Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Gustave Doré (1832-1883)
Souvenir de Loch Lomond1875Huile sur toileH. 131 ; L. 196 cmNew York, French & Company© French & Company, New York
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Souvenir de Loch Lomond1875Huile sur toileH. 131 ; L. 196 cmNew York, French & Company© French & Company, New York
Dans une galerie d'art mexicaine, un tableau de Frida Kahlo a été volé. On trouve au sol des douilles de kalachnikov, l'arme favorite des narcotrafiquants. Quant au galeriste, son crâne a été fracassé à coups de statuette représentant la Santa Muerte, un squelette en robe de mariée, ou Vierge des délinquants. Au même moment, des autels dédiés à son culte sont profanés, des strip-teaseuses assassinées, la Vierge macabre tatouée sur le coeur. Plongée dans les bas-fonds de Mexico sur les traces de ce mystérieux autoportrait que Frida aurait peint en 1940 pour son amant caché, Trotski, installé dans la maison bleue du couple étrange que forment Kahlo et le muraliste Diego Rivera. Si l'on accepte le prétexte d'un message caché dans un tableau censé ne pas exister, on passe alors des heures délicieuses dans l'intimité de la belle Frida et de son révolutionnaire en exil
http://www.lepoint.fr/livres/l-ultime-secret-de-frida-k-10-05-2012-1697946_37.php
A l'occasion de la rétrospective Keith Haring au musée d'Art moderne de la Ville de Paris et au Cent Quatre, ce hors série revient sur la fulgurance de cet artiste engagé politiquement et socialement à la ligne "pop" si caractéristique.
Vive le Confort Moderne !
Exposition du 12 octobre 2013 au 14 décembre 2014
Au lendemain de la Grande Guerre, tout est à faire : reconstruire, aménager, renouveler l’équipement archaïque des foyers. L’amélioration du pouvoir d’achat des familles, la généralisation du crédit, le génie créatif des industriels et les réclames publicitaires jouant déjà sur tous les registres de la séduction, promettent aux néo-citadins un monde nouveau.
Ainsi s’amorce une véritable révolution du quotidien : suces-poussière, douches à air chaud, machines lavantes ou armoires réfrigérantes allègent les corvées des ménagères. Dans cette dynamique, l’objet domestique offre ainsi la clef ouvrant les portes d’un monde meilleur où le vivre-mieux est à la portée de tous.
Cette période des années 20-40 devient l’antichambre de la société de consommation. Les objets dessinés et manufacturés en série pour le plus grand nombre, sont déjà pensés pour être remplacés au plus vite par des nouveautés encore plus désirables...
Cette exposition, ainsi que tous les rendez-vous culturels, éducatifs et festifs qui l’accompagnent, vous invite à un voyage inédit, pour saisir comment cette infernale stratégie du désir, fabriqua les Temps Modernes.
Informations et réservation au 04.78.75.16.75.
Cité idéale du Mexique par Marisa Lara et Arturo Guerrero, mur peint n°21
D’habitude, les tableaux sont à l’intérieur des musées. Dans le musée urbain Tony Garnier c’est le contraire, ils sont dehors :
Ce musée Tony Garnier « en plein air » et en pleine ville est une balade faisable à pied ou à Vélo’v en groupes ou en famille. Le quartier lui-même participe de la visite puisqu’il a été la première approche de la »cité idéale » rêvée, théorisée et détaillée par l’architecte urbaniste Tony Garnier (lauréat du prix de Rome, il a séjourné à la Villa Médicis entre 1899 et 1904).
C’est cette cité idéale et ses autres vues mondiales que vous allez visiter à travers ces 25 oeuvres.
On y va.
exposition
bibliothèque
Part Dieu
8 mars au
31 mai 2014
Cet artiste talentueux expose ses séries photographiques cohérentes et convaincantes dans deux expositions remarquables, au Jeu de paume et à La Maison rouge.
6/3/14 - 11 H 21
Mathieu Pernot
La passionnante « Traversée » à laquelle invite Mathieu Pernot au Jeu de paume, à Paris, dessine le portrait de ce photographe talentueux, creusant depuis vingt ans avec sensibilité et rigueur la question du regard porté sur l’autre. S’intéressant aux questions de la marginalité et des communautés invisibles, de l’urbanisme et de l’enfermement, ce quadragénaire aime confronter différentes représentations d’une même histoire.
Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession. Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité. Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie.
http://www.premiere.fr/film/12-Years-a-Slave-2877664Inspiré d’une autobiographie éponyme signée Solomon Northup.
Il est nommé aux Bafta du Meilleur Film, du Meilleur Réalisateur, du Meilleur scénario adapté, du Meilleur acteur (Chiwetel Ejiofor), du Meilleur acteur dans un second rôle (Michael Fassbender), de la Meilleure actrice dans un second rôle (Lupita Nyong'o), Meilleure Musique, Meilleure photographie, Meilleur montage, Meilleur Directeur artistique.
Le film est nommé aux Oscars dans les catégories Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleur scénario adapté, Meilleur acteur (Chiwetel Ejiofor), Meilleur acteur dans un second rôle (Michael Fassbender), Meilleure actrice dans un second rôle (Lupita Nyong'o), Meilleure direction artistique, Meilleur montage, Meilleurs costumes
Sculptures, installations, performances… Michael Elmgreen et Ingar Dragset ressuscitent esprit critique et humour subversif autour de sujets tels que la politique sociale, le poids institutionnel ou la marche du monde en général. Leur travail prend volontiers place dans l’espace public. Jouant sur le décalage et le déplacement, ils créent des situations signifiantes, installant une boutique Prada en plein désert Texan (2005) ou conduisant un projet collectif pour reconstituer dans le pavillon du Danemark de la 53è Biennale de Venise (2009) la maison d’un collectionneur.
Michael Elmgreen est né en 1961 à Copenhague (Danemark). Ingar Dragset est né en 1968 à Trondheim (Norvège). Ils vivent et travaillent à Berlin (Allemagne).
Cette séquence est la seule de la rive droite réalisée dans la première tranche du projet Rives de Saône.
Elle s’étend du pont Bonaparte aux bretelles du pont Maréchal-Juin, où plusieurs édifices historiques se succèdent en front de quai : le chevet de la primatiale Saint-Jean, le Palais Saint-Jean et l’ancien Palais de justice, construit par Louis-Pierre Baltard entre 1835 et 1847.
La passerelle, construite en 1983 est suspendue par des haubans plantés dans un mât unique ancré sur la rive gauche de la Saône. Elle enjambe la rivière depuis le quai Saint-Antoine, sur la presqu’île, pour déboucher devant le Palais de Justice.
Installation interactive sonore et musicale Jean-Baptiste Barrière, compositeur et artiste multimédia
Grame et Image Auditive - musées Gadagne - Columbia University New York
[7 au 29 mars 2014]
Dans les grottes de fraîcheur des jardins suspendus des musées Gadagne ou au Miller Theater de Columbia University à New York, Jean-Baptiste Barrière propose aux visiteurs une expérience singulière.
Elle est conçue à la fois comme une installation autour des rêves racontés par des gens du monde entier et comme une performance musicale et visuelle connectée entre Lyon et New York où des "stations de rêves" permettront à chacun de déposer son jardin secret.
Seul ou en petit groupe, le visiteur se trouve immédiatement confronté à sa propre image, projetée sur un miroir/écran. Cette image lui ressemble, mais paraît à la fois proche et lointaine, fidèle et déformée. Au reflet du spectateur se superpose en effet une image qui vit et se transforme selon la manière dont il se comporte dans l’espace. En fonction de ses mouvements, lents ou rapides, analysés par l’ordinateur, il définit la nature de son autoportrait, sans cesse recomposée à partir de son image et de sa voix. Certains gestes sont mémorisés et réapparaissent ultérieurement, comme si le passé venait périodiquement hanter le présent. D’autres scènes imaginaires et préenregistrées viennent également s’incruster pour élaborer l’autoportrait en mutation. Celles-ci explorent la thématique du rêve, notamment à partir des œuvres musicales de Kaija Saariaho qui y font référence.
Ainsi, au fur et à mesure de l’exploration, un monde d’abord caché se révèle peu à peu au visiteur. L’autoportrait explore le troublant entre-deux qui va de l’identité à l’altérité.
L’image et la voix des visiteurs sont immédiatement transformées, mais aussi retransmises et intégrées à une banque de données visuelles et sonores, enrichissants une mémoire collective. Ils seront ainsi incorporés dans les autoportraits suivants.
Informations pratiques
Entrée libre de 11h à 18h30 du mercredi au dimanche
Déposez vos rêves sur www.jardindessonges.org ou à la station des rêves installée à l’Office du tourisme Place Bellecour à Lyon. Dès le 7 mars, sur place dans les jardins de Gadagne.
