Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai lu aujourd'hui:La peinture de paysage des origines au XVIIe siècle( que Mon mari m'a offert)
de Bernard Biard
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La vidéo nocturne de la nouvelle fresque du square Orsel, à Oulins. Émilie Chaumet
La collection “Le Musée du Monde” décrypte les chefs-d’oeuvre des grands peintres. Ce douzième opus plonge dans le romantisme avec Eugène Delacroix. Inspiré par l’Orient, le peintre s’oppose à la rigueur des Lumières en exaltant le sentiment et le rêve.
La Mort de Sardanapale
Charles Baudelaire aura pour le peintre des mots qui campent l’homme, l’artiste comme le territoire qu’il a choisi d’explorer : « Quel est donc ce je-ne-sais-quoi de mystérieux que Delacroix a mieux traduit qu’aucun autre ? C’est l’invisible, c’est l’impalpable, c’est le rêve, c’est les nerfs, c’est l’âme. » Son Sardanapale (1827), aussi alangui qu’impassible, indifférent à son propre destin, est un emblème du héros mythique désabusé, qui préfère précipiter son peuple dans le chaos et le néant plutôt qu’accepter la défaite en renonçant au pouvoir. Il périra par le feu, et sa cour par les armes. Dans cet Orient romantique et imaginaire – que Delacroix ira étudier sur place – s’affirme le privilège du sentiment sur la raison, du rêve et de la fantaisie sur une vision lucide ou maîtrisée du monde. Les romantiques s’opposent à la rigueur rationnelle des Lumières et au néoclassicisme de leurs prédécesseurs. Le drame et la passion entrent dans l’histoire, et avec eux la délicatesse de Corot ou la sensualité de Géricault. Avaient-ils raison ? La violence d’un tigre au combat, le regard détourné d’une esclave dans un harem en disent peut-être davantage sur les moeurs et les idées d’un temps que bien des discours. Le regard de Delacroix possède ce pouvoir flamboyant de vie, nous répétant sans cesse que la modernité est en marche. Signac ou Van Gogh s’en saisiront, rappelant eux aussi que le romantisme n’a pas seulement traversé le xixe siècle mais les passions de tout temps.
Chacun des ouvrages du "Musée du Monde" vous convie à explorer les secrets d’un chef-d’oeuvre de la peinture. Plongez au coeur de l’oeuvre à la lumière des explications fournies par notre spécialiste. Le tableau s’éclaire soudain, dévoile ses significations cachées, sa place dans l’histoire de l’art, ses correspondances avec d’autres oeuvres. Et ainsi, chaque semaine, tableau après tableau, vous composerez votre propre musée imaginaire.
http://boutique.lemonde.fr/livres/musee-du-monde/musee-du-monde-12-delacroix.html
Lyon à 4h53 de Barcelone
Trompée par son mari, tyrannisée par ses enfants en pleine crise d'adolescence, Clarisse craque ! Finies l'épouse idéale et la mère parfaite, Clarisse part à la reconquête de sa vie. Malgré les conseils de son entourage, elle est bien décidée à ne plus fermer les yeux. De rencontres fortuites en voyages impromptus, retrouver sa liberté ne se fait pas sans heurts ni désillusions. C'est alors qu'en solitaire, elle se décide pour une escapade vénitienne... Et si la magie de la ville des amoureux pouvait tout changer ?
http://evene.lefigaro.fr/livres/livre/marie-claude-gay-fugue-venitienne-1872651.php
En Turquie, plusieurs écrivains ont fait l'objet de poursuites ou condamnation.
Si, pour les journalistes, la Turquie est considérée comme «la première prison du monde», pour les écrivains, les intellectuels et les éditeurs, on ne peut pas dire que le pays soit un havre de liberté. Beaucoup ont fait l'objet de poursuites, voire de condamnation.
