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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1050

  • La très grande Catherine

    Home CULTURE Cinéma

    Elle en a marre, elle part. Les reproches sur sa gestion hasardeuse de l'auberge familiale, sa vieille môman qui lui parle toujours comme si elle avait 15 ans, son amant qui vient de la larguer pour une jeunesse: tout, dans sa vie, lui apparaît soudain comme un échec, une impasse, une agonie sociale, familiale et sentimentale. Si Miss Bretagne 1969 porte le même prénom que l'héroïne de 37°2 le matin, cette Bettie-là a la soixantaine bien sonnée, un âge où la résignation l'emporte normalement sur l'esprit d'aventure et où il est rare de trouver sa vie étriquée au point de tout lâcher pour des lendemains incertains. Elle le fait pourtant. Après avoir servi son 783e civet de lapin, elle pose son carnet de commandes, quitte les cuisines, grimpe dans sa vieille Mercedes et commence à rouler sur ces petites routes désertes joliment célébrées naguère par l'écrivain Jérôme Leroy (Départementales, 1996). Sans but, sans raison, sans direction, sans sens de l'orientation. Vivre, enfin. C'est-à-dire: regarder un paysan rouler pendant deux plombes une cigarette en lâchant un borborygme tous les quarts d'heure ; se faire draguer dans une boîte de nuit dont le nom sonne à lui seul comme une alarme - le Ranch - et dont les clients font d'élégants concours d'imitation du bruit du marcassin ; retrouver de très anciennes connaissances, mais aussi sa fille, son petit-fils et un nouvel amant sans les avoir cherchés ; finir dans le lit d'un homme de 30 ans qui, au réveil, vous lâche un cruel «Le prends pas mal, mais quand on faisait l'amour, je t'imaginais quand t'étais jeune»…

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  • Les Inconnus reviennent, c'est leur destin!

    Les Inconnus reviennent, c'est leur destin!

    VIDÉO - Le trio se reforme le temps d'un film réalisé par Campan et Bourdon. Les Trois Frères, le retour sortira en février prochain.

    Bernard Campan entre dans l'église, les cheveux en bataille et la dégaine mal assurée. «Ça fait un bail qu'on s'était pas vus!» Didier Bourdon lui lance à peine un regard, pressé d'en finir. Visiblement agacé, il refuse de parler de leur troisième «frère», celui que tout le monde attend pourtant.

    Pascal Légitimus pénètre enfin dans le champ, et la magie opère immédiatement. Ce n'est plus une information à mettre au conditionnel: Les Inconnus sont bien de retour. L'un a quelques cheveux en moins, l'autre quelques rondeurs en plus, mais leurs visages restent les mêmes. Et nous voilà dix-huit ans en arrière.

    Dans leur prochain film Les Trois Frères, le retour, Bernard, Pascal et Didier «Latour» sont une nouvelle fois réunis suite au décès de leur mère. À la fois pathétiques et émouvants, les trois personnages se montrent plus égarés que jamais.

    Une complicité intacte

    «La société a changé, pas eux», résume Pascal Légitimus. Les ressorts comiques sont là pour en attester. Comme cette scène, à l'intérieur de l'église, dans laquelle un prêtre (l'excellent Christian Hecq) reste sans voix lorsque Pascal se présente comme le frère de ses deux comparses «caucasiens». Que l'on se rassure, Les Trois Frères, le retour, ne sera pas seulement une pâle copie de leur précédent film. Les personnages ont évolué. Bernard apprend qu'il est papa d'une adolescente. Pascal se fait entretenir par une vieille dame fortunée. Didier, toujours plus cynique, attend la mort de sa belle-mère pour toucher son héritage. Trois frères que tout oppose, incarnés par trois acteurs qui ne se sont jamais vraiment quittés.

    Si Légitimus et Bourdon étaient partants depuis un moment pour se lancer dans ce projet, Bernard Campan a, un peu, traîné les pieds. Il s'est décidé après être remonté sur scène à l'Olympia en 2011, aux côtés de ses amis de trente ans. Un «déclic» pour le comédien. «Mille sept cents personnes debout, à nous applaudir… Certains pleuraient, on ne pouvait plus parler. Là, je me suis dit: “OK, on peut repartir”», confiait-il au Journal du Dimanche en juillet.

