, actions de grâce, lamentations, psaumes de sagesse, etc.), liés intimement à la musique. Le christianisme, catholique et protestant, en a donné à partir du XVIe siècle de nombreuses versions en vers dues à des poètes connus (Marot, Desportes, Corneille) ou moins connus (Godeau, Conrart, Jean-Baptiste Rousseau), ainsi que des mises en musique. L’iconographie, restreinte, du psautier évoque souvent le roi David s’accompagnant à la harpe.

    A partir de son exceptionnelle collection de psautiers (plus de 1 500 volumes), constituée dans sa plus grande partie par l’achat en 2006 de la collection de Jean-Daniel Candaux, la Bibliothèque municipale souhaite évoquer la richesse littéraire du psautier en vers français, ainsi que la musique, l’iconographie et l’usage de ce livre à la fois religieux et poétique.

     




    L’Ouïe d’Abraham Bosse, estampe. [BML : F17BOS004324] photo de couverture : Livre d’heures à l’usage de Paris, 1425 environ. [BML : Rés Ms 5140]

    L’Ouïe d’Abraham Bosse, estampe. [BML : F17BOS004324]


    Photo page d'accueil: Livre d’heures à l’usage de Paris, 1425 environ. [BML : Rés Ms 5140]

    http://www.bm-lyon.fr/expo/10/chant_david/presentation.php

  • Un Mirage pour 35.000 euros

    Par Valérie Sasportas
    27/10/2010 | Mise à jour : 18:16 Réagir

    Lot 411 - Le Mirage V BR-21, estimé entre 30 000 et 35 000 euros. (Artcurial)
    Lot 411 - Le Mirage V BR-21, estimé entre 30 000 et 35 000 euros. (Artcurial)

    Des frères Montgolfier aux supersoniques, 600 objets racontent deux siècles de l'histoire de l'aviation.

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