Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mort de Lucien Neuwirth, pionnier de la contraception
Lucien Neuwirth pose le 6 décembre 2007 dans la bibliothèque de l'Assemblée nationale à Paris. (Photo Patrick Herzog. AFP)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Lucien Neuwirth pose le 6 décembre 2007 dans la bibliothèque de l'Assemblée nationale à Paris. (Photo Patrick Herzog. AFP)
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Dossi,_Dosso_-_Apollo_-_1524.jpg
Une jeune femme à demi allongée se repose sur une banquette à l’antique, appuyée du bras droit sur des coussins [ image principale ]. Sa semi-nudité et la pomme qu’elle tient dans la main gauche permettent d’identifier Vénus. À l’issue d’un concours de beauté arbitré par Pâris, Vénus avait en effet reçu la pomme d’or qui devait revenir à la plus belle déesse. Mais cette sculpture est aussi le portrait de Pauline Bonaparte, commandé vers 1804 par le prince Camillo Borghèse, son mari, à Antonio Canova.
Patrick de Carolis - Journaliste et écrivain
“Une fois admis dans le joyeux désordre de chefs-d’oeuvre de la Villa Borghèse, le visiteur est immédiatement saisi par un vertige marmoréen. Il vient de se heurter à l’oeuvre du Bernin qui règne ici en maître. Ici, c’est le rapt de Daphné dont on croit entendre le cri d’effroi alors qu’elle vient d’être saisie à la taille par Apollon. Là, un autre enlèvement mythologique, celui de Proserpine dont le corps semble pétri plus que maintenu par les mains puissantes de Pluton. À chaque fois, le corps prend vie, une vie sensuelle, troublante même car il semble que la pierre se soit soumise aux désirs des dieux, de l’artiste et peut-être même du visiteur lui-même.”
Mots clés : Potel et Chabot, Paris, Alain Senderens
Simon, François
22/11/2013 | Mise à jour : 17:27
Mots clés : Lucas Carton
Lutaud, Léna
22/11/2013 | Mise à jour : 17:24
Mots clés : Arts premiers, Musée du quai Branly
Biétry-Rivierre, Eric
22/11/2013 | Mise à jour : 20:05
1613 - 2013
Avec l'exposition André Le Nôtre en perspectives. 1613 - 2013, du 22 octobre au 23 février 2014, le château de Versailles vous propose de découvrir tous les secrets du plus célèbre des jardiniers. Cette exposition est organisée à l'occasion du 400e anniversaire de la naissance d'André Le Nôtre.
Acheter un billet | ![]() |
L'exposition se tient dans les salles d'Afrique du Château.
Du 22 octobre 2013 au 23 février 2014.
Tous les jours sauf le lundi, de 9h à 17h30 (dernière admission à 17h).
NB : du 22 au 31 octobre, ouverture de 9h à 18h30 (dernière admission à 18h
Gustav Klimt
1909
Huile sur toile
© Galerie d'Art Moderne
Venise
Trois destins italiens
Du 3 octobre 2013 au 26 janvier 2014
Le musée Marmottan Monet consacre, du 3 octobre 2013 au 26 janvier 2014, une exposition exceptionnelle et inédite à Elisa, Pauline et Caroline, soeurs de Napoléon Ier, princesses et reines d’Italie. Grâce à des prêts d’exception provenant des plus grands musées d’Europe et des collections des descendants de la famille, italiens et français, 140 oeuvres sont réunies pour recréer l’univers prestigieux de la vie privée et publique des soeurs Bonaparte. Leurs trois destins hors du commun sont présentés pour la première fois, de leur genèse dans le Paris consulaire à leurs règnes italiens sous l’Empire.
Tableaux, sculptures, mobilier, accessoires, bijoux et parures de cour matérialisent sous nos yeux les destins extraordinaires d’Elisa (1777-1820), princesse de Piombino et de Lucques, puis grande-duchesse de Toscane, de Pauline (1780-1825) épouse du prince romain Camille Borghèse et de Caroline (1782-1839), mariée au général Joachim Murat et qui régna avec lui sur Naples avec un faste inégalé : trois femmes, trois personnalités différentes, l’une primant par la beauté, les deux autres par l’énergie, le charme et l’intelligence. Elles ont été les témoins privilégiés et les actrices de leur époque.
Autour de l’événement-charnière du sacre de Napoléon renaissent à la fois l’intime : leurs rôles de mères et d’épouses, comme l’officiel : leurs vies de princesses et reines d’Italie, dans les cours de Florence, Rome et Naples qui feront des trois soeurs des symboles de l’Europe en construction.