Site de l'artiste : http://www.barriere.org
Site de la Biennale : http://www.bmes-lyon.fr/
Déposez vos rêves dès maintenant sur www.jardindessonges.org ou à la station des rêves installée à l’Office du tourisme Place Bellecour à Lyon. Dès le 7 mars, sur place dans les jardins de Gadagne.
[Exposition temporaire du 21 novembre 2013 - 27 avril 2014]
Lyon, centre du monde ! revient sur l’Exposition internationale urbaine de 1914. L’Exposition s’étend sur la surface impressionnante de près de 75 ha ! Elle a une vraie vocation internationale avec 27 000 m2 dédiés aux pavillons des Nations. Plus de 17 000 entreprises y présentent leurs produits et leurs innovations. Lyon met alors en avant son projet d’une cité moderne et originale, qui répond aux besoins nouveaux, aux concepts d’hygiène et au nécessaire progrès social.
Le projet est porté par quatre hommes, Édouard Herriot, Sénateur-Maire de Lyon, futur Président du Conseil et Ministre, Tony Garnier, Jules Courmont et Louis Pradel, Vice-président de la Chambre de commerce.
L'exposition temporaire des musées Gadagne explique les objectifs et les ambitions, l’organisation, le financement et les modèles de l’Exposition internationale urbaine. Elle en appréhende le caractère international et politique. Une place particulière est réservée à l’architecture et aux projets de Tony Garnier ainsi qu’à l’accueil réservé, autant dans la presse que par le public, à cette Exposition située dans un quartier alors peu fréquenté.
Les événements ponctuant le programme de l’Exposition dès l’inauguration et surtout lors de la visite officielle du Président Poincaré seront présentés, jusqu’à la déclaration de la guerre le 3 août 1914 et le départ des nations ennemies.
Du mercredi au dimanche de 11h à 18h30.
Tarifs exposition temporaire : 7 € / réduit 5 €
Gratuité : moins de 26 ans, demandeur d'emploi (sur présentation d’un justificatif à jour), personne en situation de handicap et son accompagnateur
«Colorado Springs, Colorado», 1969. San Francisco et Matthew Marks Gallery, New York (Photo Robert Adams. Courtesy Fraenkel Gallery.)
Depuis que les portes du harem de Soliman le Magnifique se sont refermées sur sa jeunesse et sa beauté, Hürrem, la petite esclave tartare, n'a qu'une idée en tête : se venger des Ottomans. Aussi déploie-t-elle des trésors d'ingéniosité pour se faire remarquer du Conquérant de Rhodes, devenir d'abord sa favorite, puis son épouse, et enfin sa conseillère... Elle n'hésitera pas à user du poison et à intriguer pour éliminer tous ceux qui se mettent en travers de sa route, qu'il s'agisse du grand vizir ou du propre fils du sultan... Lorsque, en 1558, elle meurt en maudissant Soliman et sa descendance, son fils est sur le trône et le déclin de l'Empire ottoman déjà amorcé. Tableau saisissant du harem de Soliman le Magnifique, monde de violence et de sensualité où se mêlent plaisirs délicats et cruauté effrénée ; documentation historique de premier ordre... Un roman remarquable !
http://www.amazon.fr/Les-Nuits-Topkapi-Colin-Falconer/dp/2266072412
Le Musée du Monde - vol. 19
La collection “Le Musée du Monde” décrypte les chefs-d’oeuvre des grands peintres. Son dix-neuvième numéro célèbre l’une des ruptures dans l’histoire de la peinture : l’autoportrait d’Albrecht Dürer qui, à la toute fin du XVe siècle, bouleverse la Renaissance.
