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  • Centenaire Théophile Gautier en 2011

    L’anné 2011 marquera le bicentenaire de la naissance de Théophile Gautier. A cette occasion, une association a été créée, à l’initiative de la Société Théophile Gautier et avec le partenariat des universités de Paris 3, Paris 4 et Montpellier. Des personnalités du monde artistique, littéraire et muséal, ainsi que des descendants de Théophile Gautier, en font partie. M. Hugues R. Gall, Membre de l’Institut, en est le président d’honneur, Mme Anik Lesure, arrière-arrière petite fille de Gautier, en est le président. L’association du Bicentenaire de Théophile Gautier 1811-2011 stimule et coordonne les initiatives que les universités, les musées et autres institutions organiseront en 2011. Pour plus d’information n’hésitez pas à nous écrire.

    Pour connaître le programme du bicentenaire, téléchargez la dernière lettre d’information de l’association, et consultez la rubrique 2011 le bicentenaire.

    Pour adhérer à l’association, renvoyez le bulletin d’adhesion.

    http://www.theophilegautier.fr/

  • Catégories : Des poètes et poétesses

    Franck Venaille, La descente de l'escaut

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    LA DESCENTE DE L'ESCAUT
    POÉSIE/GALLIMARD 320 pages - 9,90 €
     
    Sarcastique, désespéré, violent, fragile et froid, Franck Venaille fait entendre depuis son premier recueil des années 60, une voix singulière, solitaire jusque dans l’expression de la fraternité. D’abord poète du « vivre-révolté », du cri en forme d’exorcisme, Venaille devient ensuite un écrivain en conscience. Le spontané, l’éruptif, passent derrière plusieurs écrans et l’écriture accède au labyrinthe, restitue le processus intérieur qui creuse, dénude et tout à la fois obscurcit. Chaque poème, chaque récit se voient investis de hantises scrupuleuses, de phrases brutalement timbrées, et qui mettent le sens à vif et les sens en alarme. Mais, chez Venaille, le ressassement tragique se défie des parures de la tragédie  ; il s’oriente plutôt vers l’ironie sauvage, soudaine comme un coup de couteau, et les bouffonneries teintées de sperme et de sang. Surtout, l’agencement des phrases, la scansion des vers, le métier d’écrivain qu’il ritualise presque, lui permettent de choisir ses territoires et d’inventer son langage. Avec La Descente de l’Escaut, Franck Venaille se tient au plus près des terres, des rives, du pays dont il fait son emblème. Il marche, entre France et Belgique, se rêvant, se voulant, se révélant « Flamand ». De la source à l’embouchure, il suit le fleuve, il suit son fleuve, son poème. Littéralement et pas à pas, il compose un « poème-fleuve » qui garde toujours à l’oreille cet écho de Maurice Maeterlinck : « Il se peut que les maladies, le sommeil et la mort soient des fêtes profondes, mystérieuses et incomprises de la chair ».
    La voix de Venaille, pressante, coupante, par saccades, remous ou lentes dérives, change insensiblement une expérience douloureuse, une destinée meurtrie, en un vaste chant maîtrisé. Polyphonie qui accueille tous les rythmes pour mener la plus digne et la plus implacable quête,
    La Descente de l’Escaut s’impose comme une œuvre majeure. Il y a là, creusant l’effroi au plus intime, une parole toute de noblesse qui, d’un seul cri, sait créer défi et tendresse.
     
    LA DESCENTE DE L'ESCAUT suivi de TRAGIQUE [2010], préface de Jean-Baptiste Para, 320 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Poésie/Gallimard (No 459), Gallimard -poés. ISBN 9782070410828.
    Parution : 25-05-2010.

