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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art

Les bonnes perspectives du dessin

Le dessin, terre de découvertes et de petits prix

LE MONDE | 26.03.2015 à 11h09 • Mis à jour le 27.03.2015 à 08h18 | Par Harry Bellet et Philippe Dagen


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"Alors surgit un autre cheval, rouge feu", 2012, de Jean Bedez. "Alors surgit un autre cheval, rouge feu", 2012, de Jean Bedez. GALERIE SUZANNE TARASIÈVE

 

Il y aura bientôt un quart de siècle, en 1991, quelques marchands parisiens imaginèrent de créer un Salon exclusivement consacré au dessin, et d’y inviter certains de leurs confrères étrangers. Depuis, l’initiative a fait tache d’huile : une autre foire s’est forgée, réservée aux feuilles contemporaines, et une  Semaine du dessin s’est constituée, autour d’une vingtaine de musées et d’institutions à Paris et en Ile-de-France qui sortent leurs plus beaux (et fragiles) papiers pour l’occasion.

C’est au Palais Brongniart que se tient la version originale, si on ose dire, de ces manifestations. Dix-neuf marchands français et vingt étrangers y montrent des œuvres anciennes, mais pas seulement. Il suffit de s’attarder dans le stand, à gauche en entrant, de Jean-Luc Baroni : sur les mêmes murs, trois siècles d’histoire de l’art. Un Tiepolo, un Ingres, un Gauguin, et un rare dessin de Francis Bacon, la messe est dite, il y en a pour tous les goûts.

C’est aussi sur ce Salon que sera remis le prix Florence et Daniel Guerlain, créé par des collectionneurs, à un dessinateur contemporain. Là également que l’universitaire Claude Mignot va diriger deux après-midis d’études (depuis 2006, chaque édition du Salon accueille des rencontres savantes) consacrés à la place du dessin d’architecture.

Des nouveaux venus

Petit à petit, la chose s’est sue. Les rares collectionneurs spécialisés (une quarantaine en France, quelques centaines dans le monde) ont vu déferler des hordes de nouveaux venus : en 2014, le Palais Brongniart a reçu 13 000 visiteurs en une semaine. Nombreux...


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Les bonnes perspectives du dessin

Paris a su tenir sa réputation d'être la meilleure place pour le dessin. En deux salons, l'un plus classique à la Bourse, l'autre plus contemporain au Carreau du Temple, cette spécialité couvre tous les siècles jusqu'à aujourd'hui. Ce sont deux univers totalement différents mais dont le dénominateur commun est la passion pour un médium délicat, qui cache souvent de grandes histoires. Les spéculateurs, pour une fois, n'y font pas la loi. «Ici les amateurs n'achètent pas avec leurs oreilles mais avec leurs yeux. Ils ne s'arrêtent pas à l'image. Ils veulent comprendre ce qu'il y a derrière», constate le marchand londonien Jean-Luc Baroni qui, dès l'entrée, donne le niveau de qualité avec un merveilleux Gauguin qui trônait jadis dans la salle à manger de feu Jan Krugier, ce marchand suisse fou de Picasso (pas une feuille au salon!) dont la collection a été vendue avec succès l'an dernier chez Sotheby's. Après Maastricht, voilà à Paris cette gouache, aquarelle et plume de 1890, Nègreries Martinique, proposée à 2 millions d'euros.

 

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