Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Après Métronome, Lorànt Deutsch publiera Hexagone
Encouragé par le succès phénoménal de Métronome, Lorànt Deutsch s'apprête à publier un nouvel ouvrage consacré aux routes et fleuves de France.
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Encouragé par le succès phénoménal de Métronome, Lorànt Deutsch s'apprête à publier un nouvel ouvrage consacré aux routes et fleuves de France.

Une sélection du Journal de Gide, qui s'est retrouvé au carrefour des enjeux politiques, moraux et esthétiques de son temps.
Cette édition abrégée du journal d’André Gide permet de revenir à l’oeuvre maîtresse de celui qui fut pendant un demi-siècle le «contemporain capital», selon le mot d’André Rouveyre. L’édition complète s’étend sur près de soixante années, 2500 pages, et occupe deux forts volumes de «La Pléiade». Voici donc, en 460 pages, la quintessence de la pensée de cet esprit paradoxal, de ce voluptueux tourmenté, de ce protestant en délicatesse avec la religion, sorte d’agnostique aux élans mystiques, pour qui la plus belle fonction à assumer était celle d’«inquiéteur».
Gide s’est trouvé au rendez-vous de tous les grands enjeux, politiques, moraux ou esthétiques de son siècle. Paludes, ce joyau, est un coup de pied réjouissant dans le mobilier vermoulu du symbolisme et d’une littérature trop solipsiste : les débuts du Journal en portent la trace, même si Gide ne se montre pas toujours exempt de complaisances narcissiques. Il montre aussi, au jour le jour, les angoisses du créateur, notamment lors de la sortie de Corydon, dont «le sujet flotte dans l’air», et qui va faire de son auteur, entre autres, un pionnier de la défense de l’homosexualité, comme il sera plus tard l’observateur attentif du communisme, avant de le tailler en pièces, ou le pourfendeur du colonialisme…
Cette édition d’extraits judicieusement choisis du Journal livre la substantifique moelle de cette conscience en marche, inimitable dans ses hardiesses prudentes, ses coups de griffe caressants, ses hésitations : ah ! les pages écrites pendant la guerre, ce constant balancement entre tous les inconvénients du choix… Et cet aveu ultime, presque au bout du chemin : «Un extraordinaire, un insatiable besoin d’aimer et d’être aimé, je crois que c’est cela qui a dominé ma vie, qui m’a poussé à écrire ; besoin quasi mystique, au surplus, car j’acceptais qu’il ne trouvât pas, de mon vivant, sa récompense.»

De l'oeuvre littéraire des frères Goncourt, abondante, il reste essentiellement le Journal qui a été plusieurs fois réédité, notamment chez Robert Laffont en 1989 (collection «Bouquins»). Le succès de cette édition intégrale a entrainé la réédition de plusieurs des ouvrages littéraires et historiques des Goncourt. Citons, en particulier, le roman Germinie Lacerteux (1865) qui relate les tristes aventures d'une servante hystérique. Emile Zola, un de leurs lecteurs assidus, fera ce commentaire: «Ils ont des nerfs d'une délicatesse excessive qui décuplent les moindres impressions».
La rédaction de leur Journal, dont les premières pages furent écrites au lendemain du coup d'Etat du 2 décembre 1851, assurera la postérité des Goncourt. Car les deux frères, surtout Edmond qui en a écrit les trois quarts, seront sans complaisance envers leurs contemporains mis à nu. Leurs remarques sont de véritables pointes sèches exécutées de main de maître. Après la mort de Jules, Edmond, qui se révélera un extraordinaire reporter sur la société de son temps, décida d'en publier une partie. Neuf volumes parurent entre 1887 et 1896. L'Académie Goncourt qui avait la charge, par testament, de publier l'intégralité du manuscrit, proposera en 1935 une édition tronquée préfacée par Lucien Descaves. Une autre le fut par André Billy.
Au risque de procès en diffamation, il était encore trop tôt pour dévoiler la totalité de ce précieux document qui témoigne, sans fausse pudeur, de la vie artistique et mondaine de la deuxième moitié du XIXe siècle. Le pastiche du Journal des Goncourt par Marcel Proust dans La Recherche du Temps Perdu est sans doute le plus bel hommage rendu aux deux frères.