    Pascal Légitimus n'hésite pas à promouvoir ce retour à grands coups de messages sur la Toile. De son compte Twitter, il distille depuis quelques mois des informations sur le tournage du film, dont la sortie est programmée le 19 février 2014.

    Une chose est sûre: les acteurs n'auront pas à faire beaucoup de promotion pour leur come-back. Ils n'ont pas tourné ensemble depuis Les Rois mages, en 2001, mais leur public, lui, n'a jamais cessé de les attendre. Espérons qu'il ne soit pas déçu. La complicité des trois quinquagénaires et leur humour ne semblent pas avoir pris trop de rides.

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  • Mais qui a tué Mickey Mouse ?

    Débat | Selon Pierre Pigot, spécialiste en “disneylogie”, la souris indomptable a été vidée de sa substance par le conformisme. Histoire d'une déchéance.

    Le 24/09/2011 à 00h00- Mis à jour le 29/03/2012 à 15h50
    Juliette Cerf - Télérama n° 3219

     coloranz d'après Nesster (CC)...

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  • Dieu dans tout ça

    LE MONDE | 10.09.2013 à 16h49 • Mis à jour le 10.09.2013 à 17h42 | Par Renaud Machart

     
     
    "Bibliothèque Médicis", le magazine hebdomadaire qu'anime Jean-Pierre Elkabbach sur Public Sénat."Bibliothèque Médicis", le magazine hebdomadaire qu'anime Jean-Pierre Elkabbach sur Public Sénat. | D.R.

     

    Il y a souvent quelque chose de fascinant et réconfortant chez ceux qu'on appelait naguère les "anciens". Leur fréquentation déclenche un sentiment de félicité par procuration, de l'admiration pour l'âge dit de sagesse, pour une quiétude automnale qu'on imagine désexualisée et débarrassée de l'inessentiel.

    C'est exactement ce que j'ai ressenti en écoutant Marcel Conches, le grand philosophe - mais moins connu du grand public qu'André Comte-Sponville, son disciple -, dans "Bibliothèque Médicis", le magazine hebdomadaire qu'anime Jean-Pierre Elkabbach sur Public Sénat. (Ce numéro date de la fin de la saison dernière, mais il était rediffusé le lundi 9 septembre à 21 heures, et le site Internet de la chaîne le propose toujours en visionnage.)

    Mais Marcel Conches, lui, déteste qu'on lui rappelle qu'il a 91 ans et ne semble...

  • "Mirabilia. Essai sur l'Inventaire général du patrimoine culturel", de Michel Melot

    le Jeudi 7 Juin 2012 à 10:55

     

     

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    La notion de patrimoine a évolué. Pendant très longtemps, on avait une idée assez précise de ce qu'il fallait conserver. Ce n'est plus le cas.

    Une réflexion sur l'inventaire du patrimoine français comme lien social © Gallimard

    L'Inventaire général du patrimoine culturel réunit désormais des biens disparates comme des fermes, des chapelles, des sentiers de randonnée, des raffineries, des phares ou des usines. Michel Melot, ancien directeur du patrimoine, écrit, dans son livre, que cette inflation et cette métamorphose du patrimoine soudent notre société.

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  • Midnight Meat Train

    Midnight Meat Train

    Interdit aux moins de 16 ans

    Leon Kaufman a révélé son talent de photographe à travers des clichés hautement provocants. Décidé à créer l'événement pour sa prochaine exposition, il est prêt à aller encore plus loin dans l'exploration des aspects les plus sombres de l'humanité. Lancé dans une quête obsessionnelle des pires aspects de l'homme, Leon s'intéresse à un tueur en série, Mahogany, qui traque les banlieusards prenant les derniers métros pour rentrer chez eux, avant de les tuer avec une sauvagerie inimaginable. La fascination de Leon pour Mahogany va le conduire de plus en plus loin dans les méandres du métro, au cœur même du mal. Sans le vouloir, il va entraîner Maya, sa petite amie, avec lui. Chaque ticket est peut-être un aller simple vers la mort...

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  • Werner Spies, le promeneur de l’art

    Dans un volumineux coffret, les Éditions Gallimard ont rassemblé les textes de Werner Spies, spécialiste du surréalisme et grand défenseur des artistes allemands en France.

     
    21/3/12 - Mis à jour le 21/3/12 - 14 H 38

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  • La chambre de Vincent

    Une oeuvre majeure ...


