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Catégories : CEUX QUE J'AIME, Monet Claude

A VOIR

1er avril 2014 : ouverture au public de la chambre de Blanche Hoschedé-Monet à Giverny

Cette nouvelle reconstitution marque une troisième étape dans le travail mené depuis 2011 par le scénographe et créateur Hubert Le Gall.


Fondation Claude Monet Giverny © DR
Fondation Claude Monet Giverny © DR   

Cette nouvelle reconstitution marque une troisième étape dans le travail mené depuis 2011 par le scénographe et créateur Hubert Le Gall.


Fondation Claude Monet Giverny © DR
Fondation Claude Monet Giverny © DR

Initiées par Hugues R. Gall, directeur de la Fondation Claude Monet à Giverny, les reconstitutions du salon atelier de Claude Monet en 2011, de sa chambre en 2013 et, cette année, de la chambre de Blanche Hoschedé-Monet, à la fois sa belle-fille et sa bru, ont toutes bénéficié de campagnes de mécénat organisées par la The Versailles Foundation Inc. Claude Monet-Giverny.

Au plus près de la vérité
Le travail sur le salon atelier de Claude Monet reposait sur des clichés datant de 1915. Le mobilier était en grande partie resté sur les lieux. Cette première intervention s’était effectuée en douceur, en restant fidèle aux clichés existants, caractérisée par Hubert Le Gall par « le passage du noir et blanc à la couleur ».

Dans le respect des témoignages
Si nul cliché ne montrait la chambre de Claude Monet, le Journal tenu entre 1893 et 1898 par Julie Manet, la fille de Berthe Morisot et la nièce d’Edouard Manet, donnait de précieux renseignements quant à la configuration de la chambre. Une liste des oeuvres que Claude Monet y conservait précieusement avait permis de reconstituer un accrochage aussi fidèle que possible. Pour Hubert Le Gall, il s’agissait « de mettre en image des écrits ».

Obéir au goût de l’époque
Ni photographies, ni écrits pour restituer la chambre occupée à Giverny par Blanche Hoschedé-Monet. Par déduction, il est plus que probable que cette chambre, comme les autres pièces de la maison, ait été meublée en pitchpin, avec quelques éléments de mobilier Louis-Philippe hérités de la famille Hoschedé, en particulier une commode aux piétements en forme de pattes de lion. La cheminée qui avait disparu a été refaite sur le même modèle que celle de la chambre d’Alice, une cheminée simple, très classique en marbre noir et en faïence blanche. Au mur était accrochée une huile sur toile, Meule, effet de neige signée Blanche Hoschedé.

En l’absence de documents et de témoignages, la démarche d’Hubert Le Gall a été de rechercher des intérieurs de maisons d’artistes de l’époque de Monet. Une photographie prise à Giverny montrant le peintre en compagnie d’Edouard Vuillard l’a conduit à s’inspirer des tableaux d’intérieurs peints par ce dernier. Un parti pris qui a décidé du choix d’un papier peint à fleurs japonisant, de rideaux également à fleurs et de légers voilages destinés à préserver l’intimité des occupants. Ici, le rôle du scénographe étant, ainsi que le rappelle Hubert Le Gall, de créer une image cohérente avec le goût de l’époque, sans interférence avec celui de
l’époque actuelle.

 

Pratique

 

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