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festival de la bd d'angoulêmes

  • Catégories : Blog

    Le festival de la BD d'Angoulême démarre jeudi

    Un programme ambitieux à l'affiche du 34ème Festival international de la BD d'Angoulême (25-28 janvier)

    L'édition 2007 est  celle de la reconquête après un festival 2006  perturbé par des chutes de neige et terni par le licenciement de son directeur.

    Le festival  peut compter sur un secteur en pleine expansion (4.130 titres publiés en 2006) et le soutien de la Ville d'Angoulême, qui s'est engagée à hauteur d'un  million d'euros par an pendant 4 ans.

    Principale nouveauté de l'année, le pôle qui regroupe les stands des éditeurs, très prisé des amateurs de dédicaces, jusque-là en centre ville, a été  déplacé en périphérie, sur 10.000 m2. La superficie du festival a ainsi pratiquement doublé en un an, avec un  total de 15.000 m2. Mais 2007 est aussi une année test pour les éditeurs, dont  certains craignent une baisse d'affluence et ont réduit leur participation.

    La nouvelle génération de la BD à l'honneur
    Le plateau reste pourtant de choix, avec les vedettes habituelles : Zep,  Loustal, Loisel, Binet, Bilal, Tronchet... et la nouvelle génération de la BD,  de Manu Larcenet à Johann Sfar ou Christophe Blain, dans le sillage de Lewis  Trondheim, Grand prix de la Ville d'Angoulême 2006.

    Auteur de plus de 100 albums, Lewis Trondheim, qui préside cette année le jury, a  contribué à axer la programmation vers la création, avec "concerts de dessins"  et "match d'improvision" en BD. Mais Angoulême tient à son image "généraliste",  de rassemblement unique au monde de toutes les bandes dessinées.

    Autre innovation : le FIBD présentera le premier volet d'une "exposition  universelle de la BD", état des lieux planétaire du secteur, qui s'étalera sur  quatre ans et dont le résultat final doit être présenté en 2010 à l'exposition  universelle de Shanghai.

    Un espace pour le manga
    S'il a popularisé le manga en Europe, le festival ne lui avait jamais  consacré d'espace propre. C'est chose faite cette année, avec 500 m2 dédiés à  l'univers manga. Le palmarès a également été simplifié pour plus de lisibilité.  Outre le Grand prix de la Ville d'Angoulême, qui consacre un auteur, le Prix du  meilleur album de l'année sera désormais la récompense suprême.

    Egalement au programme, les "rencontres internationales" permettront de  découvrir des auteurs étrangers et des expositions seront consacrées à Hergé  (pour le centenaire de sa naissance), Kid Paddle ou l'Américain Jim Woodring.

    Le festival tentera de retrouver en 2007 ses 200.000 visiteurs habituels,  après un cru 2006 victime des intempéries, avec seulement 150.000 entrées.

    Publié le 22/01 à 12:14
    Le secteur le plus dynamique de l'édition

    La bande dessinée, dont le grand rendez-vous  annuel connaît une période faste en France, où elle  représente environ 6,5% du chiffre d'affaire total de l'édition et peut compter  sur une nouvelle génération d'auteurs qui renouvelle le genre.

    Avec 4.130 albums publiés en 2006 dans l'espace francophone européen, contre  3.600 l'année précédente, la production a fait un bond de 14,7% en un an, en  augmentation constante depuis une douzaine d'années.

    Surtout, l'offre a pratiquement triplé depuis l'année 2000, quand 1.563  titres seulement avaient été publiés.

    Phénomène de la décennie écoulée, le manga représente 44% des albums publiés  en 2006, mais la BD franco-belge traditionnelle a résisté à la déferlante  asiatique et les premiers "mangas européens" sont apparus l'an dernier.

    Une dizaine de séries sont tirées à plus de 200.000 exemplaires, et se  placent régulièrement parmi les meilleures ventes de livres tous genres  confondus. De "Titeuf" (dont le dernier album a été tiré à 1,8 million  d'exemplaires en 2006), à "Lucky Luke" (650.000) ou "Thorgal" (280.000).

    Le marché intéresse de plus en plus les grands groupes éditoriaux (Albin  Michel, Flammarion, Gallimard, Actes Sud, Le Seuil...), qui ont investi un  domaine autrefois réservé à des éditeurs spécialisés. La santé commerciale du secteur s'accompagne d'une grande diversité dans la  création et une nouvelle génération d'auteurs s'est affranchie des contraintes  pour laisser libre cours à son imagination.

    De nouveaux noms sont apparus. Manu Larcenet raconte ses propres aventures  de parisien à la campagne dans "Le retour à la terre" (Dargaud) et Johann Sfar  cartonne avec "Le Chat du rabbin" (Dargaud).

    Des auteurs qui s'écartent de plus en plus du format traditionnel de la BD -  le fameux album "cartonné-couleur" de 48 pages hérité d'Astérix - pour laisser  libre-court à leur imagination. 84 pages pour le dernier Sfar et... 280 pages  pour le nouveau Lewis Trondheim, "Ile Bourbon 1730" (Delcourt, Shampooing).

    La sélection officielle du festival 2007 (50 titres) fait d'ailleurs la part  belle à cette tendance héritée de la série "Maus" publiée dans les années 1990  par l'Américain Art Spiegelman.

    http://cultureetloisirs.france3.fr/livres/actu/27629401-fr.php