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Catégories : CEUX QUE J'AIME, Des artistes, Des expositions

Bronzino. Peintre et poète à la cour des Médicis

JPEG - 71.8 ko2. Agnolo Bronzino (1503-1572)
Portrait d’Eléonore de Tolède

Bronzino. Artiste et poète à la cour des Médicis

Florence, Palazzo Vecchio, du 24 septembre 2010 au 23 janvier 2011.

L’exposition Bronzino, l’une des plus belles du moment, mérite incontestablement le voyage à Florence pour ceux qui auront la chance de pouvoir le faire. On savait que l’artiste était un des plus grands peintres de la Renaissance florentine, c’est à dire un des plus grands peintres tout simplement. Cette rétrospective le confirme pleinement.

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1. Jacopo Carrucci, dit Pontormo (1494-1557)
Saint Jean l’Evangéliste, 1525-1528
Huile sur panneau - D. 75 cm
Florence, Santa Felicita
Photo : Wikimedia
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Le parcours, comme l’excellent catalogue, est organisé en autant de sections thématiques étudiant chacune un aspect de l’art du peintre. La seule réserve que nous pourrions faire sur ce choix est l’insuffisante prise en compte de la chronologie. Il n’est pas forcément simple de s’y faire une idée de l’évolution stylistique de Bronzino.
L’exposition commence cependant logiquement en se penchant sur les débuts de l’artiste et les liens avec son maître Pontormo. Il n’est guère facile, pour les œuvres du début, de distinguer les mains des deux peintres, plusieurs tableaux ici présentés ayant oscillé au fil du temps entre les deux attributions. C’est le cas, par exemple, des quatre évangélistes en tondo placés dans les écoinçons de la coupole de la chapelle Capponi de l’église Santa Felicita. La commande fut passée à Pontormo qui y peignit en 1525-1528 la merveilleuse Déposition qu’on peut encore y voir et la fresque de la coupole, hélas détruite au XVIIIe siècle. On ne sait si Bronzino aida Pontormo pour peindre cette dernière, mais il est certain qu’il peignit au moins un, sinon trois des évangélistes. Seul le Saint Jean (ill. 1), d’ailleurs le plus beau des quatre, est donné avec certitude à Pontormo. Les premiers tableaux de Bronzino, entre 1525 et 1530 environ, malgré leurs qualités, sont moins séduisants que les œuvres plus tardives, c’est en tout cas ce qui ressort de cette exposition.

 

http://www.latribunedelart.com/bronzino-artiste-et-poete-a-la-cour-des-medicis


 Couverture_Bronzino.jpg

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