Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sylvie Testud

  • Catégories : Des femmes comme je les aime

    Sylvie Testud.

    LEXPRESS.fr du 13/11/2007

    Sylvie Testud
    Les choix de Sylvie
    Propos recueillis par Géraldine Catalano
    Elle ne ressemble à personne et c'est tant mieux. Cinéma, théâtre, télévision et littérature, Sylvie Testud est partout. Confidences d'une passionnée qui ne conçoit sa vie et son métier qu'à toute allure.
    Même moi, je m'embrouille», avoue-t-elle en faisant le récapitulatif de son actualité automnale: dans l'ordre La France, de Serge Bozon (sortie le 21 novembre), Ce que mes yeux ont vu, de Laurent de Bartillat (28 novembre), Biographie sans Antoinette, qu'elle interprète en ce moment sur les planches de la Madeleine. Il y a aussi l'écriture du scénario de Gamines, son troisième livre, la préparation du quatrième. Et bien sûr ce Sagan de Diane Kurys, qui fera l'événement l'an prochain sur France 2. Bref, il faudra bien plus d'une Marlboro light pour parler du métier, de la vie, mais aussi d'autres sujets d'importance. Comme ces bottes rouge vermillon qui redonnent des couleurs à une autrement bien grise après-midi de novembre.
    Combien de paires de chaussures dans votre garde-robe?
    Oh! la la!... Une centaine environ. Je suis une dingue de chaussures. J'en ai des dorées, des argentées, des rouges, des bleu électrique...

    Vous vous définissez comme une angoissée. Mais il ne faut pas être peureuse pour affronter Jean-Pierre Marielle au cinéma, Thierry Lhermitte au théâtre, et ressusciter Sagan à la télévision, tout cela en quelques mois...
    Je dis souvent, pour rigoler, que je suis la plus courageuse des flippées. Dompter mes peurs, c'est ce qui me fait avancer. Je sais que Sagan, par exemple, est mon plus gros risque de ratage. Je stresse à mort. De toute façon, je stresse dès le premier jour d'un tournage. C'est comme pour un premier rendez-vous, on ne sait jamais si la magie va opérer ou pas. Au théâtre, c'est plus pesant encore: l'édifice est très fragile. On dépend tous les uns des autres.

    Et dans la vie, vous gérez comment?
    Comme je peux... Cette nuit, par exemple, je vais dormir seule, parce que mon copain et mon fils sont partis en vacances. Je sais que ça va être pénible...

    Dans Ce que mes yeux ont vu, Jean-Pierre Marielle, votre partenaire, prétend qu'il ne faut jamais, dans le travail, se laisser déborder par ses sentiments. C'est valable aussi pour le métier d'acteur?
    La plupart des acteurs répondront oui. Moi, je me laisse toujours dépasser par mes sentiments, dans mon métier comme dans la vie. Parfois, je me brûle un peu... Ce n'est pas un hasard si j'ai attrapé une pneumonie juste après le Sagan: j'en suis sortie lessivée. Je me souviens aussi des Blessures assassines. J'étais dure, renfermée sur moi-même. A la fin, je n'avais qu'une envie: me maquiller, rire avec mes copines. En fait, c'est une question de volonté. Chez moi, il arrive toujours un moment où la vie reprend le dessus. Où je me dis: «ça suffit!»

    Pour lire la suite et voir des vidéos:http://www.lexpress.fr/mag/cinema/dossier/entretiencine/dossier.asp?ida=461488&xtor=RSS-96