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010067398006466005760000

  • Catégories : Livre

    Jack Kerouac,SUR LA ROUTE

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    DU MONDE ENTIER 512 pages - 24,00 €
     
    « "Avec l’arrivée de Neal a commencé cette partie de ma vie qu’on pourrait appeler ma vie sur la route. […] Neal, c’est le type idéal, pour la route, parce que lui, il y est né, sur la route…"
    Neal Cassady, chauffard génial, prophète gigolo à la bisexualité triomphale, pique-assiette inspiré et vagabond mystique, est assurément la plus grande rencontre de Jack Kerouac, avec Allen Ginsberg et William Burroughs, autres compagnons d’équipées qui apparaissent ici sous leurs vrais noms.
    La virée, dans sa bande originale : un long ruban de papier, analogue à celui de la route, sur lequel l’auteur a crépité son texte sans s’arrêter, page unique, paragraphe unique.
    Aujourd’hui, voici qu’on peut lire ces chants de l’innocence et de l’expérience à la fois, dans leurs accents libertaires et leur lyrisme vibrant  ; aujourd’hui on peut entendre dans ses pulsations d’origine, le verbe de Kerouac, avec ses syncopes et ses envolées, long comme une phrase de sax ténor dans le noir.
    Telle est la route, fête mobile, traversées incessantes de la nuit américaine, célébration de l’éphémère.

    "Quand tout le monde sera mort", a écrit Ginsberg, "le roman sera publié dans toute sa folie."
    Dont acte. »
    Josée Kamoun
     
    SUR LA ROUTE. Le rouleau original [2010]. Édition et préface d'Howard Cunnell, trad. de l'anglais par Josée Kamoun, préface de Joshua Kupetz, George Mouratidis et Penny Vlagopoulos, 512 pages, 140 x 205 mm. Collection Du monde entier, Gallimard -rom. ISBN 9782070121830.
    Parution : 25-05-2010.

     

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010063278006239004150000

    Autres notes à ce sujet:

    http://www.lauravanel-coytte.com/search/sur%20la%20route

  • Catégories : Des poètes et poétesses

    J'ai lu:Henri Heine:"Poèmes et légendes"

    ampuis 23 mai 2010 014.jpgque NERVAL A TRADUITS .



     

    Henri Heine

    la modernité du lyrisme et la couleur du sang

     

    "Avec moi se referme la vieille école du lyrisme allemand, et en même temps s'ouvre les voies de la modernité du nouveau lyrisme allemand"

    Heine n'a pour véritable égal et contemporain que Baudelaire. Tous deux sont des chantres de la modernité poétique. Tous deux admiraient et écrivaient sur les peintres de leur temps surtout Delacroix. Chacun d'eux était plongé dans l'amertume et le besoin, et haïssaient pareillement les bourgeois. Chacun d'eux ne se faisait guère d'illusion sur l'amour. Chacun d'eux maudissaient les hommes et aimaient avec passion l'humanité.

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  • Catégories : Les polars

    Marcus Malte,GARDEN OF LOVE

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    FOLIO POLICIER 352 pages - 6,60 €
     
    Il est des jardins vers lesquels, inexorablement, nos pas nous ramènent et dont les allées s'entrecroisent comme autant de possibles destins. À chaque carrefour se dressent des ombres terrifiantes : est-ce l'amour de ce côté ? Est-ce la folie qui nous guette ? Alexandre Astrid, flic sombre terré dans ses souvenirs, voit sa vie basculer lorsqu'il reçoit un manuscrit anonyme dévoilant des secrets qu'il croyait être le seul à connaître. Qui le force à décrocher les ombres pendues aux branches de son passé ? Qui s'est permis de lui tendre ce piège ? Autant de questions qui le poussent en de terrifiants jardins où les roses et les ronces, inextricablement, s'entremêlent et dont le gardien a la beauté du diable...
     
    GARDEN OF LOVE, 352 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio policier (No 589) (2010), Gallimard -rom. ISBN 9782070346783.
    Parution : 25-05-2010.
     

