Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

daho - Page 2

  • Catégories : Musique

    J'écoute:Etienne Daho,"Paris ailleurs"

    <object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/7r6Mt-zlMGw&hl=fr&fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/7r6Mt-zlMGw&hl=fr&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>

    Cette note a été selectionnée par Paperblog:

    http://www.paperblog.fr/990182/j-ecoute-en-ce-momentetienne-dahoparis-ailleurs/

     

  • Catégories : Daho Etienne

    Benjamin Biolay et Elli Medeiros chante "Les bords de seine" d'Etienne Daho dans l'album "Tombés pour Daho"

    http://iphone.dailymotion.com/Selisa/video/x3v8kn_les-bords-de-seine-benjamin-biolay_music pour le Daho Show (décembre 2007).

    Album: Eden
    Year: 1996
    Title: Les Bords De Seine
    Print
    Correct


    Sur les bords de Seine
    le septième jour de la semaine
    avec toi j'aime bien traîner, traînée
    à paris plage, paris paresseuse, les soirs d'été sont chauds
    paris eldorado sur l'eau
    luar estrellas mil
    ouro e prata, brilho no breu
    vasto ceu que nos ve
    abençoa, eu e voce
    sur les bords de Seine,
    les amants se surpassent et se foutent que l'on surprenne leur cérémonie sacrée
    à paris plage, paris parisienne, comme des oiseaux planer
    on enverrait tout valser
    luar benta luz
    mansa noite que nos seduz
    briza cheirando a flor
    paraiso do nosso amor
    luar estrellas mil
    oura e prata
    brilho no breu
    vasto ceu que nos ve
    abençoa eu e voce
    paris eldorado sur l'eau
    paraiso do nosso amor.
    [Les Bords De Seine Lyrics on
    http://www.lyricsmania.com/ ]


    Etienne Daho Lyrics

    http://www.bestofparoles.com/cachev2/9/etienne_daho_les_bords_de_seine.htm

  • Catégories : Daho Etienne

    "L'invitation " d'Etienne Daho(dans l'album éponyme)

    Ah je brûle je brûle, les tentacules m'attrapant du fond des enfers
    me donnent la cruelle sensation de marcher pieds nus sur du verre.
    La bonté de ta main généreuse et parfaite qui me fait signe d'avancer,
    me donne l'aimable sensation d'être à la vie de nouveau convié, convié.

    A la table des convives, convives
    Qu'on vive jusqu'à ce que repu l'on en meurt.
    Tu m'invites à prendre ma place à partager le miel des honneurs de ton coeur.
    Volontiers j'accepte le meilleur traitement
    Que l'on réserve tout exclusivement
    Aux invités le festin nu, qui fait les langues au soir se délier, se délier

    Oh je brûle je brûle de goûter à présent à tous ces nectars affolants,
    dont le poison noir et pourpre fait battre indécent le sang des amants.

    Ton baiser confiant m'appelle à tout autre destin adoré,
    me donne l'aimable sensation d'être à la vie de nouveau convié, convié.
    Convié

    A qu'y puis à qu'y puis je, la liqueur volatile je veux toute la partager,
    à la table des poètes, des assassins, tout comme moi ici conviés.

    Volontiers j'accepte le meilleur traitement
    Que l'on réserve tout exclusivement
    Aux invités le festin nu, qui fait les langues au soir se délier, se délier.

    http://www.chansons-paroles.com/Etienne-Daho-509/paroles-31483-L-invitation.htm

    Sur ce site, on peut aussi visionner le clip.

     

  • Catégories : Daho Etienne

    Daho,un père et gagne

    Chanson. Entre mélancolie amoureuse et lettre au père, le bel ami nous revient avec un neuvième album en studio.
    GÉRARD LEFORT
    QUOTIDIEN : mardi 6 novembre 2007
     

    Ami-chemin de l’album l’Invitation, planté comme un pieu dans le cœur de Dracula pour empêcher qu’il se réveille jamais, cette chanson censément exorciste : Boulevard des capucines. Qui dit, au refrain, «Quelle erreur, quelle perte de temps/Si je n’ai pas su te dire à temps/Que je pensais à toi, tout le temps/Mon guerrier, mon roi, mon petit prince» . Qui parle ? A qui ? Et de quoi ? Tous les sens sont permis, sans dessus dessous. Un amant repentant ? (C’est froid). Un vieux parlant à son jeune ? (C’est chaud). Un père à son fils ? (Ça brûle !).

    Crève-cœur. Contre toutes attentes, il s’agit en effet d’une lettre de Daho à Daho, de père en fils – ou l’inverse. Ce qui trouble plus que de raison. Car tout de même, écrire ainsi, en y insistant, cette complainte d’homo erectus, copulation astrale avec Daddy Daho (à l’Olympio !) : «Mais tu ignores mes signes, toi mon cruel funambule/Alors je crache ces lignes, fracassé et somnambule.» Et la semer en chanson à tous vents, sont-ce bien des façons ? Tout le reste est sous influence de ce déchirement crève-cœur. Alors oui, on se sent le droit, pas gêné mais un peu quand même…, de s’adresser à son tour au «garçon».

