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Catégories : La peinture

Dans ma lecture du "Sang des innocents" de Martha Grimmes

Jury, le policier-poète évoque:

John Everett Millais(1829-1896)

 
MillaisOphelia.jpg
 
 

Peintre anglais, né à Southampton en 1829, mort en 1896 à Londres. Un des fondateurs du préraphaélisme. Issu d'une famille originaire de Jersey il y vécut jusqu'à neuf ans, date à laquelle il entra à l'école de dessin de Sass.

En 1840, il est accepté à la Royal Academy où il reste six ans. Enfant prodige, il est si précoce que Ruskin rapporte qu'à sept ans son dessin était aussi précis que celui d'un adulte.

Il rencontre Rossetti et Hunt et fonde, avec ses deux amis, The PreRaphaelite Brotherhood. Sa première oeuvre préraphaélite, Isabella, illustre un passage du poème de Keats Isabella et le pot de basilic. Exposée en 1849 à la Royal Academy, cette toile ne remporte pas le succès escompté, certains critiques étant déroutés par le côté réaliste presque photographique des figures idéalisées. Millais se tiendra à ce style jusque vers 1855, date de son mariage.

Pour plaire au public il change de manière et réalise un nombre impressionnant de portraits et de sujets populaires. Elevé au rang de baronnet, président de la Royal Academy, à l'apogée de son succès il a des revenus de l'ordre de trente mille livres sterling par an (environ 600000 francs or). Ces tableaux ont eu raison des rêveries préraphaélites, ainsi qu'en témoigne la comparaison entre les deux versions de la Demoiselle d'honneur, l'une de 1851 peinte comme un songe, l'autre de 1897 qui est un portrait conventionnel de sa fille Marie.

En 1866, une grande exposition réunit cent cinquante neuf toiles de Millais à la Grosvenor Gallery. William Hunt note alors que Millais a confié à ses amis : "je ne suis pas honteux d'avouer que ma maturité n'a pas satisfait les espérances et ambitions de ma jeunesse."

Le préraphaélisme ne fut pour lui qu'une période de transition qui lui permit d'expérimenter des techniques nouvelles qui renouvelaient le style académique. Il sut alors faire preuve de sensibilité et d'imagination avec un sens remarquable de la mise en page et des dons d'exécution extraordinaires.

"Ophelia" Présenté par Sir Henry Tate 1894
1851/52
Huile sur toile 76,2 x 111,8 cm
Tate Gallery
 

Le tableau représente la tragique héroïne de Shakespeare, le suicide d'Ophélie décrit par la reine Gertrude dans Hamlet. L'image est saisissante de vérité, le saule qui traverse le ruisseau semble se pencher sur le visage dont l'expression oscille entre l'inconscience et la mort. Millais fit poser son modèle Elisabeth Siddal, dans une baignoire remplie d'eau tiède dans son atelier, Le décor fut peint au bord d'une rivière du Surrey, pendant des mois. La végétation est reproduite avec une exactitude surprenante, certaines plantes et fleurs ont une signification symbolique.

 

Cette note a été sélectionnée par Paperblog:

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Commentaires

  • C'est vraiment un style particulier. On pourrait croire à une photo. L'ambiance est bien transposée. Il avait du talent mais je ne le connaissais pas.

  • Une photo? je ne trouve pas...

  • Le visage : on dirait une photo. Pas le reste bien sûr...

  • Peut-être...je n'aime pas trop comparer la peinture et la photo...

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