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Soleil

Soleil d’automne pleure doucement

Sur la plaine endormie et sans espoir

Qui s’étire toujours longuement

Et connaît toujours des déboires

 

Le dialogue s’engage sans tarder

Entre l’amour et la tristesse infinie

Tristesse d’une terre assassinée

Par tant de haine et tant d’ennui

 

Sais-tu que la mer s’est couchée un matin

Et ne s’est pas réveillée, sais-tu

Qu’il n’y aura plus de lendemain

Pour tous ceux qui s’y baignaient nus.

 

Ceux qui la connaissaient bien

N’ont pas compris, ni comment

Ni pourquoi elle a quitté le chemin

Tout tracé de la vie et des enfants

 

La plaine découragée, crie de rage

Et s’enfuie loin du soleil

Qui ne peut lui expliquer les mirages

D’un monde désormais sans merveilles.

 

 

 

 

Ce poème a été selectionné pour le concours Communic'art 2007:

http://www.communic-art.com/main/r_galerie/galerie_concours2007/poesie1.html

Commentaires

  • Des mots qui me touchent dans une recherche de meilleur.... Le monde n'est pas que merveilles et tu le formules avec beaucoup de doigté.

    Bien à toi.

  • je suis heureuse que ma sensibilité ait rencontré ta sensibilité...

  • C'est tout à fait le cas de le dire. Des notes de sensibilités qui se croisent.

  • c\'est sympa quand le web permet ça...

  • Un bien joli poème qui remue aussi ma sensibilité...
    NH

  • Un véritable cri lancé dans la nuit.
    Quant à ces vers, ils sont tout simplement magnifiques de force dans l'expression de la destruction qu'ils symbolisent.
    Tu me bluff...

    "Sais-tu que la mer s’est couchée un matin
    Et ne s’est pas réveillée, sais-tu
    Qu’il n’y aura plus de lendemain
    Pour tous ceux qui s’y baignaient nus."

  • Merci Nothing; j'aime les commentateurs comme toi, loll

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