Orphelin dès l'âge de 13 ans, Amiel est élevé par son oncle dans sa ville natale. Après de brillantes études, il voyage et découvre la Suisse, l'Italie, la France, l'Allemagne et...
Les brouillons de soi 2Date de parution 04/04/2013
Comment transformons-nous notre vie en récit ? Pour le savoir, et connaître la genèse d’une autobiographie, Philippe Lejeune confronte le texte autobiographique à ses brouillons plutôt qu’à la vie hors texte, plus difficile à saisir.
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akènes, regroupés en glomérule
trois aires de répartition du fantastique le lit,
la maison, la forêt, à lui seul un platane
comment construit-elle sa singularité grammaticale comment face
à une norme mâle de la langue
la langue la baigne, elle baigne ma fille
ta moi et ma moi comment cela aussi dans l’échange quand je la
désigne en disant
Ce livre rend hommage au combat des femmes iraniennes, à leur lutte acharnée pour instaurer la liberté et l’égalité avec les hommes. Ces femmes défendent un nouvel ordre politique qui leur accorde enfin la place qu’elles méritent.
Un combat courageux, mené par Maryam Radjavi, pour un Iran démocratique, défi nitivement libéré de l’intégrisme.
Maryam Radjavi dirige depuis de nombreuses années la lutte contre la dictature religieuse au pouvoir en Iran. S’appuyant sur la vision d’un islam tolérant et démocratique, elle dénonce l’intégrisme religieux et fait de l’égalité des sexes le fondement de ce combat. Dépassant le stade de la théorie, elle a pu acquérir une précieuse expérience au sein de la résistance iranienne. Ces dernières années, elle a dirigé en Europe et aux États-Unis une campagne politique et juridique pour la reconnaissance du droit du peuple iranien au changement de régime. Elle est la présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne qui prône l’instauration d’une république pluraliste et laïque respectueuse de l’égalité.
http://livre.fnac.com/a5275832/Maryam-Radjavi-Les-femmes-contre-l-integrisme

http://www.amazon.fr/La-travers%C3%A9e-apparences-Virginia-Woolf/dp/2080704354
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/roman_0048-8593_1979_num_9_23_5254

Immortelle randonnée signe l’entrée de Jean-Christophe Rufin aux éditions Guérin. Humour, autodérision, portraits, rencontres, anecdotes… La finesse de l’analyse, la limpidité du style dessinent un tableau original et attachant de Compostelle.
Le garde-chasse Joe Pickett entame sa dernière semaine de travail à Baggs, Wyoming lorsque des événements étranges se produisent sur son territoire. Il décide d'enquêter, mais bien mal lui en prend: à peine s'est-il enfoncé dans la Sierra Madre qu'il rencontre deux frères jumeaux très inquiétants. Armés, sans permis de chasse, ils vivent en ermites avec pour seuls compagnons la Constitution américaine et la Bible. Joe décide de revenir les arrêter plus tard avec des renforts.
Mais une fl èche le blesse et tue un de ses chevaux. Traqué, il parvient à se réfugier dans une cabane de fortune où il est soigné par une femme en qui il croit reconnaître une championne de course à pied disparue depuis des années. Enfin rentré auprès des siens, il raconte son étrange histoire... mais rares sont ceux qui le croit.
Pickett se retrouve alors mêlé à une affaire où agents fédéraux, police locale, milice du gouverneur et mercenaires surarmés jouent à cache-cache dans une nature où la mort rôde derrière chaque arbre.
http://www.librairiedialogues.fr/livre/3780578-fin-de-course-c-j-box-calmann-levy
| Chloé RADIGUET Boby LAPOINTE |
| Introduction : Brigitte FONTAINE |
| 11 avril 2013 |

Le Monde | 11.04.2013 à 15h00 • Mis à jour le 11.04.2013 à 17h36
Par Fabienne Darge


