DU CÔTÉ DES GALERIES

Dialogue intergénérationnel chez Gismondi

Technique virtuose consistant à découper des marbres pour composer des décors géométriques ou figuratifs, l’art somptuaire de l’opus sectile est à l’honneur dans les espaces de la galerie, rue Royale, qui dévoile d’insignes exemples de coffres, cabinets, tableaux et autres luxueux plateaux de table...

Marius Jacob-Gismondi, Alexis de Bernède et Paul Mouginot. © DR

Un paysage d’une cité seigneuriale italienne, Manufacture grand-ducale, Florence, XVIIe siècle.

Marqueterie de pierres dures, 18,1 x 17,4 cm. © Vincent Girier Dufournier / galerie Gismondi, 2021

Ces pièces dialoguent avec les œuvres du collectif aurèce vettier (un nom et un prénom générés par algorithme), fondé en 2019 par Paul Mouginot. À la fois ingénieur et artiste, il élabore ses peintures, sculptures, poésies, photographies par le biais de l’intelligence artificielle. Il est représenté par la société Darmo Art, co-fondée, en 2018, par Alexis de Bernède et Marius Jacob-Gismondi, jeunes dénicheurs de talent surdoués. N.d’A.

Plus d'informations ici.

À retrouver également dans le prochain numéro de L'Objet d'Art, bientôt en kiosque.

— LA RÉDACTION VOUS RECOMMANDE

Panneau de revêtement à la Joute poétique, Iran, Ispahan, XVIIe siècle. Céramique, 175,7 x 118 x 6 cm.

© musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Raphaël Chipault (exposé à Angoulême)

Les arts de l’Islam
Dix-huit expositions organisées exclusivement en région – à Figeac, Mantes-la-Jolie, Blois, Rouen, Tourcoing ou encore Angoulême ou Rillieux-la-Pape – mettent en lumière les liens tissés entre la France et les arts islamiques depuis plus de treize siècles. Chaque lieu présente 10 œuvres, à la fois historiques et contemporaines, issues du département des Arts de l’Islam du musée du Louvre et de collections nationales et régionales. Un ambitieux programme qui « fait le pari de l’intelligence et du cœur », souligne la présidente de l’institution parisienne Laurence des Cars, à l’heure où le sujet suscite de vives crispations dans la société française. S.D.-G.
Toutes les informations sur le site dédié.

Estampes, livres et cartes de la collection Michel et Christiane Jacquemin

Chef d’entreprise et homme politique, Michel Jacquemin (1939-2009) était aussi amateur d’art et bibliophile, tout comme son épouse Christiane. Celle-ci vient d’effectuer un don au musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon et à la bibliothèque municipale, illustrant l’attachement du collectionneur à sa ville natale : 600 estampes, 360 ouvrages et 200 cartes couvrant une période de cinq siècles viennent enrichir leurs fonds. Les deux institutions organisent au musée une exposition des 250 plus beaux spécimens.

Des gravures à l’eau-forte des XVIIe (Jacques Callot, Antoine van Dyck…), XVIIIe (François Boucher, Jean-Honoré Fragonard…) et XIXe siècles (Paul Huet, Alphonse Legros…) décrivent des paysages, des scènes de vie rurale ou urbaine, des sujets animaliers, sans oublier une série de portraits. Ces estampes, montrées pour la première fois au public, côtoient des pièces attestant l’intérêt des Jacquemin pour leur territoire et la vie locale – cartes anciennes de Franche-Comté, œuvres du peintre-graveur et illustrateur bisontin Jean Gignoux (1806-1894) – comme pour les terres lointaines grâce à des livres de voyage, précieux témoignages des expéditions menées autour du globe du XVIIe au XIXe siècle. Un bel hommage à la passion des collectionneurs ! M.A.
Jusqu’au 27 mars 2022 au musée des beaux-arts & d’archéologie de Besançon. Plus d’informations ici.

Claude Gellée, dit Le Lorrain, Les Quatre Chèvres, 1630-1633. Tirage de la fin du XVIIe siècle sur eau-forte et papier vergé.