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010060921006013704380000

  • Dans ma lecture du "Journal" d'Hélène Berr 2.

    journal.jpgPage 42, Hélène Berr évoque "J'ai pleuré en rêve" d'Henri Heine:ampuis 23 mai 2010 013.jpg

    J’ai pleuré en rêve ! je rêvais que tu étais morte ! je m’éveillai, et les larmes coulèrent de mes joues.

    J’ai pleuré en rêve ! je rêvais que tu me quittais ! je m’éveillai, et je pleurai amèrement longtemps après.

    J’ai pleuré en rêve ! je rêvais que tu m’aimais encore ! je m’éveillai, et le torrent de mes larmes coule toujours.

     

    57

    Toutes les nuits je te vois en rêve, et je te vois souriant gracieusement, et je me précipite en sanglotant à tes pieds chéris.

    Tu me regardes d’un air triste, et tu secoues ta blonde petite tête ! de tes yeux coulent les perles humides de tes larmes.

    Tu me dis tout bas un mot, et tu me donnes un bouquet de roses blanches. Je m’éveille, et le bouquet est disparu, et j’ai oublié le mot.

     

    58

    La pluie et le vent d’automne hurlent et mugissent dans la nuit ! où peut se trouver à cette heure ma pauvre, ma timide enfant ?

    Je la vois appuyée à sa fenêtre, dans sa chambrette solitaire ! les yeux remplis de larmes, elle plonge ses regards dans les ténèbres profondes.

     

    59

    Le vent d’automne secoue les arbres, la nuit est humide et froide ! enveloppé d’un manteau gris, je traverse à cheval le bois.

    Et tandis que je chevauche, mes pensées galopent devant moi ! elles me portent léger et joyeux à la maison de ma bien- aimée.

    Les chiens aboient, les valets paraissent avec des flambeaux ! je gravis l’escalier de marbre en faisant retentir mes éperons sonores.

    Dans une chambre garnie de tapis et brillamment éclairée, au milieu d’une atmosphère tiède et parfumée, ma bien-aimée m’attend. Je me précipite dans ses bras.

    Le vent murmure dans les feuilles, le chêne chuchote dans ses rameaux : « Que veux-tu, fou cavalier, avec ton rêve insensé ? »

     

    60

    Une étoile tombe de son étincelante demeure, c’est l’étoile de l’amour que je vois tomber !

    Il tombe des pommiers beaucoup de fleurs et de feuilles blanches ! les vents taquins les emportent et se jouent avec elles.

    Le cygne chante dans l’étang, il s’approche et s’éloigne du rivage, et, toujours chantant plus bas, il plonge dans sa tombe liquide.

    Tout alentour est calme et sombre ! feuilles et fleurs sont emportées ! l’étoile a tristement disparu dans sa chute, et le chant du cygne a cessé.

     

    61

    Un rêve m’a transporté dans un château gigantesque, rempli de lumières et de vapeurs magiques, et où une foule bariolée se répandait à travers le dédale des appartements. La troupe, blême, cherchait la porte de sortie en se tordant convulsivement les mains et en poussant des cris d’angoisse. Des dames et des chevaliers se voyaient dans la foule ! je me vis moi-même entraîné par la cohue.

    Cependant, tout à coup je me trouvai seul, et je me demandai comment cette multitude avait pu s’évanouir aussi promptement. Et je me mis à marcher, me précipitant à travers les salles, qui s’embrouillaient étrangement. Mes pieds étaient de plomb, une angoisse mortelle m’étreignait le cœur ! je désespérai bientôt de trouver une issue. — J’arrivai enfin à la dernière porte ! j’allais la franchir… O Dieu ! qui m’en défend le passage ?

    C’était ma bien-aimée qui se tenait devant la porte, le chagrin sur les lèvres, le souci sur le front. Je dus reculer, elle me fit signe de la main ! je ne savais si c’était un avertissement ou un reproche. Pourtant, dans ses yeux brillait un doux feu qui me fit tressaillir le cœur. Tandis qu’elle me regardait d’un air sévère et singulier, mais pourtant si plein d’amour,… je m’éveillai.