    La chambre de Vincent à Arles est l'une des oeuvres les plus connues du plus célèbres des peintres. Mais cette toile était aussi la préférée de Van Gogh lui-même, qui en a peint cinq versions: trois huiles et deux croquis.
    La chambre reconstituée est basée sur la première de ces toiles, datant d'octobre 1888 et actuellement exposée au musée Van Gogh d'Amsterdam. Le peintre l'a décrite en détails dans plusieurs lettres à son frère Théo.

      1888
    72 X 90 cm
    Van Gogh Museum, Amsterdam

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  • Une chapelle pour Chagall ?

    Chagall à Vence... un projet non abouti (1955)

    « Chagall s’apprête à décorer une petite chapelle à Vence, et ce projet ne peu que flatter l’imagination de ceux qui connaissent à la fois la peinture de Chagall et les lieux où doit se manifester son enchantement. Car ce qu’il y a de très particulier et nouveau dans ce cas d’une nouvelle chapelle à décorer, est la grâce extrême, la poésie de cet endroit, le vieux Chemin du Calvaire auquel Chagall est appelé à donner un charme nouveau (...) ».

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  • Van Gogh à Saint-Rémy de Provence.

    Vincent Van Gogh Tableaux et œuvres Biographie Van Gogh à Arles

    Van Gogh à Paris Van Gogh à Saint-Rémy Van Gogh à Auvers sur Oise

    A Saint-Rémy de Provence, retiré du monde, Vincent Van Gogh se résigna et il continua de travailler. Il le fit de tout son courage, autant du moins qu'il en eût le pouvoir ; car son génie fut une incompréhensible chose pour tout ce monde de fous et de soigneurs de fous.

     

    Vincent Van Gogh possède à présent son génie en pleine puissance. Il est arrivé d'Arles comme un héros chargé de toutes ses armes. Il a toute sa véhémence, toute son originalité, vertus superbes, développées à l'extrême. Ses tableaux, on ne pourra plus les regarder sans ressentir tous les frissons de l'admiration. Et, toujours, ses toiles seront variées, contrastées, inattendues ; on en sentira le choc, comme d'un coup de poing en pleine poitrine.

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  • Van Gogh à Arles

    Les dessins

    jeudi 27 octobre 2005, par Berthoux André-Michel

    ©e-litterature.net

    Après le succès de l’exposition consacrée à Bacon en 2002, la Fondation Vincent Van Gogh à Arles, sous l’égide de sa présidente Anne Clergue, présentait, l’année suivante, un ensemble de dessins originaux de Van Gogh à l’occasion du 150ème anniversaire de sa naissance, et notamment ceux réalisés lors de son séjour à Arles entre février 1888 et mai 1889. Le public pouvait voir également des documents inédits relatant les épisodes marquants de sa vie arlésienne, tels que, l’article paru dans le quotidien local, Le Forum Républicain, concernant l’histoire de l’homme à l’oreille coupée, la pétition des trente arlésiens demandant son internement, ainsi que sa lettre à Gauguin après son hospitalisation. Une reconstitution sous la forme d’une maquette en volume de la “Maison jaune”, désormais détruite, où il vécut et dont il nous reste son fameux tableau peint en septembre 1888, ainsi que des photographies des lieux qui jalonnent son parcours comme la place Lamartine et le “Café de nuit” complétaient le dispositif de l’exposition.

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  • United Colors of Crime

    Richard Morgiève

     

    26 août 1951, quelque part au Texas. Chaim Chlebeck est laissé pour mort dans la poussière rouge du désert, et retrouvé par un drôle de
    couple : Dallas, une Indienne borgne et sauvage, mais sacrément attirante, et un certain Dirk, scientifique allemand venu se perdre dans l’immensité nord-américaine pour fuir les ambitions nucléaires de son gouvernement.

    United Colors of Crime peut être lu tout autant comme un roman d’aventure que comme une extravagante histoire d’amour, dans un décor de
    western peuplé d’Indiens plutôt violents, de shérifs plutôt coulants, et d’une bande de mafieux prêts à traverser le pays pour retrouver leur poulain fugueur, Chaim.

