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poème collectif

  • Catégories : Des poèmes

    Poème collectif: Le dernier sera le premier

    Il pleuvait, chant silencieux

    Ulysse

    Silencieux au milieu de la foule,
    L'homme en sursis cherchait un regard
    Regard tourné vers l'horizon
    Il cherche le courage
    De rejoindre l'autre rive

    Moun

    Rive le clou du bonheur
    Pour qu'il dure longtemps.

    Ulysse

    Longtemps après la terre
    Perdurera la folie
    Des hommes dits civilisés

    Moun

    Civilisés où êtes vous ?
    Vous êtes morts et l'histoire
    Avale vos restes froids.

    Ulysse

    Froids comme la neige qui tombe
    Vous n'êtes à présent qu'oubliés

    Miguaël

    Oubliés miséreux
    Dans le caniveau des villes
    Eclairés d'un soleil
    Froid comme un tombeau

    Moun

    Tombeau chaud de mon âme
    Qui se perd dans les flammes
    Des échecs et des erreurs
    Des angoisses et des peurs

    Peurs intimes et peurs ancestrales
    Qui se rejoignent souvent la nuit

    Laura

    Nuit de Chine, nuit câline
    Dessine du bout de tes doigts
    Sur ma peau-laitage
    L'amour en courbes de toi

    Moun

    Poème écrit sur le forum Regards poétiques:http://regards-poetiques.clicforum.fr/t1657-Le-dernier-sera-le-premier.htm?start=20#p22638

  • Catégories : Des poèmes

    Poèmes collectifs: Guerre et paix

    Attelé au chemin, un écolier marchait.
    Son pas était rythmé de l'appel du tocsin.
    Il rentrait de l'école au doux d'un soir de juin.
    On était en Quarante et l'écolier rêvait.



    Rêve de paix et de liberté
    Sous un ciel gris de menace
    Alors que son pays outragé
    Rêvait lui de vengeance



    L'enfant imaginait des canons lance-fleurs
    Qui arrosent la terre de graines de bonheur ;
    Il osait des obus naviguant vers la Lune
    Car il ne savait pas la guerre et ses horreurs.



    Aux avions qui donnaient la mort
    Il opposait l'oiseau de paradis
    Aux sous-marins espions
    La petite sirène d'Andersen



    La mitraillette sur la tempe
    Le soldat d'à peine vingt ans
    Tremblait comme une feuille
    Dans la gorge l'effroi silencieux



    Un champ de ruines là où jadis
    On cultivait les betteraves.
    Et des avions là ou naguère,
    Volait l'oiseau, avant la guerre.



    Une mère à genoux pleurait
    Son fils gisant dans une mare de sang
    Martyr des temps modernes
    L'Histoire ne nous a rien appris

    Le ravin était rempli de cadavres
    Et l'enfant dessinait une colombe
    Avec un morceau de cendre
    Corps, coeurs et âmes brulés

    Ecrit sur le fourum Regards poétiques:http://regards-poetiques.clicforum.fr/t1512-Cadavre-exquis-n-3-Guerre-et-paix.htm#p23130