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Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Des jardins et des parcs

La splendeur andalouse des jardins de Moratella

 

Entre Séville et Cordoue, le domaine royal de Moratella avec ses haies de buies sculptées, ses jardins à la française et ses massifs d'agapanthes est un aussi un lieu chargé d'histoire. Si vous êtes en vacances en Andalousie, sa visite mérite vraiment le détour.

L'histoire du domaine royal de Moratella, situé entre Cordoue et Séville, aux portes du parc naturel de la «Sierra de Hornachuelos» remonte à l'époque romaine. Le palais était une villa comme le montrent les restes archéologiques, dont de superbes mosaïques romaine, conservées au Palais de Viana à Cordoue. Ce fut aussi un lieu important pendant l'époque musulmane.

La proximité des aéroports internationaux de Malaga, Seville, Gibraltar et Jerez rend le palais de Moratalla facilement accessible. On peut aussi s'y rendre par le train, la ligne à grande vitesse Madrid-Séville marquant l'arrêt à Cordoue. De là, un train régional vous conduit à Hornachuelos. La petite gare se trouve en rase campagne juste en face de la grille d'entrée reconnaissable à ses deux piliers sur lesquels sont assis deux sangliers. Un détail qui rappelle que Moratella est aussi un domaine de chasse. Ce fut aussi le tout premier terrain de polo construit en Espagne en 1908 par le roi Alfonso XIII. Avant de devenir un jardin royal.

Escapades royales

Dès cette époque, le souverain venait discrètement, dans ce coin perdu d'Andalousie, jouer au polo sur les terres de son ami le Marquis de Viana pour y disputer la coupe du challenge de Moratalla ou chasser. Pour justifier ses nombreux déplacements, il prétextait à la reine que l'air de Moratella était plus pur et l'eau plus saine qu'à Madrid. Ces escapades royales durèrent 6 ans. Il se murmure aussi qu'il ne faisait pas que chasser et monter à cheval...

En 1918, les jardins furent dessinés à la française par un paysagiste renommé de l'époque, Jean-Claude Nicolas Forestier. Ils ont pour axe une allée centrale ponctuée de huit terrasses sur lesquelles trônent un bassin, des parterres de roses et pour certains des pots de fleurs. Des escaliers latéraux mènent le promeneur dans des allées de sous-bois. Entre l'allée centrale et les promontoires, on peut admirer des haies de lauriers-roses ainsi que des néfliers et aussi de nombreux buis. A ne pas manquer la fontaine du cerf, le pavillon des amoureux,

L'accès à ces jardins superbes est limité. Il vaut mieux se renseigner avant sur Internet de s'y rendre. Le tarif d'entrée est de 8 euros par personne avec un guide parlant espagnol ou anglais. Le coup d'œil de cette splendeur andalouse chargée d'histoire vaut le détour. Les jardins ont été classés par décret royal du 25 mai 1983 dans la catégorie «Jardin artistique».

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