     

    62

    La nuit était froide et muette ! je parcourais lamentablement la forêt. J’ai secoué les arbres de leur sommeil, ils ont hoché la tête d’un air de compassion.

    Au carrefour sont enterrés ceux qui ont péri par le suicide ! une fleur bleue s’épanouit là ! on la nomme la fleur de l’âme damnée.

    Je m’arrêtai au carrefour et je soupirai ! la nuit était froide et muette. Au clair de la lune, se balançait lentement la fleur de l’âme damnée.

    64

    D’épaisses ténèbres m’enveloppent, depuis que la lumière de tes yeux ne m’éblouit plus, ma bien-aimée.

    Pour moi s’est éteinte la douce clarté de l’étoile d’amour ! un abîme s’ouvre à mes pieds : engloutis-moi, nuit éternelle !

     

    65

    La nuit s’étendait sur mes yeux, j’avais du plomb sur ma bouche ! le cœur et la tête engourdis, je gisais au fond de la tombe.

    Après avoir dormi, je ne puis dire pendant combien de temps, je m’éveillai, et il me sembla qu’on frappait à mon tombeau.

    — « Ne vas-tu pas te lever, Henri ? Le jour éternel luit, les morts sont ressuscités : l’éternelle félicité commence. »

    — « Mon amour je ne puis me lever car je suis toujours aveugle ! à force de pleurer, mes yeux se sont éteints. »

    — « Je veux, par mes baisers, Henri, enlever la nuit qui te couvre les yeux ! il faut que tu voies les anges et la splendeur des cieux. »

    — « Mon amour, je ne puis me lever ! la blessure qu’un mot de toi m’a faite au cœur saigne toujours. »

    — « Je pose légèrement ma main sur ton cœur, Henri ! cela ne saignera plus ! ta blessure est guérie. »

    — « Mon amour, je ne puis me lever, j’ai aussi une blessure qui saigne à la tête ! je m’y suis logé une balle de plomb lorsque tu m’as été ravie. »

    — « Avec les boucles de mes cheveux, Henri, je bouche la blessure de ta tête, et j’arrête le flot de ton sang, et je te rends la tête saine. »

    La voix priait d’une façon si charmante et si douce, que je ne pus résister ! je voulus me lever et aller vers la bien-aimée.

    Soudain mes blessures se rouvrirent, un flot de sang s’élança avec violence de ma tête et de ma poitrine, et voilà que je suis éveillé.

     

    66

    Il s’agit d’enterrer les vieilles et méchantes chansons, les lourds et tristes rêves ! allez me chercher un grand cercueil.

    J’y mettrai bien des choses, vous verrez tout à l’heure ! il faut que le cercueil soit encore plus grand que la tonne de Heidelberg.

    Allez me chercher aussi une civière de planche solides et épaisses ! il faut qu’elle soit plus longue que le pont de Mayence.

    Et amenez-moi aussi douze géants encore plus forts que le saint Christophe du dôme de Cologne sur le Rhin.

    Il faut qu’ils transportent le cercueil et le jettent à la mer ! un aussi grand cercueil demande une grande fosse.

    Savez-vous pourquoi il faut que ce cercueil soit si grand et si lourd ? J’y déposerai en même temps mon amour et mes souffrances.

     

     

     

    APPENDICE


    1

    Belles et pures étoiles d’or, saluez ma bien-aimée dans son lointain pays. Dites-lui mon cœur toujours malade, ma pâleur et ma fidélité.

     

    2

    Enveloppe-moi de tes caresses, ô belle femme, bien-aimée ! Entoure-moi de tes bras et de tes jambes et de tout ton corps flexible.

    C’est ainsi que le plus beau des serpents procéda avec le bien heureux Laocoon.

     

    3

    Je ne crois pas au ciel dont parle la prêtraille ! je ne crois qu’à tes yeux qui, pour moi, sont le ciel.

    Je ne crois pas au Seigneur Dieu dont parle la prêtraille ! je ne crois qu’à ton cœur et n’ai pas d’autre Dieu.

