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Catégories : CELLES QUE J'AIME, Marceau Sophie

Sophie Marceau et le baiser de la mort à Closer

 

Vincent Cespedes et Sophie Marceau, en une de<i> Closer</i> et présentés comme un couple.

Vincent Cespedes et Sophie Marceau, en une de Closer et présentés comme un couple. Crédits photo : Montage Le Figaro: Le Nouveau Cénacle/Rue Des Archives/ Picture Alliance

Le philosophe et essayiste français Vincent Cespedes a signé un papier sur Rue 89, protestant contre le procédé utilisé par le journal qui lui prête une liaison avec l'actrice. Et il ne lésine pas sur les grands mots, parlant d'une nécessaire «libération du peuple» de cette peste people.

Tout a commencé à la une. Celle de Closer du 18 juillet où Sophie Marceau est avec le philosophe Vincent Cespedes. Le titre? «Elle a quitté Christophe Lambert pour lui». Ce qui a particulièrement déplu à ce spécialiste du bonheur qui prétend qu'il était juste en train de dire au revoir à l'actrice au sortir d'un restaurant. Un agacement tel qu'il a souhaité écrire une tribune sur le site Rue 89 (il y tenait jadis un blog), dans lequel il s'est empressé d'appeler au boycott du journal people.

Le journal, qu'il nomme la «machine à encoupler» ne se base, selon lui, que sur la «magie du shooting et du commentaire guimauve». Sans lésiner sur les mots durs, Vincent Cespedes déclare «pathétique la jouissance à piller les vies privées et à répandre le mensonge» et estime que Closer «suinte l'ennui violent et la volonté de le distraire à n'importe quel prix.»

Cespedes préconise un affranchissement intellectuel

Il va même plus loin. Pour lui, ces photographies volées recèlent une réalité encore plus triste. Celle d'une société où est «imposé, par la force et la diffamation, un genre de vie [...] pour rentrer dans le triste moule de l'amour normalisé». Et quand le «peuple français» ne sera plus soumis à ce diktat, c'est à ce moment-là qu'il n'aura «plus besoin de people, ni de presse people». Plus qu'un appel au boycott, Cespedes préconise un affranchissement intellectuel. il demande à bannir ce genre de magazine.

Dans son emportement, l'essayiste n'hésite pas à mettre sur le même plan un moment d'intimité volé et les problèmes majeurs auxquels le monde est confronté actuellement: «Nous sommes infiniment plus affamés que les appétits financiers, plus complexes que les clichés nationalistes, plus intenses que des bises de Parisiens maquillés en patin.»

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