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Coetzee, Ford, McCann: un trio gagnant

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La rentrée littéraire de J.M. Coetzee (<i>Une enfance de Jésus</i>), Richard Ford (<i>Canada </i>) et Colum McCann(<i>Transatlantic). </i>

La rentrée littéraire de J.M. Coetzee (Une enfance de Jésus), Richard Ford (Canada ) et Colum McCann(Transatlantic).

Pour les auteurs étrangers, la rentrée est moins fournie qu'en 2012 mais de qualité

Moins de livres, mais de grands livres, telle pourrait être la philosophie des éditeurs de littérature étrangère en cette rentrée. En effet, par rapport à l'an dernier, il n'y aura, entre mi-août et fin octobre, «que» 198 traductions au lieu de 220 en 2012 (source Livres Hebdo). Les plus attendus ont pour nom Richard Ford avec Canada (L'Olivier). L'Américain sait se faire rare et offre là à son public son plus ambitieux roman qui met en scène un adolescent dans les années 1960, dont les parents sont emprisonnés après un casse minable.

Le Prix Nobel sud-africain J.M. Coetzee revient au roman et c'est l'événement.Une enfance de Jésus(Seuil) est une «fable universelle» qui montre la nouvelle vie de deux ­réfugiés, un homme, Simon, et un ­enfant, David. Lauréat du National Book Award pour son précédent ­roman,Et que le vaste monde poursuive sa course folle, l'Irlandais installé à New York Colum McCann publie Transatlantic (Belfond), un très ­ambitieux roman polyphonique qui, de 1845 à nos jours, en Europe et aux États-Unis, brosse les portraits d'hommes et de femmes déracinés qui vont, chacun à leur manière, changer le monde. Elle aussi lauréate du National Book Award (2012), Louise Erdrich donne avecDans le silence du vent(Albin Michel), l'histoire puissante d'un gamin indien qui, après le viol de sa mère dans une réserve du Dakota, s'isole et rêve de vengeance.

De l'Inquisition à Auschwitz

D'autres belles plumes d'Amérique sont attendues comme Laura Kasischke (Bourgois), Barbara Kingsolver (Rivages), les deux Richard, Powers (Cherche-Midi) et Russo (Quai Voltaire), Junot Diaz (Plon), Anouk Markovits (Lattès) et Ruth Ozeki (Belfond), Américaine d'origine japonaise dont le roman figure sur la première liste du prestigieux Man Booker Prize.

Il ne faudra pas rater non plus trois grands auteurs de langue espagnole: Alan Pauls avec Histoire de l'argent (Bourgois), Javier Marias avec Comme les amours (Gallimard) et Jordi Soler avec Dis-leur qu'ils ne sont que cadavres (Belfond). Comme il faut toujours un Catalan, c'est Jaume Cabré qui tire le gros lot avec son Confiteor (Actes Sud): cette entreprise romanesque de 800 pages qui raconte l'histoire de l'Europe de l'Inquisition à Auschwitz devrait marquer cette rentrée.

Un Anglais renommé, Alan Hollinghurst (Albin Michel), et un nouveau venu grand connaisseur de la Roumanie, Patrick McGuinness (Grasset), un Australien de poids, Peter Carey (pour la première fois chez Actes Sud), l'attachant Danois Jens Christian Grondahl (Gallimard), la Russe Svetlana Alexievitch (Actes Sud), le Sud-Africain Troy Blacklaws (Flammarion) et le Pakistanais Nadeem Aslam (Seuil) nous mèneront jusqu'en octobre où nous attendent déjà les nouveaux romans de John Le Carré, Joyce Carol Oates, Douglas Kennedy et un recueil de chroniques sur le vin signé Jay McInerney.

 

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