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expo du poète de la mer

  • Catégories : Des expositions

    Aïvazovski (1817-1900), la poésie de la mer

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    Exposition de peintures
    [mercredi 7 février 2007 - lundi 4 juin 2007]
    Paris, palais de Chaillot

    Jusqu’à l’été 2007, dans le cadre de l’année de l’Arménie en France, de nombreuses manifestations culturelles témoignent sur le territoire français, de la richesse et de la vivacité inépuisable d’une civilisation séculaire. Le musée national de la Marine participe avec enthousiasme à cet événement en présentant une exceptionnelle exposition consacrée au grand mariniste romantique Aïvazovski

    un talent précoce

    Aïvazovski est né à Théodosia en Crimée, sur les bords de la mer Noire, région à laquelle il restera très attaché. Après des études à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Péterbourg, il part en Italie, devenant le premier jeune Arménien à bénéficier d’une éducation artistique européenne. En Russie, son pays de naissance, il est nommé peintre officiel de l’état-major de la Marine.
    Peintre prolifique – près de six mille oeuvres -, salué par les critiques, il acquiert vite une renommée internationale. Delacroix fait son éloge et Turner le qualifie de génial.

    Puissance d’une identité

    Le musée national de la Marine à Paris présente un florilège de ses oeuvres magistrales liées au thème de la mer.
    « Ma vie c’est la mer », elle sera le coeur de l’inspiration ardente de l’artiste. Mer souvent furieuse, déchaînée, peinte d’une touche vigoureuse, qui embrasse l’horizon et au-delà. Face à elle, en elle, Aïvazovski figure des hommes en lutte,
    que rien ne semble vouloir faire renoncer à ce combat contre les éléments.
    Il est aussi un remarquable peintre de la lumière, symbole de la vie, de la foi et complément indissociable de la mer.
    Lumière de la connaissance, qui l’inscrit dans la tradition de la culture arménienne.

    Aïvazovski, créateur d’un courant

    La Galerie nationale d’Arménie à Erevan participe à cette exposition par un prêt
    significatif d’une trentaine d’oeuvres, dont des huiles sur toile, parfois de très grand format. La Galerie des Offices à Florence, le musée de la Congrégation des Mékhitaristes à Venise, le musée arménien de France à Paris, le musée des Beaux-Arts de Brest, ainsi que des collectionneurs privés apportent leur précieuse contribution.
    De nombreux peintres plus jeunes s’enthousiasmèrent pour Aïvazovski, fondateur à leurs yeux d’une nouvelle école de peinture.
    L’exposition met ainsi en valeur ses contemporains Mekertich Djivanian (1848-1906), Guevorg Bachindjaghian (1857-1923), Vartan Mahokian (1869-1937), Eghiché Tadévossian (1870-1936), Panos Terlémézian (1865-1941), Arsène Chabanian (1864-1949), Charles Atamian 1872-1947), Edgar Chahine (1874-1947), ainsi que Zareh Mutafian (1907-1980), Carzou (1907-2000), Jansem (né en 1920) et Hagop Hagopian (né en 1923).

     

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