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Catégories : CEUX QUE J'AIME, PAMUK Orhan

Ma journée aux AIR, par Michel Lussault :Orhan Pamuk(nouvelle sous-partie)

 

Le Monde.fr | 21.05.2014 à 13h45

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Orhan Pamuk aux Assises du roman 2014. Orhan Pamuk aux Assises du roman 2014. | © Bertrand Gaudillère / Item

 

Orhan Pamuk aux Assises du roman 2014. | © Bertrand Gaudillère / Item

Chaque jour, un éditeur, un traducteur ou un libraire nous raconte sa journée aux Assises du roman. Aujourd'hui, Michel Lussaul, géographe, auteur de L’Avènement du Monde (Seuil, 2013)

Le silence : voilà ce qui frappe au commencement de la soirée de ce mardi aux Assises Internationales du Roman. Le silence de l’écoute attentive de 600 personnes librement assemblées pour entendre Orhan Pamuk. Orhan Pamuk qui va nous permettre de vivre un de ces moments où tout cède devant l’exigence de faire place aux mots, de les sentir vibrer en soi, de les rendre ainsi propres à son usage personnel ; car il est vrai que nous empruntons aux écrivains leurs phrases, cet emprunt que la lecture initie et que la rencontre avec les auteurs souvent conforte.

Aux Assises, on vérifie qu’on parle aussi la langue des livres qu’on habite, en quelque sorte. Et quel plaisir de se laisser « héberger » par Orhan Pamuk, emporté par la vivacité et la précision de sa parole hospitalière — la vigueur du souffle qui l’anime quand il s’empare des mots et les fait sonner pour lui et pour nous. Il vit de littérature, il en partage l’expérience simplement, fraternellement. Le monde commun serait donc possible, juste à portée de voix ?

PS : Pour raconter vraiment cette journée du 20 mai, il aurait fallu pouvoir dire la richesse des 9 rencontres en bibliothèque (dans différents arrondissements de Lyon, mais aussi à Villeurbanne, Tarare, Villeneuve sur Saône, Vienne, Grenoble) où des publics nombreux accueillirent avec une joie évidente « leurs » auteurs. Et pouvoir restituer l’énergie, le plaisir et la fierté des 13 classes de collégiens qui, à la Villa Gillet, ont livré le fruit de leur travail d’écriture de nouvelles en forme de cadavre exquis que leur a proposé l’écrivaine Léonora Miano. Bref, une journée ordinaire de l’extraordinaire programme des AIR.

 

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