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Istanbul éternelle : des hommes et des métiers

Rares sont les villes au monde qui peuvent prétendre à une forme d’éternité. Istanbul en fait partie.

 
 

Rares sont les villes au monde qui peuvent prétendre à une forme d’éternité. Istanbul en fait partie.

Une éternité qui est aussi et c’est un des mérites de l’ouvrage que de le rappeler le fait d’une civilisation matérielle fruit d’un savoir-faire souvent séculaire, sinon millénaire : aux quatre coins de la ville, œuvrent dans l’ombre une population de forgerons, de ferblantiers, de dinandiers, de corroyeurs, de bourreliers, de cordonniers, de tisserands, de luthiers, de menuisiers, de mécaniciens et de réparateurs de matériel en tout genre.

Le photographe Damien Guillaume donne à voir l’envers du spectaculaire décor du Grand Bazar.

Il montre des hommes au travail qui, dans l’accomplissement de cette tâche, ne participent d’aucun faste.

Il rend ainsi hommage au travail humain, à une sorte d’humilité dans l’exécution de ce travail, dans la façon d’occuper l’espace et d’y assumer sa condition.

L’artiste le fait avec un goût mesuré pour les contre-jours, les contre-plongées, les approches obliques, les décentrements, les jeux de miroirs. Un livre aux images magnifiques, et que sert admirablement le texte de Jean-Michel Belorgey.

 

Istanbul : les derniers artisans, de Jean-Michel Belorgey et Damien Guillaume, Empreinte temps présent, 80 pages, 20 €

http://www.zamanfrance.fr/article/istanbul-eternelle-hommes-metiers-rares-12617.html

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