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Catégories : Des évènements, La littérature, Le Maroc:vie et travail

Café littéraire hier soir à Casablanca(clin d'oeil à Estelle)

Des éditeurs, des auteurs....

Un public nombreux, attentif, prenant des notes, applaudissant, respectueux, intervenant....

Des marocains et des français....

Un monsieur (émouvant et courageux)raconte son combat (difficile)pour une bibliothèque qu'il a ouverte dans un village isolé de montagne: appel aux dons de livres, les villageois qui découvrent les livres et finissent par en redemander....

Tous réunis par l'amour des livres....

LES LIVRES PRESENTES

Aux Editions Le Fennec

medium_Siham.2.jpgLe bonheur se cache quelque part - Siham Abdellaoui

Format : 12x17, 112 p., nouvelles
ISBN : 9954-415-41-6
Parution : 2006
Prix : 40 Dh

Description :
"Ce recueil comporte seize nouvelles. Hormis quatre d’entre elles qui mettent en lumière des tierces personnes, les dix autres parlent d’états d’âme de quadra à la recherche d’elles-mêmes. Le ton est donné : Houda est obsédée par l’image de son mari la trompant, et comme pour venir confirmer ses doutes cette voix au téléphone, cet appel anonyme… La soirée dansante met en scène deux figures omniprésentes dans nos nombreuses parties, celle qui a la grâce innée et celle qui se déhanche pour agripper les regards concupiscents des mâles de passage. Mâles qui ont été des nourrissons, pendus au sein de leurs mamans aimantes, en bute aux affres du sevrage dans Je ne m’endormirai pas sans toi. On a aussi tendance à oublier que ce mâle peut être un frère, mal dans sa peau, malmené par la vie, triste à en mourir et c’est Fin de saison. Puis il se transforme en ami de la famille, charismatique pour une petite fille fascinée par tous ceux qui approchent son papa. La fillette grandit, émigre au Canada et se souvient, de cette enfance de garçon manqué, de gros bobos aux genoux, de ce métier d’homme, qu’elle a choisi comme un défi, de ce pays si loin et si froid que les doigts en sont gourds. Et puis elle devient Leïla, fatiguée par le travail monotone et répétitif, l’époux sans surprise, caricatural jusque dans sa suspicion, son omniprésence insidieuse, malsaine. Leïla se superpose à Nadia, fraîchement divorcée, de nouveau libre, responsable, forte. Nadia, rencontre Hamza, enfin quelqu’un de différent, comme dans les livres. Elle redevient jeune fille, amoureuse, le ventre noué, le cœur battant. Forte de son expérience elle le relance comme une femme libérée, le cœur et le corps déchirés par la raison. Nadia pleure sur le dernier SMS envoyé par le même mâle qui n’a eu de cesse de traverser et retraverser les histoires, d’ailleurs c’est lui qui renaît sous les traits de Amr. Amr est avare de ses gestes, de sa tendresse, du don de soi, il prend mais donne si peu. Nadia, se transforme en Chama toujours à la recherche du bonheur sûre de le trouver quelque part. Encore une fois, c’est elle qui va en pâtir, au risque de sa vie. Toutes ces attentes, ces rencontres, aboutissent à la soirée intime où notre mâle fatigué, épuisé par une longue journée de travail, n’a d’intérêt que pour le petit écran et n’a plus la force de manipuler les diverses télécommandes qui l’entourent comme un calife sur son sofa. De nouveau, elle va se retrouver seule, face à l’écran comme elle se retrouvera seule face à sa douleur, dans ce lit d’hôpital. « La dolce vita rbatia au vitriol, par une de ses actrices spectatrices qui ne craint pas de s’éclabousser au passage, c’est efficace et envoyé." LBC Critique parue dans le mensuel "Parade"
Extrait :
…Il est allongé face à la télévision, les deux télécommandes et ses journaux à portée de main. Un sourire béat flotte sur ses lèvres. Il a eu une rude journée de travail et savoure avec bonheur ce moment de repos. Ses paupières se font peu à peu lourdes et il cède avec plaisir au besoin de s’assoupir. De temps à autre, son propre ronflement le surprend et il se réveille en sursaut, croise ton regard posé sur lui, te sourit un peu gêné et tente de reprendre le fil de son émission. Il aime cet état d’engourdissement, de demi-sommeil qui s’empare de lui immanquablement chaque soir quand l’heure se fait tardive et qu’il sait qu’il devrait monter se coucher auprès de toi. Tu restes un moment à son côté : regard mort, rivé sur l’écran, esprit vagabond. Te rappelle quelque chose tu lui en fais part. Il émet un chut excédé. Tu viens de lui faire rater une réplique importante émise par l’un des invités du débat qu’il essaye de suivre. Tu hausses les épaules, ne cherche pas à comprendre. Il y a à peine quelques minutes il dormait profondément !...

http://www.lefennec.com/livre.asp?cid=168

Après qu'on ait lu l'extrait (ci-dessus) de son livre, l'auteure raconte son parcours.

Elle a toujours envie d'écrire mais elle ne s'y est mis qu'il y a 3 ans, à la suite de difficulités professionnelles: quand le besoin d'écrire se fait plus fort que l'envie que l'on repousse à plus tard.

Quand écrire permet d'évacuer les moments douloureux...

Commentaires

  • des soirées qui nous aprennent beaucoup sur les autres et sur nous aussi!!!!!
    agréable soirée je pense
    bise

  • Merci pour le clin d'oeil,j'aurais voulu y etre mmais tu sais ,domage pour la fin du texte qu'on ne peut lire
    Ce livre je vais esayer de l'acheter je pense qu'il est dans les librairies
    contente que cette soireé t'ai plue
    bonsoir et merci encore

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