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Catégories : Train, tramway et autres transports en commun

Le TGV prend son billet pour le (presque) haut débit

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REUTERS
Transport. La SNCF teste ce week-end l’accès wi-fi au Web, avant lancement en 2008.
CATHERINE MAUSSION
QUOTIDIEN : samedi 8 décembre 2007

La SNCF en est convaincue : ses clients TGV sont prêts à payer pour avoir Internet à bord. Surfer depuis sa place sur son portable équipé wi-fi, lire ses mails, faire son shopping ou louer un film et le regarder durant le trajet… Pour Mireille Faugère, la directrice des grandes lignes, «dans le train, ce doit être comme à la maison». Reste une inconnue : combien de passagers sont prêts à payer pour ça ? En pleine querelle sur le pouvoir d’achat, le transporteur a décidé de ne pas relever ses tarifs pour inclure dans le prix du billet TGV la navigation sur le Net.


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Pas question pour autant d’offrir Internet à perte. D’où le test qui démarre ce week-end. Depuis la gare de l’Est, trois rames vont circuler chaque jour sur la liaison Paris-Strasbourg, puis vers l’ensemble du réseau est, vers Zurich, Munich et Francfort. A bord, un équipement technique complexe, de l’antenne-satellite ultraplate posée sur le toit, aux relais wi-fi disposés dans la rame, le tout fonctionnant à 320 km/h. La SNCF dit avoir mobilisé 20 millions d’euros dans le programme de recherche. «On sera la première compagnie à offrir un service Internet sans couture [c’est-à-dire sans rupture dans les gares ou les tunnels] et à très grande vitesse.»

Selon un sondage, un passager sur quatre utilisant en continu son PC à bord du train se dit prêt à payer. La liaison avec le réseau est assurée par satellite. Eutelsat, son partenaire, a prévu un débit de 1,5 mégabit/seconde à partager entre les utilisateurs, ce qui n’est pas très généreux. La SNCF s’est livrée à un premier calcul : une cinquantaine de voyageurs sur les 350 que compte une rame pourraient vouloir se connecter en même temps. Pour ne pas saturer la liaison, le réseau les dirige vers un portail, hébergé à bord du train. Un portail confié à Orange. Au menu : services basiques (météo, actualité…) et location de films. Le tarif serait de 3 euros pour l’accès au portail et de 5 à 6 euros le film.

Mais la location du film est un souci. Comme la diffusion se fait dans la rame en wi-fi, note Tifen Brunet, responsable du projet, «on ne peut pas sécuriser la diffusion». L’internaute pourrait donc faire une copie. D’où des discussions délicates avec les ayants droit. La SNCF se donne trois mois pour évaluer la validité économique de son projet. En cas de feu vert, l’accès Internet par wi-fi aux 52 rames du TGV-Est pourrait être assuré pour début 2009. Une extension aux 400 rames TGV pourrait suivre. Investissement : 80 millions d’euros sur quatre ans. «Si on a 50 connexions par rame à 3 euros, ça passe», assure la SNCF.

http://www.liberation.fr//actualite/economie_terre/296645.FR.php?utk=008b428a

Commentaires

  • Je rigoooole.... :-) Pas à cause de ta note mais pour l'accès wifi dans le TGV : les gens qui ont eu cette brillante idée ont souvent essayé de taper sur un portable dans un train ? Parce que ça bouge tellement que c'est difficile... Ecrire sur une feuille de papier : pareil ! J'imagine balader la souris sur les pages web et cliquer sur les petits liens des blogs... eh bé ça va être du sport !!!
    Bon dimanche Laura !
    Bises

  • Depuis quand n'as tu pas pris le train?....

  • Quel progres!!! et dans le TGV c'est possible de surfer, ça ne bouge pas!!!

  • Dans les TER que je prends régulièrement non plus....

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