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Catégories : Mes poèmes

Le pendu

                        

Ce n’était pas un jeu macabre et dangereux

Ni un poème célèbre ou un  tableau connu

Ce n’était plus un appel au secours

Ni une façon de se faire remarquer

C’était un homme, un père, un mari

Qui souffrait beaucoup trop

Comme homme il  nous a laissé un souvenir

De  courage et de gentillesse

Comme mari, au moins trois beaux enfants

Et l’image effroyable d’un pendu

A ses enfants, il a légué à l’un , ses cheveux

A l’autre ses yeux et au dernier son sourire

Où que tu sois maintenant, sois en paix

Après ton passage tourmenté sur terre.

Le 26 juillet 2006

Pour lire d'autres textes (moins tristes), cf. mes 7 livres à commander par les bannières sur ce blog.

Commentaires

  • Des mots touchant de détresse.
    J'aime beaucoup.

  • j'ai l'impression que tu préfères mes textes tristes....
    alors, aujourd'hui, je vais peut-être en écrire un qui te plaira...

  • Une préférence qui se traduit sûrement par un état d'être relativement mélancolique.
    Paradoxe d'une joie de vivre teintée de gris.

  • profondément touchée , combien comme celui là
    parte sans un mot , parce que quelque part ils sont
    seules, desésperés, pour eux la seule solution c'est de partir à jamais.

    c'est un flash ..........................

  • et malheureusement, c'est une histoire vraie...

  • C'est si touchant laura d'autant plus que j'en ai connu au moins deux amis dans ce cas et c'est si bouleversant
    et comme dit ambroise :paradoxe d'une joie de vivre teinteé de gris est aussi ce qui me caractérise souvent

  • comme tu dis,les mauvaises choses arrivent souvent en série:
    après un grand moment de joie, notre mariage, la mort de ma grand-mère (dans l'ordre des choses malgré tout), une tentative de suicide d'un jeune proche et le suicide de ce jeune père très proche

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