    Car tuer froidement un parrain de la mafia – même si l’on en fait soi-même partie – ne passe pas inaperçu, dans les bas-fonds de Little Italy.
    C’est ainsi que Chaim, ancien soldat à Monte Cassino, ancien tueur à gages et protégé du caïd Lucky Luciano, s’est mis à avaler les kilomètres, jusqu’à se retrouver au beau milieu de nulle part, entre Alpine et Fort Stockton, à se reconstruire une vie à peu près normale, si ce n’était ces fantômes de New York lui courant après.

    De l’Europe aux States, de New York au grand sud américain, Richard Morgiève revient avec une galerie de personnages excentriques et une description acide de la société américaine marquée par le maccarthysme et la ségrégation, le pouvoir de l’argent et la violence.

    Richard Morgiève

    Richard Morgiève

    Richard Morgiève a 59 ans et 28 livres derrière lui, dont Un petit homme de dos et Vertig (Prix Wepler 2005).

    Fiche complète de Richard Morgiève

    Richard Morgiève répond au questionnaire de Proust

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  • Petites pépites américaines au Festival de Toronto

    LE MONDE | 10.09.2013 à 10h02 | Par Isabelle Regnier (Toronto (Canada), envoyée spéciale)

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    Une scène du film américain de Ron Howard, "Rush".Une scène du film américain de Ron Howard, "Rush". | PATHÉ DISTRIBUTION

    Comme chaque année en septembre, le Festival de Toronto propose à ses spectateurs de se perdre dans une forêt de films : 366, dont 146 premières mondiales, en provenance de 70 pays. Cette belle diversité n'empêche pas la manifestation d'être profondément américano-centrée. Premier rendez-vous, après Cannes, des professionnels du secteur, qui l'utilisent comme plate-forme de lancement de leurs films sur le territoire nord-américain, elle est l'endroit où l'on prend le pouls de la production américaine de l'année à venir. Au vu de ce qu'en montre cette 38e édition du festival, celui-ci bat doucement.

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  • "Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines)" : un récit de guérison, puissant et sensible

    LE MONDE | 10.09.2013 à 08h32 • Mis à jour le 10.09.2013 à 08h33 | Par Sandrine Marques

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    Benicio Del Toro et Mathieu Amalric dans le film français d'Arnaud Desplechin, "Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines)".Benicio Del Toro et Mathieu Amalric dans le film français d'Arnaud Desplechin, "Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines)". | PHOTO BY WWW.NICOLE RIVELLI © 2012 TOPEKA PRODUCTIONS

     

    Tourné aux Etats-Unis, entre le Montana et le Michigan, le nouveau film d'Arnaud Desplechin est adapté du livre du psychanalyste et anthropologue Georges Devereux, Psychothérapie d'un Indien des plaines, publié en 1951. L'ouvrage relate l'analyse de Jimmy Picard, un Indien Blackfoot, traumatisé par les combats auxquels il prit part pendant la seconde guerre mondiale. Pionnier de l'ethnopsychiatrie, Georges Devereux a retranscrit son travail avec Jimmy Picard, séance après séance. Le film reprend une partie de ces entretiens et s'inscrit dans la veine intimiste et romanesque qui singularise l'auteur de Comment je me suis disputé... ma vie sexuelle.

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  • Découverte d'une œuvre charnière de Van Gogh

    LE MONDE | 10.09.2013 à 10h32 • Mis à jour le 10.09.2013 à 11h59 | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)

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    Le tableau "Coucher de soleil à Montmajour", de Vincent Van Gogh a été dévoilé lundi 9 septembre à Amsterdam par le directeur du musée Axel Rüger (à droite) et Louis van Tilborgh, chercheur. Le tableau "Coucher de soleil à Montmajour", de Vincent Van Gogh a été dévoilé lundi 9 septembre à Amsterdam par le directeur du musée Axel Rüger (à droite) et Louis van Tilborgh, chercheur. | AFP/OLAF KRAAK

     

    Axel Rüger rayonnait, lundi 9 septembre, tandis que les personnes présentes applaudissaient. Le directeur du Musée Van-Gogh d'Amsterdam vivait le rêve de tout responsable d'une telle institution : la découverte d'une toile inconnue du peintre. Coucher de soleil à Montmajour est, selon les experts qui l'ont examinée pendant deux ans, bel et bien une œuvre de Vincent Van Gogh, datant très précisément du 4 juillet 1888 : il l'a décrite dans deux lettres adressées à son frère, Theo, dont l'une était datée du 5 juillet 1888, alors qu'il venait de l'achever

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