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Catégories : Jeux, Mes textes en prose

Enfin libre!

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Consigne 57 de "Paroles plurielles"
Une photo...

L'incipit:
"Tante Babette prit une profonde inspiration"'
Ceci est le début d'une nouvelle de Rilke qui s'intitule "L'anniversaire" (en folio 2€)
Les textes sont à envoyer à Pivoine pour cette quinzaine:
jardinauxpivoines@yahoo.fr
Bonne créativité
(respectez bien le mode d'emploi SVO... voir à droite dans les catégories...)


http://coumarine2.canalblog.com/


MON TEXTE


"Tante Babette prit une profonde inspiration.' L’odeur des gâteaux la distrayait de son angoisse mais elle était toujours là. Elle n’avait pas vu ses parents depuis deux ans et ayant appris par hasard qu’elle rentrait en France, ils l’avaient invitée à déjeuner. Depuis leur appel, elle se demandait si elle devait y aller.
Depuis le jour où elle avait définitivement coupé les ponts avec eux, elle était mieux dans sa peau et avait connu des succès dans la voie qu’elle avait choisie. Autrefois quand elle devait les voir, elle avait des nuits d'insomnie avant et après. Elle retournait ce qu’ils lui avaient dit et ce qu’elle leur avait dit. C’était presque pareil avec leurs coups de téléphone. A chaque fois elle se remettait en cause, culpabilisait, se disait qu’elle avait fait quelque chose de mal. Elle régressait… Et maintenant que ses derniers livres avaient obtenu un joli succès d’estime et qu’avec ce qu’elle gagnait, elle pouvait avoir une certaine indépendance financière vis-à-vis de son mari…. Ils voulaient la voir alors qu’à ses débuts d’écrivaine, ils n’en avaient fait aucun cas. « Madame, vous avez choisi ? »
La voix de la serveuse la sortit brusquement de ses pensées et elle répondit à haute voix : « Oui, j’ai décidé de ne pas y aller. » Le client qui était à côté d’elle et la serveuse la regardèrent avec indifférence pour l’un et énervement pour l’autre. Elle en voyait de toutes les couleurs depuis qu’elle travaillait comme serveuse mais une folle comme ça, jamais ! Mais Tante Babette se fichait de ce que pensait la serveuse ou de ce que ne pensait pas son voisin. Elle sourit en disant : « Donnez-moi un sachet de madeleines, s’il vous plaît. » Après s’être excusé auprès de la serveuse pour son comportement bizarre, elle paya son achat et sortit dans le froid mordant de cette ville qu’elle avait aimé autrefois et où elle avait de revenir vivre. Elle était libre.

Commentaires

  • Ben ça alors, serions nous allée dans le même magasin ? J'ai acheté des biscuits et pris des photos dans le même commerce à Pézenas ! Bises !

  • La photo n'est pas de moi mais de la personne qui a donné la consigne d'écriture...

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