Orhan Pamuk. Crédits photo : Eamonn McCabe/Lebrecht/Rue des Archives
Bien sûr, on se souvient d'Orhan Pamuk, le premier écrivain turc à décrocher le prestigieux prix Nobel de littérature en 2006. Quelques semaines avant son couronnement, il était sous la menace parce qu'il avait simplement reconnu dans une interview l'existence du génocide arménien. C'était allé loin: le tribunal d'Istanbul l'avait accusé d'«insultes à l'identité turque». Verdict: quatre ans de prison.
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Le pianiste turc, Fazil Say, en concert à Ankara, en octobre 2010. Crédits photo : © Stringer . / Reuters/REUTERS
Le musicien avait été condamné en septembre dernier par un tribunal d'Istanbul à cause de tweets jugés provocateurs envers l'islam.
Dix mois d'emprisonnement avec sursis et une mise à l'épreuve de deux ans: c'est la peine prononcée à l'encontre du pianiste et compositeur turc Fazil Say, en septembre dernier! Le jugement, prononcé une première fois le 15 avril dernier par un tribunal stambouliote, avait pourtant été cassé en appel dix jours plus tard et renvoyé devant une cour de première instance pour vice de procédure.
La collection “Le Musée du Monde” décrypte les chefs-d’oeuvre des grands peintres. Cette dixième exposition imaginaire dévoile l’univers aérien de l’Italien Tiepolo. Un maître du rococo dont l’oeuvre essaimera dans l’Europe des Lumières.
L'Immaculée Conception
Les yeux mi-clos, les mains jointes, les épaules couvertes d’un manteau bleu gonflé d’un souffle céleste, se dresse, telle une apparition, une Vierge idéale et majestueuse. Absente et toutepuissante, habillée de lumière, L’Immaculée Conception, que dépeint en divinité altière et aérienne Giambattista Tiepolo (1696-1770) à la fin de sa vie, est l’archétype de la vision, du discours et de la tradition catholiques. Parée de ses attributs traditionnels – une auréole d’étoiles, symbole de ses douze vertus, des angelots joufflus et bienveillants, un serpent maléfique tenant une pomme… –, elle vient rejoindre les représentations inspirées qu’en ont données plus tôt Guido Reni, Bartolomé Esteban Murillo ou José de Ribera. Car l’art rococo de ce xviiie siècle s’est imprégné de la culture européenne, marqué par les nuances, les variations et les innovations d’un artiste ou d’une école, d’un royaume et d’un empire. Giambattista Tiepolo s’en émeut pour essaimer à son tour hors d’Italie, à la cour des princesévêques de Würzburg en Bavière comme à celle d’Espagne, où il finira ses jours. Le coloriste, formé à la gravure, marie dans son dessin épuré et allusif humilité et grandiloquence, fastes et brumes. Dans ses toiles allégoriques, mythologiques ou historiques, l’air flotte et respire comme une musique venue des cieux. Mais bientôt, son langage dynamique, ses portraits expressifs et ses trompe-l’oeil saisissants se laisseront dépasser par une vision plus sage et ordonnée. Le classicisme aura-t-il eu raison de la passion ? Francisco Goya ne s’y trompera pas. Dans son Miracle de saint Antoine de Padoue, il jouera de tons froids et d’artifices puisés dans l’œuvre de Giambattista Tiepolo, reprenant à son tour pour mieux la transmettre cette vision puissante, vivante et musicale de
l’éternité comme un socle de modernité.
Chacun des ouvrages du "Musée du Monde" vous convie à explorer les secrets d’un chef-d’oeuvre de la peinture. Plongez au coeur de l’oeuvre à la lumière des explications fournies par notre spécialiste. Le tableau s’éclaire soudain, dévoile ses significations cachées, sa place dans l’histoire de l’art, ses correspondances avec d’autres oeuvres. Et ainsi, chaque semaine, tableau après tableau, vous composerez votre propre musée imaginaire.
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Le Musée du Monde - vol. 10
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La collection “Le Musée du Monde” décrypte les chefs-d’oeuvre des grands peintres. Cette dixième exposition imaginaire dévoile l’univers aérien de l’Italien Tiepolo. Un maître du rococo dont l’oeuvre essaimera dans l’Europe des Lumières.