    Je ne crois pas au Diable, à l’Enfer et à ses tourments ! je ne crois qu’à tes yeux et à ton cœur perfide.

     

    4

    Amitié, amour, pierre philosophale, j’entendais célébrer ces trois choses ! je les ai célébrées et je les ai cherchées, mais hélas ! je ne les ai jamais rencontrées.

     

    5

    Les fleurs regardent toutes vers le soleil étincelant ! tous les fleuves prennent leur course vers la mer étincelante.

    Tous les lieder vont voltigeant vers mon étincelante aimée. Emportez-lui mes larmes et mes soupirs, ô lieder tristes et dolents !

    http://fr.wikisource.org/wiki/Intermezzo_lyrique_(Heine,_Nerval)

    Pour lire le début de ce poème,cf.ci-dessous.

    Pour voir mes 2 autres notes sur ce livre:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/07/10/je-viens-de-commencer-helene-berr-journal.html

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/07/10/dans-ma-lecture-du-journal-d-helene-berr.html

     

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  • Catégories : Les polars

    Jeffrey Ford,LA FILLE DANS LE VERRE

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    Jeffrey Ford
    LA FILLE DANS LE VERRE
    FOLIO POLICIER 384 pages - 7,10 €
     
    Arnaquer des riches crédules en organisant chez eux des séances de spiritisme est une chose, être soi-même la victime d'une sorte d'hallucination inexplicable en est une autre. Schell, illusionniste de talent, bien placé pour être le plus sceptique des hommes, a pourtant bien vu dans le reflet d'une baie vitrée l'image d'une fillette disparue. Fantôme ? Hallucination ? Mauvaise farce ? Dans l'Amérique en crise puritaine et hypocrite de la prohibition et alors qu'en Europe les thèses nazies donnent de la voix, Schell, accompagné d'un immigré mexicain de dix-sept ans et d'un ancien hercule de foire, refuse de trancher et décide de retrouver l'enfant. Pouvait-il imaginer qu'il allait, par sa curiosité, heurter de plein fouet un monde obscur et terrifiant ?...
     
    LA FILLE DANS LE VERRE, trad. de l'anglais par Gilles Goullet, 384 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio policier (No 588) (2010), Gallimard -rom. ISBN 9782070438532.
    Parution : 25-05-2010.
     

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010068193006591104380000

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Bulletin Nerval nº 83 / 1er mai 2010

    PAYSAGES NERVALIENS.jpgROMAN

    Caroline Gutmann, "Le Syndrome Nerval", Jean-Claude Latt, 280 pages, avril 2010.


    EDITION

    Gerard de Nerval, "Les Faux Saulniers. Histoire de l'abbe de Bucquoy", edition en fac-simile du "National" de 1850, Mirabeau (Luberon), Editions du Rapapeou, 2009, 76 pages
    (avec une etude de Richard Sieburth, "Les Faux Saulniers ou le chant du cygne de 1848")


    TRADUCTION

    Gerard de Nerval, "The Salt Smugglers" ("Les Faux Saulniers"), traduction anglaise par Richard Sieburth, New York, Archipelago Books, 2009.


    ARTICLES

    - Laurent Demanze, "Le Conteur de chimères. "Je suis l'autre"" (sur Gerard Mace et Nerval), in "Revue des Sciences humaines" (Lille), n° 297, 2010/1, p. 105-114.

    - Gisele Seginger, "Tout est mort, tout vit. Musset, Nerval : la double figure d'une generation", in "Romantisme", n° 147, 1er trimestre 2010, p. 55-68.


    COMPTES RENDUS

    - Leo Tertrain, CR de M. Brix et JC Yon, "Nerval et l'Opera-Comique. Le dossier des Montenegrins" (Namur, Presses universitaires, 2009), in "Nineteenth Century French Studies", vol. 36, nos 3 et 4, printemps-ete 2010, p. 310-311.

