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J'ai terminé hier soir:L'horizon a pour elle dénoué sa ceinture : Chana Orloff, 1888-1968 : récit / Rebecca Benhamou

L'horizon a pour elle dénoué sa ceinture

Rebecca Benhamou

Edité par Fayard , DL 2019

Je suis née dans un petit village de la Russie des tsars. Il a fallu me battre à mort pour me faire revivre. Ces coups ne furent que les premiers de ceux que je dus endurer tout au long de ma vie. Lorsque Chana Orloff arrive à Paris à l'été 1910, elle n'a qu'une idée en tête : être libre. Mais qu'est-ce qu'une femme libre, à l'aube du XXe siècle, sinon une femme seule ? Pour réaliser ses rêves, elle a fui les pogroms de Russie, et les champs de Palestine, où sa famille la conjure de revenir.Agée de vingt-deux ans, elle est loin d'imaginer que le Tout-Montparnasse va faire d'elle une reine, une sculptrice reconnue dans le monde entier. Amie fidèle de Soutine et de Modigliani, elle va épouser un proche d'Apollinaire et fréquenter l'avant-garde du carrefour Vavin, à l'heure où l'amour se conjugue au pluriel. Mais quand la guerre éclate, l'ivresse des années folles n'est plus qu'un lointain souvenir. Commence alors une extravagante épopée pour sauver sa vie - s'accrochant à cette liberté à laquelle elle n'a jamais renoncée, et à son art qui lui a donné des ailes.Un récit biographique littéraire consacré à Chana Orloff, étoile oubliée de l'art moderne. De Paris à Tel Aviv en passant par Odessa, l'auteur marche dans ses pas et raconte la femme plus encore que l'artiste.

http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/437495/l-horizon-a-pour-elle-denoue-sa-ceinture-chana-orloff-1888-1968-recit-rebecca-benhamou

p.36-50

p.52:

 Il lui faut parfois douze, quinze, voire vingt séances de travail avant d'achever une œuvre. Le temps est ... Lui qui est de si bon conseil a dû lui répéter maintes fois : « Observe les visagesChana. Ne les ...

p.57:

Emmitouflée dans son large manteau, Chana sort avant l'aube, à l'heure où les becs de gaz veillent encore. L'hiver arrive, et il ... sa peau. Malgré ses petites blessures, elle ne peut s'empêcher de travailler ce matériau.

p.65:

 « Le feu brûle par le corps » Ary Justman, Printemps (1917) 1. Le soleil inonde les boulevards – Le feu brûle.

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