Cette exposition qui bénéficie de l’engouement remarquable de nombreuses institutions, collections particulières et musées prestigieux voit le jour aujourd’hui dans l’écrin idéal du musée Marmottan Monet, coeur de l’univers de Paul Marmottan (1856-1932) son fondateur, collectionneur passionné par le Premier Empire. Sont réunies, entre autres, des pièces des musées nationaux des châteaux de Versailles, Fontainebleau, Malmaison, du musée Fesch d’Ajaccio, du musée Fabre de Montpellier, de l’Ambassade de Grande-Bretagne à Paris, du Musée de l’armée, de celui de la Légion d’honneur, des Fondations Napoléon et Dosne-Thiers, du Musée des Beaux-Arts de Liège, du Palazzo Pitti de Florence, du Museo Napoleonico, du Museo Praz, des Musei di Arte Medievale e Moderna de Rome, des musées de Turin, Naples, Lucques, Caserte et de l’Ile d’Elbe, sans omettre les fonds propres de la bibliothèque Marmottan et du musée Marmottan Monet.
Un événement unique offert aux regards à partir du 3 octobre pour ressusciter une page de l’Histoire et permettre une approche inédite de l’Empire à travers l’univers féminin des soeurs de Napoléon.
Vous souvenez-vous ? C'était un matin. Vous vous êtes levé plus tôt que tout le monde dans la maison. On dormait tard. On était en vacances. Vous êtes sorti pour aller admirer la mer. Et là vous avez été saisi par la force de la nature. Le vent. Le bleu du ciel et celui des flots. A l'infini. La puissance des vagues. Vous avez été pris par un sentiment lyrique qui vous avez rarement traversé jusque-là. En 1854 c'est une sensation semblable qui a certainement inspiré à Courbet ce tableau.
La scène se passe à Palavas. On a du mal à reconnaître le paysage de la station balnéaire populaire de la périphérie de Montpellier, mais c'est pourtant ici que prend place ce tableau romantique. Comme l'image de l'homme pensif placé au sommet de la montagne peint par l'Allemand Caspar David Friedrich, voici le chef-d'oeuvre français de celui qui salue la sublime nature. Mais descendons de nos sommets nuagueux pour revenir au niveau de la mer. Si Gustave Courbet le Franc-Comtois avait fait le déplacement jusqu'à Montpellier, c'est tout simplement parce qu'il y avait été invité par un banquier riche amateur d'art du nom d'Alfred Bruyas.
C'est la première fois qu'il vient à la rencontre de celui qui va jouer un rôle crucial dans sa carrière de peintre-entrepreneur. Aujourd'hui on dirait que Bruyas est son « backeur ». En saluant la mer, ce jour-là, Courbet salue aussi son destin, qui a mis sur sa route un homme capable de financer ses colossales ambitions.
Les échos d'aujourd'hui
La loi ouvrant le mariage à tous a soulevé les passions. Mais n’est-‐il pas la conséquence normale d’un processus engagé depuis plusieurs siècles ? Comment se sont construites les notions de féminité et de masculinité?
Qu’en disent les biologistes, les psychiatres, les historiens les anthropologues?
Le Point Références présente dans ce hors-‐série un panorama de textes emblématiques du rapport homme-‐femme à travers l’histoire et le monde. De la Bible aux « gender studies », d’Aristote à Judith Butler, de Rome à l’Afrique, l’identité sexuelle et les rôles assignés aux genres sont aussi variés que flexibles.
L’anthropologue Françoise Héritier, digne successeur de Claude Lévy‐Strauss au Collège de France, mais aussi Catherine Vidal,
Delphine Horvilleur, Florence Dupont, Rémi Brague et beaucoup d’autres analysent ces lois du genre que l’on a crues immuables.
Et nous montrent que ces mutations sont bien plus qu’un simple effet de mode…
http://boutique.lepoint.fr/produit/490/homme-femme%E2%80%A6-les-lois-du-genre
Du 14 janvier au 18 mars 2014
Monstre sacré du théâtre, comédienne jamais égalée, Sarah Bernhardt fût aussi célèbre pour ses grandes interprétations que pour ses aventures amoureuses. Personnage mythique et extravagant, elle mena sa vie avec une liberté démesurée.
L’Italie comme terre de civilisation a toujours fasciné les Français, qu’ils aillent y chercher les antiquités de Rome, les merveilles de la Renaissance ou les délices du XVIIIe siècle. Charles de Brosses, jeune conseiller au parlement de Bourgogne, ne fait pas exception à la règle : comme tant de beaux esprits et de jeunes nobles de l’Ancien Régime, il sacrifie à l’usage du voyage en Italie afin de parfaire sa formation intellectuelle et artistique.
Notre prochaine exposition au musée Art Nouveau , consacrée à la grande dame de l’écriture : Colette.
Pour la première fois, le musée Colette de Saint-Sauveur en Puysaie déménage et s’installe à Paris pour quatre mois.
Portraits – tableaux - photos – objets – caricatures la représentant ou lui ayant appartenus, dans un authentique décor Art Nouveau.
Venez rencontrez celles et ceux qui ont accompagné la célèbre romancière au cours de sa foisonnante vie. De Saint- Sauveur au Palais-Royal, les maris, les liaisons, les amis l’entourent et la suivent. Un parcours aux mille anecdotes et histoires vraies.