    - Leo Tertrain, CR de K. Tsujikawa, "Nerval et les limbes de l'histoire. Lecture des Illumines" (Geneve, Droz, 2009), in "Nineteenth Century French Studies", vol. 36, nos 3 et 4, printemps-ete 2010, p. 312-313.

    - Anthony Zielonka, CR de M. Brix et JC Yon, "Nerval et l'Opera-Comique. Le dossier des Montenegrins" (Namur, Presses universitaires, 2009), in "French Studies", 2010/2, p. 213

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    Ce Bulletin vous tiendra informe(e) des renseignements concernant Nerval. Si vous desirez le recevoir gratuitement et y faire paraitre des informations ou des commentaires, veuillez envoyer vos coordonnees et vos messages a Michel Brix ou Hisashi Mizuno.

    Les anciens numéros du Bulletin sont installes sur le site Amitie-Nerval et sur le site du Centre Nerval de Namur.
    Vous pouvez lire une partie de mes études sur les "Paysages nervaliens" en vente sur ce blog ou ici:
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    Photo perso du 23 mai 2010

  • Catégories : Le XIX e siècle

    ÉCRIVAINS FIN-DE-SIÈCLE

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    FOLIO CLASSIQUE 384 pages - 7,10 €
     
    Ce livre propose des extraits de romans ou de « proses » qui ont eu du succès et de l’influence durant la période qui va des années 1880 au début du XXe siècle. De Remy de Gourmont au Sâr Péladan, de Jean Lorrain à Marcel Schwob, les écrivains réunis ici partagent tous le besoin d’un « ailleurs ». Le mysticisme du temps en est la manifestation la plus évidente. Mais les « ailleurs » ne sont pas nécessairement à chercher dans l’interprétation ésotérique du monde : ne sont-ils pas aussi bien en nous, dans les innombrables possibilités de notre organisme nerveux et de notre imagination ? Sur des chemins parfois déviants, où la névrose et l’art coexistent souvent, se crée une étonnante littérature du fantastique intérieur.
    Cette littérature fin-de-siècle joue un rôle de précurseur, lance des recherches et des interrogations, innove dans les techniques romanesques, de la mise en abyme au monologue intérieur. Elle n’est nullement la littérature expirante et passée de mode que l’on imagine parfois, mais au contraire une littérature de sursaut : elle inaugure le siècle nouveau.
     
    ÉCRIVAINS FIN-DE-SIÈCLE [2010]. Édition de Marie-Claire Bancquart, 384 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio classique (No 5032), Gallimard -anth. ISBN 9782070348404.
    Parution : 25-05-2010

     

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010061388006058504320000

  • Catégories : La culture

    Charles-Louis Foulon ,ANDRÉ MALRAUX, MINISTRE DE L'IRRATIONNEL

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    HORS SÉRIE LITTÉRATURE 512 pages - 29,00 €
     
    Comment un génie littéraire, prix Goncourt à trente ans, devient-il un homme politique et cherche-t-il à construire le ministère des Affaires culturelles à partir des Beaux-Arts ?
    Comment un compagnon de route des communistes devient-il le plus ardent défenseur du gaullisme ?
    Pourquoi un ministre inconditionnel s'affirme-t-il comme le modèle du gaulliste irrationnel ?
    Ces questions trouvent ici des réponses sans complaisance au-delà du récit des rapports passionnés de Charles de Gaulle et de son ami. On y retrouve aussi des crises historiques : la torture en Algérie avant l'indépendance, les attentats de l'Organisation de l'armée secrète, la censure avec les batailles pour le film
    La Religieuse et la pièce Les Paravents, les départs de France du musicien Pierre Boulez et du danseur Maurice Béjart, l'affaire de la Cinémathèque et l'occupation de l'Odéon en 1968.
    Ce livre prouve la vérité du portrait de Malraux dressé par le président Kennedy : en lui « la politique et l'art, la vie de l'action et la vie de la pensée, le monde des événements et le monde de l'imaginaire sont un ». Il fait également voir Malraux au quotidien car l'époux tourmenté, chevalier servant de
    La Joconde, fut également un père séparé de la jeunesse par la mort de ses deux fils.
    Alors qu'on vient de fêter les cinquante ans du ministère de la Culture, on saisit ici ses difficultés en voyant les problèmes de sa création, les hautes missions que lui fixa Malraux, sa volonté de promouvoir une civilisation mondiale fraternelle et son grand objectif : non pas instruire mais
    faire aimer.
     
