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Catégories : Mes textes en prose

Jeu d'écriture proposé par Béné

55f23859cbcb9619ea2a2759afbded13.jpgCe gus-gus Albert la marionnette c'est une journée de travail.... Je l'ai fini il y une heure alors que je l'avais commencé tôt ce matin après avoir fait une petite recherche quant aux marionnettes!

Bon un petit jeu d'écriture?

Ce petit gars aimerait monter sur les planches!

Cela dit à quelqu'un de jouer à lui faire une mini scéne? Img_0018b

PS. Si vous par hasard vous inventer un deuxième personnage!.... il me faudra une autre journée pour le coudre!!!! Alors pitié, hein.... ne nous rédigez pas une scène avec une dizaine de personnage!! Deux ça va!.... trois maxi!!!!!

Et pour la scéance photo pour la mise en scène de l'histoire, j'embauche (en bénévolat!!)

Mince on a pas les décors!!!

Pppppfffff

Bon alors ceci est un jeu d'écriture: écrire une petite scène pour cette marionnette! 

VOICI MA PARTICIPATION:

Gus : Bonjour, monsieur Flau(Gus m’a fait penser à Gus…tave…Flau…bert), un peu méfiant : Bonjour Gus : Je suis poète Flau : Oui, et alors ? Gus fait un pas en arrière mais comme on lui a dit qu’il fallait qu’il apprenne à se vendre, il se donne mentalement un coup de pied au derrière tente de poursuivre le semblant de dialogue entamé. Gus : J’ai publié un livre Flau : Je ne lis pas Gus : Mais la poésie, ça ne se lit pas Monsieur, ça se sent. A ce moment là, Gus sort un des exemplaires de son livre Flau :Je ne sens rien Gus : Je parlais d’émotion monsieur, pas de parfum ou de fumet de repas Flau : Je n’ai pas le temps pour les émotions, monsieur le poète Gus : Mais comment faites-vous pour vivre sans émotions ? Flau : Regardez-moi, je suis en pleine forme, non ? Je viens de voir le médecin et il m’a dit que tout allait bien. Mais je ne vois même pas pourquoi je vous parle de ma santé… Que vendez-vous au fait ? Gus : En  fait, je me vends moi-même Flau : Je ne suis pas intéressé. Et il se détourne, dégoûté… Gus, au prix, d’un immense effort sur lui-même, le rappelle. Gus : Monsieur, monsieur… Flau (d’un ton rogue) : Quoi encore, je vous ai dit que je n’étais pas intéressé, j’ai tout ce qu’il faut à la maison Gus : Vous vous méprenez, je ne me prostitue pas mais je vends mon livre Flau : Je ne comprends rien et je dois y aller… Gus : Accordez-moi juste une minute, c’était déjà si difficile pour moi de vous aborder… Flau : C’est un métier monsieur le marketing ; si vous ne savez pas, prenez des cours Gus : J’ai pris des cours. Flau : Vous vous êtes fait rouler ou alors vous n’êtes pas doué… Gus : Non, je suis comme « L’albatros »de Baudelaire… Flau : Qui c’est ça ? Gus : Un poète du XIX e siècle Flau : Et vous vendez ses livres ? Gus : Non les miens et si j’ai les mots/ailes pour voler des poèmes aux étoiles, mes mots/ailes me gênent pou vous voler un peu d’attention. Flau : Vous m’avez assez fait perdre  de temps ; c’est combien votre bouquin ? Gus : 10 euros et je vous le dédicace en plus Flau  lui jette 10 euros en lui criant sans se retourner : « Je n’ai rien compris à votre albatros mais je sais quand même que seuls les signatures de poètes morts ont de la valeur. » Gus : Dommage pour moi… mais je peux arranger ça…    

En ligne chez Béné:http://cendre.blogs.psychologies.com/mon_weblog/2007/09/jsuis-trop-cont.html

Lire la participation de Béné:http://cendre.blogs.psychologies.com/mon_weblog/2007/10/voici-ma-partic.html

Commentaires

  • C'est adorable de texte, vivant, et plein d'entrain .

  • Merci; ça me touche d'autant plus que je n'avais jamais fait ce genre de trucs...

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