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Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, L'Italie:séjours

Sylvain Bellenger réveille le musée de Capodimonte

Sylvain Bellenger réveille le musée de CapodimonteSylvain Bellenger, Directeur du musée Capodimonte © Giovanna Garraffa.

Sylvain Bellenger, directeur du musée Capodimonte, a su redonner sa grandeur à ce musée, et cette année, et jusqu'au 24 juin, il a laissé carte blanche à dix personnalités, afin qu'elles racontent leur vision de l'art.

Arrivé en 2016 à la tête de Capodimonte au moment de la réforme Franceschini, qui a ouvert les principaux musées italiens à des conservateurs internationaux, Sylvain Bellenger a su réveiller la belle endormie napolitaine. Côté parc, enfin réuni au musée de Capodimonte, il a remis en état fontaines et bosquets grâce à un mécénat populaire qui a permis aux habitants de se réapproprier arbres et bancs. Côté musée, il a rouvert nombre de salles, en particulier celles consacrées à l’art contemporain. Mettant en valeur la riche collection (Bruegel, Caravage, Ribera…), il a lancé des expositions thématiques comme « L’opera si racconta » (L’œuvre se dévoile) ou « Incontri sensibili » (Rencontres sensibles) avec des créateurs comme le plasticien belge Jan Fabre, dont les œuvres en élytres de scarabées ont été placées près des objets de curiosité de la Collection Farnèse faits à partir d’animaux. Cette approche décalée, inhabituelle en Italie, conduit aujourd’hui Sylvain Bellenger à inviter dix personnalités, du chef d’orchestre Riccardo Muti à l’historienne des sciences Laura Bossi Régnier, à raconter leurs visions de l’art en leur laissant carte blanche. Parmi les prochains projets de l’élégant Français : refaire la salle Titien, restaurer les tapisseries d’Avalos du XVIe siècle, réinstaller les collections de porcelaine dans l’ancien palais royal, créer une salle sur le Grand Tour des aristocrates anglais en Italie, faire réaliser le plafond déjà dessiné par Pierre Alechinsky et lancer un festival de musique populaire napolitaine, un domaine que Sylvain Bellenger a pu déjà mettre en avant avec l’exposition « Picasso et les Ballets russes ». Celle-ci, montée avec l’aide de deux chercheurs napolitains, Carmine Romano et Luigi Gallo, fait actuellement escale au Mucem de Marseille.

 

 

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