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Catégories : CDI du Lycée Hôtelier Le Renouveau, MON TRAVAIL

Le sucrier Tereos se met au négoce


Marie-Josée Cougard / Journaliste | Le 06/11 à 19:05, mis à jour à 19:17
  • Tereos, l’ancien Béghin-Say, faire entrée monde trading.
     

    Tereos, l’ancien Béghin-Say, va faire son entrée dans le monde du trading. - AFP/Philippe Huguen


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Le groupe veut entrer dans le Top 5 des traders du sucre blanc.

Tereos va faire son entrée dans le monde du trading au côté de Dreyfus, Cargill, Bunge ou encore ED & F Man. Ambition affichée : entrer dans le Top 5 et s’arroger 15 % du marché mondial de sucre blanc. Pour y parvenir, l’ancien Béghin-Say crée Tereos Commodities, ajoutant ainsi un métier à son activité de planteur de cannes, de betteraves et de céréales et de producteur de sucre, d’alcool et d’amidon.

La nouvelle entité sera basée à Genève, une des deux places du négoce avec Londres. Tereos a recruté chez Dreyfus, Patrick Dean, un spécialiste britannique du trading de sucre blanc, qui a fait ses armes chez Tate & Lyle, pour prendre la direction de sa nouvelle division genevoise, Tereos Commodities.

L’idée du groupe coopératif est de s’engager directement auprès des grands comptes pour leur garantir un sucre entièrement tracé, produit en Europe, en Afrique ou au Brésil. Qu’il s’agisse de Coca-Cola, Nestlé, Danone et d’autres encore tous soucieux d’une image écologique, sociale et durable, qui ne peut pas s’accommoder de la mise au jour de scandales liés à la production ou à l’emploi dans les pays en développement.

Les dirigeants de ce groupe de 4,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires sont en effet convaincus que Tereos va devoir fortement augmenter sa production (+ 20 % d’ici 2020), saturer son outil industriel, et renforcer son offre pour réaliser de très substantiels gains de compétitivité. La disparition en 2017 des quotas et des protections communautaires vont exposer les groupes européens à une redoutable concurrence mondiale.

Le marché progresse malgré les excédents

Très encombré depuis quatre ans par des excédents notamment brésiliens, le marché progresse néanmoins de 2 à 3 % par an. Promettant des rémunérations intéressantes dès la fin de ce cycle très classique dans le sucre, sachant que le surcroît de production de sucre envisagé par les Européens ne peut trouver preneur qu’à l’exportation.

Les échanges mondiaux de sucre sont relativement modestes par rapport à la production. Ils ne totalisent que 50 millions de tonnes pour un volume global de 180 millions de tonnes. Le sucre blanc, lui ne représente que le cinquième des échanges, soit 10 millions de tonnes. Les excédents sont plus le fait du sucre roux que du blanc.


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