    ANDRÉ MALRAUX, MINISTRE DE L'IRRATIONNEL [2010], préface de Pierre Nora, 512 pages sous couv. ill., 140 x 205 mm. Hors série Littérature, Gallimard -ess. ISBN 9782070127948.
    Parution : 25-05-2010.
     

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010067612006486804920000

  • Catégories : Le paysage

    L’inventeur de “Nature Capitale” nous livre ses secrets

    L’inventeur de “Nature Capitale” nous livre ses secretsLe week-end dernier, près de 2 millions de visiteurs se sont mis au vert sur les Champs-Elysées. Vingt ans après avoir semé les blés sur la plus belle avenue du monde, à l’occasion de la « Grande moisson », Gad Weil, créateur de « Nature Capitale » - avec le concours du syndicat des Jeunes Agriculteurs -, a repris le chemin des champs. Rencontre avec un rêveur, amoureux des paysages français.

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  • Catégories : Daho Etienne

    Jean Genet(centenaire) et Etienne Daho

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    En privé avec Etienne Daho

    On le dit secret, il le revendique. Peut-être un point commun avec son amie Vanessa Paradis. Il nous parle d’elle, de lui, et de leur rencontre ensorcelante.

    Paru le 07.05.2010 , par Laurent Mereu-Boulch

    (1/2)

    L’état d’esprit du moment ?
    Impatient. Je viens d’enregistrer l’intégrale du Condamné à mort (1), de Jean Genet, avec Jeanne Moreau. J’ai hâte que le disque paraisse, que l’on monte sur scène, que l’on survole Paris.

    Le principal trait de votre caractère ?
    Je me connais assez mal, mais finalement, après sondage, mes amis disent que je suis généreux. Cela me plaît, car c’est une qualité que je trouve essentielle chez les autres.

    Un défaut avouable ?
    Je n’aime pas attendre.

    Votre remède contre le stress ?
    Retrouver des amis, boire des verres en écoutant de la musique, refaire le monde jusqu’à pas d’heure. C’est bien plus efficace que le yoga.

    Votre geste écolo ?
    Les bouteilles de vin avec le verre, les paquets de cigarettes avec le carton, les montagnes de canettes de bière… Je trie tout.

    Ce que vous avez réussi de mieux dans votre vie ?
    Vivre à mon propre rythme.

    Que vous reproche-t-on ?
    D’avoir le goût du secret, mais je le prends toujours comme un grand compliment.

    Un souvenir d’enfance ?
    Ma très belle maman qui chantait tout le temps des chansons à la mode.

    Pour vous, l’élégance, c’est…
    Ne jamais se plaindre, ne pas trop parler de soi, ne pas la ramener inutilement.

    Pour vous, la vulgarité, c’est…
    Exactement l’inverse : je rajoute la radinerie.

    Votre plus grande crainte ?
    L’éventualité de ne plus tomber amoureux toutes les trois secondes.

    Votre rituel avant de monter sur scène ?
    Je fais le vide en moi et autour de moi.

    La chanson que vous auriez aimé écrire ?
    Tous les goûts sont dans ma nature, de Jacques Dutronc, mais comme maintenant je la chante en duo avec lui, ça va.

    (1) Le Condamné à mort, de Jean Genet, interprété par Jeanne Moreau et Étienne Daho (sortie en octobre chez Naïve). Étienne Daho sera sur scène en novembre et décembre.