Autoportrait tenant un chardon
Introspectif et indépendant, le jeune peintre qui se campe, en 1493, énigmatique et tendre dans son Autoportrait ou Portrait de l’artiste tenant un chardon, pose déjà les bases de son esthétique. Une touche soignée, attentive aux moindres détails de la matière, un symbolisme sobre mais évident, un soin porté aux accents d’une anatomie vibrante et aux effets voluptueux des volumes… Dürer, à 22 ans, est un jeune maître qui va bientôt conquérir, en plus du coeur de sa fiancée, la destinée flamboyante d’un maître européen. Le délicat chardon qu’il tient entre ses doigts en est un signe annonciateur qui nourrit les interprétations des spécialistes, y voyant ici une promesse de mariage, là – dans ses épines pouvant rappeler la couronne du Christ – la profession de foi d’un artiste déterminé à sur monter toutes les épreuves. A chaque étape de sa vie, Dürer s’observe évoluer, vieillir, glissant dans ses autoportraits la virtuosité et la finesse acquises dans l’ensemble de son oeuvre y compris dans ses gravures, dont la diffusion étendra sa renommée et son prestige. Pourfendeur d’une sagesse équilibrée et d’un goût convenu, rebelle pourtant respectueux des traditions d’Italie et du Nord, Dürer invente une manière que saisiront au vol, longtemps après, les peintres expressionnistes, dans la traduction juste et crue de l’émotion. Avec et par lui la Renaissance fait un bond, notre regard également.
Chacun des ouvrages du "Musée du Monde" vous convie à explorer les secrets d’un chef-d’oeuvre de la peinture. Plongez au coeur de l’oeuvre à la lumière des explications fournies par notre spécialiste. Le tableau s’éclaire soudain, dévoile ses significations cachées, sa place dans l’histoire de l’art, ses correspondances avec d’autres oeuvres. Et ainsi, chaque semaine, tableau après tableau, vous composerez votre propre musée imaginaire.
http://boutique.lemonde.fr/catalog/product/view/id/11507/?nouveaute=1
En juin 2009, la Pointe de la Douane, édifice symbole de la ville datant du XVIIe siècle, a ouvert ses portes au public. Siège de la François Pinault Foundation, elle complète l’offre culturelle du Palazzo Grassi. L’architecte Tadao Ando prend en main le projet de restauration du bâtiment. Spectaculaires et discrets, respectueux et audacieux, les anciens entrepôts de la douane sont transformés en un lieu d’exposition d’art contemporain. La Pointe de la Douane présentera fin mai une exposition collective intitulée « Prima Materia » incluant une trentaine d’artistes. À l’occasion de l’ouverture de cette exposition, la Pointe de la Douane inaugure un nouveau cycle de commandes spécifiques pour « le Cube », espace central de l’édifice, entouré des murs de ciment de Tadao Ando. Chaque année, un artiste sera invité à concevoir un projet spécifique pour ce lieu. Pour la première édition de ce programme, il accueille l’artiste chinois Zeng Fanzhi.
Né en 1964, Zeng Fanzhi fait partie de la génération d’artistes chinois nouvellement propulsés sur la scène artistique contemporaine internationale. À l’inverse d’artistes qui ont orienté leurs travaux vers les formules
occidentales, Zeng Fanzhi conserve une identité personnelle, culturelle, néanmoins affranchie de l’idéologie politique et des révolutions économiques successives dont il a été le témoin dans son pays. Les œuvres de Zeng Fanzhi prennent appui sur son expérience. En 1993, il quitte sa province natale de Hubei pour s’installer à Pékin. La vie urbaine, la solitude, l’observation des « coutumes » citadines sont à l’origine d’une série qui le rendra célèbre (Masques, 1994-2000). Dans cette série, la cravate et le sourire rouge - symbole de la réussite dans la Chine communiste - attirent immédiatement le regard, les masques inquiètent et fascinent, créent une sorte de malaise avec leurs traits caricaturaux. Depuis 2004, ses oeuvres franchissent un tournant radical. Ses paysages - peuplés ou déserts - et ses portraits sont balafrés de fins mouvements frénétiques au pinceau.
Une exposition lui sera aussi consacré à l'automne au musée d'art moderne de la ville de Paris.
Février 2014
ETUDES L’étude sur l’apport de la culture à l’économie française, dont nous annoncions ici la publication le mois dernier, a été remise au gouvernement. Sans surprise, elle corrobore celle réalisée à la demande des sociétés d’auteurs, France créative, qui mettait en avant la place centrale du secteur culturel dans le rayonnement et la compétitivité du pays. Certes, les résultats diffèrent : si les branches culturelles emploient 670 000 personnes pour la première analyse, les emplois directs passent à plus de 1,1 million pour la seconde ; et quand le rapport remis au gouvernement parle de 3,2 % de « PIB culturel », France créative estime la part des industries culturelles dans le PIB à 2,8 %. Mais il n’est pas question de chicaner sur ces variations imputables aux différences de périmètre des études et aux données prises en compte (l’une parle de valeur ajoutée – 57,8 Mds € – quand l’autre regarde ...