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Mon texte inédit sur ce blog:Mon grand-père

Les photos souvenirs vont maintenant se rendormir ; aussi nous vous proposons de nous conter une aventure, de nous faire un récit ou d'inventer une histoire en vers ou en prose  avec impérativement les éléments suivants :  

 

des personnages :     un grand-père et un enfant une profession :        clown une période :             1914 des lieux :                   le département du  Rhône 

un bâtiment :             un pont   un objet :                    un pendentif un animal :                 un  lapin

et  n'oubliez pas de placer la phrase  «  et pourtant, je t’avais prévenu(e) »

vous avez jusqu'au dimanche 8 novembre minuit pour envoyer vos textes à cette adresse :  impromptuslitteraires(at)gmail.com.

http://impromptuslitteraires.blogspot.fr/p/le-theme-de-la-semaine.html

 

Mon grand-père étant mort  lorsque j’étais encore une enfant, depuis mes  onze ans, j’ai gardé les instants passés avec lui dans mon cœur et dans mon âme, il y a les traces de sa vie  avec ses faiblesses et son courage  de réfractaire au STO ayant pris le maquis. Plus âgée, je me suis choisi des grand-père intellectuels qui brillent comme des étoiles dans mes nuits d’insomnie. Parmi les étoiles filantes, je garde un souvenir du "Grand Meaulnes" d'Alain-Fournier, mort en 1914.Dans ma galaxie, il y a aussi des poètes comme René –Guy Cadou, René Char ou Alphonse de Lamartine. Mes comètes se nomment aussi Marc  Chagall -  qui a si bien parlé en vers et  couleurs du cirque- et Bernard Buffet  qui a peint de si sublimes clowns. Dans le département du Rhône, j’ai vécu comme dans tous les paysages où j’ai vécu, étudié ou travaillé, des moments suspendus entre terre et ciel sur des ponts comme ceux battus par le vent des deux bras de Lyon (Saône et Rhône) ou le pont d’Avignon où mon futur mari me prit en photo au début de notre histoire. Si ma famille de sang prend soin d’un lapin, je préfère les livres et les pendentifs aux couleurs de ma famille d’âme. Mon grand-père, sous un aspect bourru, connaissait bien la nature humaine et m'aurait dit: «  Et pourtant, je t’avais prévenue. »

 

2 novembre 2015

Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog

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