Besançon, musée des beaux-arts & d’archéologie. © MBAA

— INVITATIONS OFFERTES

Le retour de la Biennale

Programmée du 26 novembre au 5 décembre au Grand Palais éphémère sur le Champs-de-Mars, la 32e édition de la Biennale entend renouer avec sa grande époque en accueillant des exposants internationaux et plusieurs joailliers. Retrouvez notre entretien avec Henri Jobbé-Duval, directeur artistique du salon, dans notre numéro de novembre. L’Objet d’Art vous convie à l’événement.

50 invitations OFFERTES

1 invitation pour deux personnes, valable une fois entre le 26 novembre et le 5 décembre, pour les 50 premières demandes effectuées par email à newsletter@estampille-objetdart.com. Une seule invitation offerte par foyer.

Veuillez préciser impérativement votre nom de famille et celui de la personne accompagnatrice.

Participations acceptées jusqu'au jeudi 25 novembre à minuit.

Les Éditions Faton vous proposent leur plus belle sélection de publications à offrir ou à s'offrir en cette fin d'année. Art, histoire, archéologie, jeunesse : des cadeaux pour tous les goûts et pour tous les âges à consulter avec plaisir toute l'année !

— BELGIQUE

Le Musée royal de Mariemont en Belgique propose de (re-)découvrir l’un des cultes les plus mystérieux de l’Antiquité romaine, celui d’une divinité romaine méconnue, Mithra. Grande première à l’échelle européenne, la fascinante exposition « Le Mystère Mithra. Plongée au cœur d’un culte romain » nous immerge au cœur de pratiques étonnantes qui perdurèrent pendant plus de trois siècles dans l’Empire, et que les nouvelles découvertes archéologiques permettent chaque jour de mieux connaître.

À partir d’œuvres célèbres et spectaculaires, mais aussi de trouvailles récentes montrées pour la première fois au public, l’exposition invite à un parcours initiatique à la découverte d’un culte atypique qui a suscité bien des fantasmes ! Pénétrez au cœur de sanctuaires souterrains, participez aux banquets et à de véritables spectacles rituels, côtoyez des adeptes aux masques de corbeau ou de lion, voyagez d’un bout à l’autre de l’Empire romain et tentez de percer le mystère Mithra… É.F.
Jusqu’au 17 avril 2022 au Musée royal de Mariemont. Plus d’informations ici.

À LIRE : Archéologia hors-série n° 32, actuellement en kiosque. À commander ici.

— TOULOUSE

Ribot, libre et intemporel

Entre deux phases de travaux, le musée des Augustins de Toulouse entrouvre ses portes le temps d'une exposition toute d'ombre et de lumière : « Théodule Ribot, une délicieuse obscurité ». On songe irrésistiblement à Caravage, Rembrandt, Velázquez ou Chardin face à ses portraits intimistes, ses rares peintures d’histoire ou ses superbes natures mortes... Théodule Ribot (1823-1891) est pourtant un peintre de son temps. Mieux encore, cet autodidacte qui a des années durant gagné sa vie en réalisant des copies réussit le pari de puiser son inspiration dans l'œuvre des plus grands maîtres sans jamais rien perdre de son originalité et de sa profonde liberté. 

En témoigne la cinquantaine de toiles réunies à Toulouse, aux côtés d'œuvres anciennes et de peintures de contemporains de l'artiste, tels François Bonvin et Eugène Boudin. Un parcours enthousiasmant ! M.E.-B.
Jusqu’au 10 janvier 2022 au musée des Augustins de Toulouse.
À retrouver également dans le prochain numéro de L’Objet d’Art, bientôt en kiosque.

Théodule Ribot (1823-1891), L’Huître et les plaideurs, vers 1868. Huile sur toile, 212 x 152,6 cm. Caen, musée des Beaux-Arts.

Photo service de presse. © photo musée des Beaux-Arts de Caen

VIENT DE PARAÎTRE