Auteur : Catherine Vidal
Collection : Les Petites Pommes du savoir n°94
ISBN/EAN : 2746503220 / 9782746503229
Le cerveau a-t-il un sexe ? Nos identités d'hommes et de femmes seraient-elles figées dès la naissance? Entre idées reçues et fausses évidences, les partisans du déterminisme biologique n’ont que l’embarras du choix. C’est pourtant oublier que le cerveau n’est pas un organe comme les autres – il est le siège de la pensée – et faire l’impasse sur les connaissances les plus récentes sur son fonctionnement. Or, les recherches en cours tendent à montrer que nos aptitudes et nos personnalités sont loin d’être figées dans le cerveau. Grâce à ses formidables propriétés de « plasticité », celui-ci fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l'apprentissage et de l'expérience vécue. Garçons et filles, éduqués différemment, peuvent montrer des divergences de fonctionnement cérébral, mais cela ne signifie pas que ces différences sont présentes dans le cerveau depuis la naissance !
Neurobiologiste, Catherine VIDAL est directrice de recherche à l’Institut Pasteur. Elle mène de front ses recherches et une réflexion sur les rapports entre science et société, notamment ceux qui concernent le cerveau, le sexe et le déterminisme en biologie.
Jérôme MichelLe James Dean de la littérature française d'après-guerre
Ce portrait sensible de Jean-René Huguenin (1936-1962) avec un titre inspiré par Mauriac vient combler un manque éditorial : une biographie consacrée à l’auteur du mythique roman La Cote sauvage et du Journal désormais considéré comme un classique en Points-Seuil. Sur l’air de « Cette année-là » de Claude François, Jérôme Michel nous restitue le tournant historique de 1962 : Cette année-là, les enfants du baby boom sortaient de l’âge ingrat. Une classe d’âge apparaissait, promise à un bel avenir publicitaire : « le jeune ». En 1962, le jeune dansait le cha cha cha, la kwela et le twist en claquant des doigts comme Johnny Halliday, retenait la nuit, jouait au flipper et rêvait d’Amérique. Jean-René Huguenin a beau n’avoir que 26 ans à sa mort accidentelle en voiture, une semaine avant celle de Roger Nimier, il a pressenti « la fin d’un monde ». Dans le James Dean de La Fureur de vivre comme dans le Petchorine de Lermontov, il identifia « un héros de notre temps », cristallisant « un étrange sursaut de dégoût et de mélancolie, un dernier cri, une dernière révolte de l’enfance trahie ». Jean-René perçut au plus profond de lui-même l’entrée de l’Occident dans l’âge du nihilisme. Ce romantique, « enfant sérieux de l’après-guerre », qui a choisi un certain retrait par désir d’intégrité spirituelle, aura pourtant le sens des rencontres : avec pour professeur d’histoire-géo Julien Gracq et condisciples Jean-Edern Hallier, Renaud Matignon ou Jean-Jacques Soleil, il deviendra plus tard le fils spirituel de Mauriac (contre Sollers) et reconnaîtra en Hemingway un modèle d’homme : boxeur, aventurier, conquérant. C’est aussi l’ambiance enjouée et un peu folle, volontiers fêtarde, des débuts de Tel Quel qui revit à travers lui, entre insouciance et gravité, en plein conflit franco-algérien. Amitiés, amours, relation privilégiée avec Jacqueline sa sœur, évolution littéraire et tendances politiques sont tour à tour abordés avec finesse et poésie pour rendre à la « légende » de Jean-René Huguenin à jamais coulée dans le marbre toute la fraicheur déchirante d’une époque..
A propos de Jérôme Michel
Il a notamment publié François Mauriac – la politique des béatitudes
(Michalon, 2010)
Points forts
Mankell nous surprend toujours. Il signe là un de ses meilleurs romans ( il ne s'agit pas d'un policier...) ; il y exprime une sensibilité étonnante, sans mièvrerie et disserte longuement sur la vie, la mort, la signification de l'existence...
Son héros, 65 ans passés, est "réfugié" depuis dix ans dans une petite île isolée d'un archipel suédois : pas de voisin, une visite occasionnelle du "facteur". Il était chirurgien dans une autre vie, on saura plus tard pourquoi il a abandonné cette profession. Plus de parents, pas de femme ou d'enfant. Il contemple le paysage de saison en saison, hivers rudes et été courts et étouffants.
Mais un jour, tout va changer, il va être rattrappé par son passé et se découvrira une famille, voire plusieurs... Le lecteur ne peut quitter ce récit simple qui le mènera dans des contrées sauvages de la Suède et lui fera connaître des personnages étonnants et attachants, même si l'on est parfois agaçé par certains travers des Scandinaves.
Bravo, Monsieur Mankell ! Continuez à nous proposer de tels romans...

« Ma mère est morte deux fois. » C’est par ces mots qu’Esma, jeune femme kurde, commence le récit de l’histoire de sa famille née sur les rives de l’Euphrate et émigrée à Londres en 1970.
L’histoire, d’abord, de sa grand-mère dans le village de Mala Çar Bayan, désespérée de ne mettre au monde que des filles, elle qui sait combien la vie ne les épargnera pas. L’histoire de sa mère, Pembe la superstitieuse, et de sa tante, Jamila la guérisseuse, sœurs jumelles aux destins très différents. L’histoire des hommes aussi, celle de son père, tour à tour aimant, violent, fuyant, et celle de ses frères, Yunus le rêveur, et Iskender. Iskender, l’enfant chéri de sa mère, la « prunelle de ses yeux », son sultan. Son meurtrier.
Enfin, l’histoire de ces immigrés qui ont choisi l’exil pour vivre de miracles et croire aux mirages, qui ont choisi la liberté et l’amour quand d’autres restent ancrés dans les traditions et portent au pinacle l’honneur d’une famille