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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La/Les religion(s)

25 MARS 2020

 
 
 
 
 

25 MARS 2020

QUATRIÈME SEMAINE DE CARÊME

 
 
 

P. Pierre Ceyrac

 

Sortir de chez soi

 
 

Né dans une famille de la grande bourgeoisie corrézienne, Pierre Ceyrac a puisé dans l'amour et la foi, reçus dans son enfance, la sécurité nécessaire pour mûrir une vocation missionnaire et s'aventurer en Inde.

 

" Dans la symphonie du monde,
chacun de nous n'est qu'une note,
mais une note unique.

 

Si cette note n'était pas là, la symphonie
ne serait pas la même. "

 
logo Carême dans la ville
S'arrêter, grandir dans la foi
Mystère joyeux
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Réjouis-toi, toi qui es comblée par la grâce ; le Seigneur est avec toi.

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Évangile selon saint Luc, ch. 1, v. 28

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Brigitte
Bouxières-aux-Dames (54)
 
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Mon nouveau-né dans les bras, je considère son petit visage délicat, son corps harmonieux, ses mains, ses doigts minuscules, palpitant de vie, dépendant de notre amour, mais riche de son existence en devenir. Son papa et moi n’avons décidé ni de son sexe, ni de son physique, ni de son caractère. Et son arrivée dépasse tout ce que nous avions imaginé ou rêvé. Seigneur, je te rends grâce pour ce cadeau incomparable ! Face au mystère de l’arrivée d’un enfant, quelle mère n’a pas mesuré que la vie est un don ?
Le jour de l’Annonciation, Marie accueille la parole de l’ange. Son fils « sera appelé Fils du Très-Haut ». Jésus n’est pas seulement son enfant, Il est aussi le « Fils de Dieu ». Mystère dans lequel elle entre progressivement. 
Comme Marie, à la lumière de la foi je découvre que mon enfant n’est pas seulement le mien, il est le fils du Père. Lors de son baptême, son parrain, sa marraine s’engagent avec nous, les parents, pour l’éduquer et l’accompagner sur le chemin de la foi. À travers eux, c’est toute la communauté chrétienne qui s’engage, et Dieu qui nous apporte son soutien. Dans ma prière, constamment, je remets mon enfant entre les mains de son Père du Ciel et expérimente ce que Khalil Gibran disait : « Vos enfants ne sont pas vos enfants… Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. » 
Maintenant, j’ai six enfants. Face aux épreuves de la vie qu’ils rencontrent, les études difficiles, les recherches d’emplois qui durent, les déboires sentimentaux, je n’ai plus peur, je garde confiance. Le Père du Ciel veille et les accompagne.

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