Musée Art Nouveau Maxim’s
Pierre-André Hélène
Conservateur
Je vous écris à bord du Lion d’Or, car les maisons ici ne sont autre chose que des vaisseaux à l’ancre. On voit de tout à Venise, excepté de la terre. Il y a cependant un petit coin, qu’on appelle la place Saint-Marc, et c’est là que les habitants vont se sécher le soir.
26 juillet 1806
Cette Venise, si je ne me trompe, vous déplairait autant qu’à moi. C’est une ville contre nature. On ne peut y faire un pas sans être obligé de s’embarquer, ou bien on est réduit à tourner dans d’étroits passages plus semblables à des corridors qu’à des rues. La place Saint-Marc seule, par l’ensemble plus que par sa beauté des bâtiments, est fort remarquable et mérite sa renommée.
L’architecture de Venise, presque toute de Palladio, est trop capricieuse et trop variée. Ce sont presque toujours deux, ou même trois palais bâtis les uns sur les autres.
Ces fameuses gondoles toutes noires ont l’air de bateaux qui portent des cercueils. J’ai pris la première que j’ai vue pour un mort qu’on portait en terre.
Le ciel n’est pas notre ciel de delà l’Apennin ; point d’antiquités. Rome et Naples, mon cher ami, et un peu de Florence, voilà toute l’Italie.
Il y a cependant quelque chose de remarquable à Venise, c’est la multitude de couvents placés sur des îles et sur des écueils autour de la ville, comme ces forts et ces bastions qui défendent ailleurs les villes maritimes. L’effet de ces monuments religieux, la nuit, sur une mer paisible, est pittoresque et touchant. Il reste quelques bons tableaux de Paul Véronèse, de son frère, du Tintoret, du Bassan et du Titien.
On peut lire ces quatre vers de Henri de Régnier sur une plaque apposée sur le mur de la Ca' Dario
Car sinueuse et délicate
Comme l'œuvre de ses fuseaux
Venise ressemble à l'agathe
Avec ses veines de canaux
Mais la pierre "agate" s'écrit sans h
La faute est-elle d'Henri de Régnier lui même ou de celui qui a gravé la plaque ?
http://curiosites.venise.free.fr/Autres%20Curiosit%E9s/Agathe.htm
La fête de la Salute à Venise et ses centaines de
cierges qui illuminent l'église - Agrandir Dès le 22 octobre, un débat au Sénat aboutissait à la décision de dédier une église à la Vierge Marie, afin qu'elle délivre Venise de la peste.
En y ajoutant la promesse d'une visite annuelle du Doge, qui viendra solennellement renouveler sa demande de protéger Venise, et qui lui témoignera tout son respect.
C'est à la basilique Saint-Marc que le doge Nicolò Contarini annonça officiellement la construction d'une église votive, qui s'appellerait Chiesa della Salute.
On la voulait originale et prestigieuse à la fois.
Prières pendant la fête de la Madona de la
Salute à Venise - Agrandir Afin que les meilleurs architectes puissent présenter leurs projets, Venise fit part de sa décision aux ambassadeurs étrangers.
Onze concurrents présentèrent leurs projets ; on en retint trois après une première sélection, pour choisir finalement un jeune architecte plein d'idées nouvelles : Baldassare Longhena.
Dès le mois de janvier 1631, on entreprenait la démolition du vieil hospice de la trinité à l'entrée du Grand Canal, pour préparer les fondations de la Salute.
" J’en demande pardon aux professionnels, je ne puis résister à l’envie de m’établir, pour un jour, " critique d’art ". La faute en est à Claude Monet. Je suis entré chez Durand-Ruel, pour revoir à loisir les études de la cathédrale de Rouen dont j’avais eu la joie dans l’atelier de Giverny, et voilà que cette cathédrale aux multiples aspects, je l’ai emportée avec moi. Je ne puis m’en débarrasser. Elle m’obsède. Il faut que j’en parle, et, bien ou mal, j’en parlerai. " Georges Clemenceau. Cet article, paru dans La Justice le 20 mai 1985, témoigne de la profonde entente qui liait l’artiste et l’homme politique, son voisin de campagne et ami. Monet a peint entre 1982 et 1983 trente toiles sur le thème de la cathédrale de Rouen.
Mots clés : Edouard Manet, Le Déjeuner sur l'herbe, Musée d'Orsay
Par Aurélia VertaldiEn collaboration avec Stéphane Guégan, spécialiste du XIXe siècle et commissaire de l'exposition, Lefigaro.fr apporte un éclairage sur cette oeuvre.
Manet, inventeur du moderne , musée d'Orsay, jusqu'au 3 juillet 2011.
Catalogue de l'exposition, Gallimard/Musée d'Orsay, 304 pages, 42€.
Hors-série du Figaro,Manet un certain regard,7.90€ LU SUPERBE!