L'Immaculée Conception
Les yeux mi-clos, les mains jointes, les épaules couvertes d’un manteau bleu gonflé d’un souffle céleste, se dresse, telle une apparition, une Vierge idéale et majestueuse. Absente et toutepuissante, habillée de lumière, L’Immaculée Conception, que dépeint en divinité altière et aérienne Giambattista Tiepolo (1696-1770) à la fin de sa vie, est l’archétype de la vision, du discours et de la tradition catholiques. Parée de ses attributs traditionnels – une auréole d’étoiles, symbole de ses douze vertus, des angelots joufflus et bienveillants, un serpent maléfique tenant une pomme… –, elle vient rejoindre les représentations inspirées qu’en ont données plus tôt Guido Reni, Bartolomé Esteban Murillo ou José de Ribera. Car l’art rococo de ce xviiie siècle s’est imprégné de la culture européenne, marqué par les nuances, les variations et les innovations d’un artiste ou d’une école, d’un royaume et d’un empire. Giambattista Tiepolo s’en émeut pour essaimer à son tour hors d’Italie, à la cour des princesévêques de Würzburg en Bavière comme à celle d’Espagne, où il finira ses jours. Le coloriste, formé à la gravure, marie dans son dessin épuré et allusif humilité et grandiloquence, fastes et brumes. Dans ses toiles allégoriques, mythologiques ou historiques, l’air flotte et respire comme une musique venue des cieux. Mais bientôt, son langage dynamique, ses portraits expressifs et ses trompe-l’oeil saisissants se laisseront dépasser par une vision plus sage et ordonnée. Le classicisme aura-t-il eu raison de la passion ? Francisco Goya ne s’y trompera pas. Dans son Miracle de saint Antoine de Padoue, il jouera de tons froids et d’artifices puisés dans l’œuvre de Giambattista Tiepolo, reprenant à son tour pour mieux la transmettre cette vision puissante, vivante et musicale de
l’éternité comme un socle de modernité.
Chacun des ouvrages du "Musée du Monde" vous convie à explorer les secrets d’un chef-d’oeuvre de la peinture. Plongez au coeur de l’oeuvre à la lumière des explications fournies par notre spécialiste. Le tableau s’éclaire soudain, dévoile ses significations cachées, sa place dans l’histoire de l’art, ses correspondances avec d’autres oeuvres. Et ainsi, chaque semaine, tableau après tableau, vous composerez votre propre musée imaginaire.
Par Antoine Huot de Saint Albin
Publié le 30 novembre 2013
Les toiles de Poliakoff, abstraites et colorées, refusent l'illusion de la troisième dimension. Très réfléchies dans leur construction, elles sont immédiatement reconnaissables et s'imposent auprès du public dès 1950 («Composition au fond bleu», 1954). Crédits photo : © ADAGP, Paris 2013
Le musée d'Art moderne de la Ville de Paris consacre une vaste exposition au peintre d'origine russe. La réhabilitation réussie d'une figure marquante de l'abstraction, longtemps éclipsée par les caprices de la mode.
La librairie Chapitre à Chalon-sur-Saône
Du SLF aux éditeurs et distributeurs en passant par la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, Livres Hebdo recense, recueille et actualise en temps réels les réactions provoquées par l'annonce du dépôt de bilan de la chaîne de librairies Chapitre.
Noël 1627: la cité des Doges est le théâtre d'une conspiration baroque. Crédits photo : Jean-Paul Garcin/Photononstop
Septième volet des aventures du capitaine Alatriste, soldat désabusé mais toujours fidèle à la couronne espagnole. Sa dernière mission, quasi impossible : éliminer le doge de Venise.
La Ville de Paris poursuit son exploration de la capitale à travers le regard de ses plus grands photographes en présentant l’oeuvre intense et lumineuse de Brassaï.
Mots clés : Café Comptoir Abel, Lyon, Paul Bocuse, Institut Paul-Bocuse
Durand-Souffland, Stéphane
29/11/2013 | Mise à jour : 16:48
Histoire