Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

décès d'andré valardy

  • Catégories : L'art

    Décès de l'humoriste et comédien belge André Valardy

    medium_valardy.2.jpg

    L'humoriste, comédien et réalisateur belge André Valardy, "homme caoutchouc" capable d'étonnantes métamorphoses, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Paris d'un cancer, à l'âge de 68 ans, a-t-on appris dans son entourage.
    Né le 17 mai 1938, il était venu à Paris étudier l'art dramatique auprès de Francine Rosay et René Simon puis, sur le conseil de Jacques Fabbri, avait choisi de tirer avantage de ses talents comiques sur les planches.
    Aux Blancs-Manteaux, au Petit Montparnasse, au Splendid Saint-Martin ou encore au Point Virgule, André Valardy offrait une galerie de personnages d'une variété impressionnante.
    Mime et comédien à transformation, il pouvait parier sur les richesses d'un corps-caméléon pour camper avec une grande précision une Scarlett O'Hara défraîchie, une religieuse hystérique ou encore l'incroyable Hulk...
    Pilier de l'émission de télévision "La Classe" dans les années 1980, il avait enchaîné les petits rôles au cinéma, de "Ne jouez pas avec les martiens" d'Henri Lanoë (1967) au film d'horreur "Nothing Sacred" de Dylan Bank et Morgan Pehme (avec Thierry Lhermitte), actuellement en post-production.
    Il avait fait également de nombreuses apparitions à la télévision, notamment dans "Les enquêtes du commissaire Maigret" et des épisodes de la série Navarro.
    Comme réalisateur, son nom restera attaché à deux courts métrages avec Marthe Villalonga, "L'erreur est humaine" (1984) et "Le fauteuil magique" (1992).
    André Valardy avait deux enfants de 18 et 20 ans.
    Il sera inhumé à Bruxelles, "probablement mercredi, dans l'intimité", a-t-on indiqué dans son entourage.