    Etienne, vous le savez, vous nous importez, corps et âme. Damoiseau depuis si longtemps, hanté par la jeunesse depuis que vous étiez jeune, entre Epaule Tatoo (ouh ?) en jean déchiré, et Week-end à Rome, vacances cinématographiques sur le scooter de référence (un Vespa sinon rien), tout chaud serré contre Gregory Peck au guidon puisque vous avez déclaré que votre mère, qui fut abandonnée par Papa, est un sosie d’Audrey Hepburn.

    A l’aurore des années 80, vous étiez ce héros pour lycéen en phase terminale (A) de province extrême, quand, entre Hubert-Félix Thiéfaine et Francis Lalanne, pour s’identifier on n’avait pas d’autre solution que vous. Mythomane d’entrée de jeu (1981), puis matelot de quincaillerie érotique, plus Querelle que Billy Budd, portant beau le pull à rayures bretonnant pour les enchâssants Pierre et Gilles sur la couverture en mousse de la Notte , la notte (1984). Plus de vingt ans déjà. Et après ?

    Un peu perdu de vue mais toujours à l’œil. Bien qu’il ait fallu endurer quelques égarements sur lesquels mieux vaut ne pas revenir sauf à aimer les scènes de ménage. Ce qui semble être votre cas, qu’on en juge, quand sous prétexte de célébrer Un merveilleux été, vous dites à quelqu’un : «Tu pleures en secret toutes les larmes de ton corps/Fais comme si j’étais mort.»

    Cantharide. Mais quel homme êtes-vous donc ? Artiste et invivable, vous chantez ce pléonasme dans Cet air étrange qui fut la première chanson écrite pour l’album. Où l’on entend aussi, que «si tu flirtes avec les cimes, tu entrevois aussi l’abîme». Aimerait-on à cet égard être votre ami ? Mieux vaut sans doute ne pas vous connaître, écouter vos chansons en restant bons copains. D’ailleurs on est prévenu par un Toi jamais, toujours où Brigitte Fontaine, en coup de main-coup d’écriture, nous abreuve de maux délicieux : «Satan de soie», «crapaud de Dieu», «tubéreuse mortelle» ou «cantharide acide». Hein ? Cantharide ? Une décoction de coléoptères aux vertus aphrodisiaques. On qualifie aussi de «cantharide» une allumeuse. Plus que jamais une Invitation, donc.

    Qui fait un carton «clappé» en guise d’ouverture. Sur un air flamenco, c’est une auberge espagnole où la vie est un banquet entraînant. Les convives, assassins et poètes, sont idéalement excitants, mais s’il venait l’envie de se lever de table pour taper à son tour du talon, c’est «pieds nus sur du verre». Et vous vous (nous) emballez au final tout en décharges d’adrénalines. Fort bien. Et du calme. Pour un tête à tête entre vous et toi, où s’ouvrent les gouffres de la sexualité («Ça fait très, très peur mais aussi très envie»), prétexte aussi à une première bouffée de violonades qui, en arrière-monde, font penser aux déambulations de Gainsbourg dans la maison close de Melody Nelson.

    Gamin. Mélodie en sous-sol, plutôt, qui est aussi le titre d’un film de Verneuil (1963) avec Beau Delon. Ça coule à pic, la fin des années 60 cogne à la porte. Car, ce qui fait surtout écho souterrain à l’arrière-plan de votre Invitation, c’est le Velvet. Vous chantez, Etienne, tandis que ne manquent au rappel ni tambourin ni ligne à haute tension des guitares électriques, comme Nico. Pas faux non, mais… Une voix de gamin, de Petit Prince si vous y tenez, poseur mais posé, qui tinte à nos oreilles comme celle d’un enfant de chœur qui chercherait ses basses dans If, le film soixante-huitard de Lindsay Anderson. Autant dire «gâté pourri», prêt à tirer dans le tas en aube sanglante.

    Comment peut-on chanter français sur un son aussi anglo-saxon ? D’autant qu’autre fantôme, comme une chatte Motown dans la gorge, Diana Ross vous hante. Or, ça colle. Et vous en donnez la preuve dans Sur la terre comme au ciel. Sur des vers boiteux à se ramasser, voilà que tout en montée vers un septième ciel de fantaisie, la voix rapido caracole, de «poussière» en «esprit» jusqu’à un pic de «poésie», juste avant de dévaler d’une octave pour valdinguer «sur terre». Cette galvanique incantation nous cueille et nous terrasse.

    C’est bientôt la fin, le chant du départ. Un Cap Falcon qui est sans conteste le nom d’une pointe aux environs d’Oran (Algérie), histoire d’un retour à rebours, bouffée d’enfant pied-noir inconsolable qui naquit «là-bas» un 14 janvier 1956. Mais aussi, parce qu’un amour d’antan est appelé Lit de Roses, impossible de se quitter sans évoquer Jean Genet-Génie, Notre-Dame-des-Fleurs et des fêlures répandant sa fragrance dans les Fleurs de l’interdit où vos «aubiers» sont à deux doigts des aubépines de Proust. Ce qui vous fait fredonner, cher garçon : «Comme le nectar assassin, tiens, tiens, prends ma main…» Soit. Mais où ?

    http://www.liberation.fr//culture/musique/289424.FR.php?utk=008b428a